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La résilience de la religion : ambivalences du religieux et défis du vivre-ensemble- Puis Ondoua Auteur : Khare Diouf « Voici un ouvrage robuste et très surprenant par la profondeur des concepts convoqués. Quand le Pr Djibril SAMB dans sa préface de très haute facture, nous balise le terrain pour mieux entrer dans l’antre de cet ouvrage à posséder on se dit, ok, c’est du Bon. Pour vous et nous aider à nous approprier les idées contenues dans cet ouvrage, je vous ferai part des bonnes feuilles et d’une vidéo. Ce qui ne dispensera pas d’acheter l’ouvrage que je classe déjà dans ma bibliothèque au rayon des livres d’autorité. (à côté de du corpus D SAMB, Mudimbé, etc). Voyons le déchiffrage du P SAMB « Le problème auquel s’attaquent nos deux philosophes et hommes d’Etat, dans cet ouvrage on ne peut plus roboratif, c’est la Résilience de la religion dans les société moderne et contemporaine, ou il pourrait sembler , à s’en tenir à la surface des choses, que le progrès général dût entraîner une sorte de déperdition, voire de disparition sinon de la religion, du moins du fait religieux, par une manière de phagocytose à partir des nutriments de la modernité, fut-elle un projet inachevé ( Habermas)….. En lisant ces mots j’imagine comme Zola le Professeur Samb entrain de juguler, lui qui est si prudent en matière de Religion, parce que souvent les polémiques sont sans arguments et le Pr SAMB ne perd pas son temps. Ici les concepts convoqués frisent l’érudition et le travail de qualité et c’est tout ce qui peut motiver Mr SAMB. Le Pr nous parle du «souci religieux» qui qui manifeste une surprenante vitalité… De plus, il nous initie à une approche définitionnelle et historique de ce concept complexe qu’est la résilience que j’ai entendue de la bouche de mon collègue au DU de Paris 5 Le PR Boris CYRULNIK « Santé et Cultures-La représentation de la violence à travers les cultures.» «Qu’est-ce que la résilience, mot dont l’origine est traçable en français dès le XIX siècle à partir de l’anglais mais qui reste de bonne formation Le latin l’emploie avec 4 dénotations ‘ sauter en arrière, ou revenir en sautant, se replier ou se retirer sur soi-même, rebondir ou rejaillir et enfin reculer vivement – Le mot s’emploie dans les nombreux dictionnaires usuels dans 4 disciplines : En physique, en écologie en informatique enfin en psychologie. Selon le Pr SAMB, il s’agit là dans un vrai « concept» transdisciplinaire » selon le mot de Marc Anaut. Finissons en rapportant les propos du Pr SAMB sur chacun des auteur penseur philosophe. Selon, le Pr SAMB son ancien Professeur du reste, Khare DIOUF le diplomate philosophe aborde la question en empruntant à Jürgen Habermas ses concepts essentiels : pensée post métaphysique, traduction, société post séculière et surtout, rappelle que dans celle-ci la religion change en somme de statut et devient constitutive de l’ordinaire humain, et conjuratoire des désagréments de la modernité……la suite dans le livre Pour Le Pr Puis Ondoua, le Pr SAMB dit qu’il aborde la question de la résilience de la religion principalement à partir de Marx, et nommément à partir de sa contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel Selon le très grand le savant et l’érudit qui préface un ouvrage de son ancien et fidèle disciple reconnaissant, le mérite de cet ouvrage ce n’est pas seulement d’avoir analysé le rapport de la modernité et de la religion et, plus étroitement le lien entre le temporel et le spirituel, dans deux perspectives complémentaires ; mais aussi d’avoir su montrer, sur une question à la fois universelle et fondamentale, qu’il y a encore et toujours, à creuser le sillon d’un dialogue bienveillant. En toute éloquence le PR Samb, termine sa préface et croyez-moi le lire est une grâce pur celui qui aime l’esthétiques des mots associés à la densité de la pensée ; « Il serait aisé de montrer que cette notion de « dialogue bienveillant » s’entend bien dans celle, Habermassienne, de traduction, et qu’elle n’est guère en discrépance avec l’enthousiasme libertaire du jeune et prodigieux Marx des Manuscrits de 1844. Une réflexion analysant le rapport de la modernité et de la religion dans des perspectives complémentaires. Les auteurs montrent notamment la compossibilité sociale de la foi et de la non foi dans une société en recherche de sens et de valeurs. ©Electre 2022 La résilience de la religion L’homme est-il par nature un être « religieux » ; la religion est-elle un phénomène « universel et nécessaire » pour les individus et les sociétés ? La question se pose, au regard de ses nombreux défis : l’enfermement des consciences, les prosélytismes, les violences et les guerres, et les relations agonistiques souvent entretenues entre les États et les obédiences religieuses ! Loin d’être en régression ou en extinction dans la civilisation rationaliste et séculière, la religion connait une efflorescence et une résilience qui peuvent s’expliquer par le désenchantement ambiant. Au lieu d’ « opium du peuple » comme l’a pensé Marx, la religion peut être levain de vie, source de sens et « ciment des communautés ». Comment ne pas en accepter la pratique dans le cadre de la liberté de croyance et de conscience une fois garanties la séparation des religions et de l’État, et celle du religieux et du civique ? La compossibilité sociale de la foi et de la non foi peut être une richesse, pour des sociétaires en recherche du sens et des valeurs pour l’authenticité de leur existence. La laïcité (principe civique) et la tolérance (vertu éthique) permettraient alors d’instaurer un con-vivre de paix et d’harmonie…

« Voici un ouvrage robuste et très surprenant par la profondeur des concepts convoqués ». Quand