PROGRÈS ET ENRACINEMENT-Simone Weil, critique de la modernité-Fabien Mathurin Enyegue Abanda

Collection : Harmattan Cameroun

« Un ouvrage de qualité qui nous propose une approche très critique de la modernité à travers des auteurs. Simone Weil a une certaine aversion de la modernité, «Simone Weil propose un double regard, consistant d’une part, à mener une analyse critique de la modernité, définie comme moment de crise sans précédent, et d’autre part, à proposer des solutions pour un nouvel » enracinement. Elle dira que la philosophie de l’enracinement a pour objectif, une échelle des valeurs mettant en rapport les valeurs traditionnelles et les valeurs modernes »…Pape B CISSOKO

Issue du christianisme primitif, la croyance au progrès historique demeure la principale caractéristique des temps modernes et contemporains, lesquels se constituent comme temps de révolte contre la tradition. À l’intersection de l’idéologie et de l’idolâtrie, cette croyance installe une religion du progrès qui est au fondement de la science moderne. L’ouvrage questionne une technoscience que Simone Weil perçoit comme le principal facteur des maux qui accablent actuellement l’homme. Ces maux sont le déracinement qui conduit, non seulement à l’oppression-aliénation capitaliste et coloniale, mais surtout à l’oppression généralisée et à la décadence de la civilisation, marquée par l’historicisme, le positivisme et le taylorisme qui atteignent leur phase paroxystique dans la recrudescence totalitaire et les belligérances mondiales.

Fabien Mathurin ENYEGUE ABANDA est docteur en philosophie de l’Université Jean Moulin Lyon 3. Ancien étudiant de l’Université catholique de Lyon, il est collaborateur de l’Institut des recherches philosophiques de Lyon et membre de l’Association pour l’étude de la pensée de Simone Weil. Il est actuellement chargé de cours au département de philosophie de l’Université de Yaoundé I (Cameroun).

Tables des matières sommaire

L’idée de progrès. Du Judéo-christianisme au positivisme

L’idée de progrès Du judéo-christianisme à la Renaissance
L’idée de progrès dans la modernité de Descartes à Comte

La notion de progrès après Descartes

Chez Kant   Hegel  etc

La science moderne sous la conduite  de l’idée de progrès

Henri Bergson ou la confusion de l’esprit de vérité à l’esprit de puissance et d’efficacité

La crise de la science en tant que perte de son importance pour la vie

Nécessité , temps, travail

Critique de l’espérance révolutionnaire : de l’obsession à l’oppression de l’idée de révolution

L’ordre des valeurs matérielles » les monstres de la civilisation actuelle

Etc