L’intelligence artificielle n’existe pas.  François-Michel MAUGIS

« Je découvre cette argumentation et je vous laisse la lire »PBC

Pour Philippe GUILLEMANT, Physicien, ingénieur de recherche au CNRS, l’intelligence artificielle n’existe pas. Né en 1941, soit 17 ans avant lui, il y a longtemps que cette idée me trottait par la tête mais la masse d’informations sur le sujet me posait problème car personne à ma connaissance n’avait affirmé ce que mon intuition me dictait. Eh bien oui, aujourd’hui, je peux le dire, je suis entièrement d’accord avec ce scientifique qui, dans un interview un peu embarrassé et confus (1), nous jette à la figure cette vérité, sa vérité. Terminant mes études supérieures à la fin des années 60, il était déjà question d’intelligence artificielle. Mais nous n’en étions qu’au B-A BA. N’étant pas encore abruti par la pression médiatique, trop souvent le reflet du « politiquement correct », j’eu sans doute peu de mérite à conserver mon esprit critique. Je suis donc très heureux aujourd’hui, de constater que mon intuition à contre-courant, n’était pas complètement hors sol ; et encore plus heureux de savoir que, comme le dit ce physicien, cette fausse intelligence artificielle est incapable, par exemple, d’éprouver ce type très humain de jubilation qu’il appelle intuition transcendante. Il poursuit en nous expliquant que, même si l’intuition humaine repose sur quelques observations du réel, elle se fonde principalement sur une vision globale qui ne peuvent qu’échapper à la machine qu’est l’intelligence artificielle. L’I.A., comme on l’appelle aujourd’hui, est supérieure aux capacités humaines en ce qui concerne la quantité d’informations humaines traitées et/ou accessibles, mais très inférieure, en ce qui concerne l’intuition globale et la qualité de cette intuition. Autrement dit, l’IA serait parfaite pour l’analyse de tous les détails déjà analysés par l’homme, mais totalement incapable d’analyser le global ni de rivaliser avec la rigueur transcendante et l’analyse intuitive de l’esprit humain.

En résumé, l’I.A. aurait tout faux et nous mènerait vers une perte de la notion de ce qu’est la valeur humaine. Si l’I.A. est tout et est montée au pinacle, ce serait l’intelligence humaine qui n’aurait aucune valeur. Ce qui, sachant que c’est l’homme qui a créé l’I.A., serait totalement paradoxal. Enfin, pour finir, Philippe Guillemant fait un parallèle très inquiétant entre le transhumanisme et la dégradation actuelle des valeurs humaines, comme entre la fausse I.A. et la fausse économie. Il nous laisse cependant une petite lueur d’espoir car il évoque aussi l’opportunité pour l’humanité de comprendre qu’il ne peut y avoir d’intelligence sans conscience. Une porte à franchir pour retrouver sa véritable nature, humaine et spirituelle.

François-Michel MAUGIS

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