La santé mentale existe partout et chez tous les peuples.; dépression, anorexie, boulimie,  cyclothymie, bipolarisme, idées noires, etc.

«Quels sont les tabous qui nous freinent aussi bien dans la vie privée que professionnelle ?  avec la présence de Khalima GADJI comédienne, Ida JOSSIN coach, et Espérance MIEZI.

Il faut respecter les souffrances des gens, la santé mentale est une maladie qu’on ne voit pas forcément et quand elle se manifeste, il faut écouter entendre et accompagner la personne plutôt que de l’enfoncer et la maltraiter juger sans comprendre la vie de la personne, cette souffrance dévastatrice qui peut être prise en charge. L’écoute et la parole peuvent soigner. Redonner confiance. Estime de soi et bien être.

Non au déni oui à la prise en charge globale. Ce n’est pas qu’une affaire de Blancs, mais de Personne à moins que le noir soit autre chose…..qu’un humain sensible avec des émotions et une fragilité.

Le 15 et octobre un évènement de grande qualité à Aubervilliers sur les afro descendants. Mon amie khoudia Mbaye mannequin, chroniqueuse radio et télé, liseuse de qualité, panafricaniste, etc, devait lancer sa ligne jaljali.

Et comme d’habitude un grand retard caractéristique des africains mais cette fois –ci ce retard me convenait parce que j’ai pu assister à une conférence de qualité

L’animatrice commence par demander à la salle quels sont les tabous qui leurs viennent à l’esprit « La santé mentale, ne pas oser dire non, la famille nombreuse, les enfants et la parentalités, les violences intrafamiliales, etc.

Puis c’est au tour des panélistes de parler et la comédienne KHALIMA de la Maitresse d’un homme marié prend la parole pour parler de sa vie, elle a connu la dépression héritage d’un divorce. Cette situation a impacté sa vie et elle a commencé à bégayer. Elle n’a pas été comprise au contraire on l’a traité de tout, insolente, incorrect, comment quand on a tout pour plaire et bien vivre doit-on se plaindre ? Elle se cache dans le silence, elle fugue, se retire pour vaquer seule au bord e l’eau et c’est là qu’elle retrouve d’autre fugueuse, etc.

Elle a vécu en milieu hospitalisé etc, avec des traitements difficiles.

Elle avait deux personnalité, un double, un démon, qu’elle ne reconnaissait pas quand elle retrouvait ses esprits.

L’hôpital Fann, un calvaire et pourtant un CHU réputé qui a connu le Pr COLOMB qui a mis en place, une façon originale de prendre en charge les patients et les parents, des dérives sont possibles.

Son histoire relance la question de la prise en charge mais surtout de la reconnaissance de la santé mentale comme un fait social inhérent à tous les peuples. Un africain est une personne et il est vrai que notre façon de vivre en communauté étouffe beaucoup de choses de réalités.  Il faut toujours faire preuve de courage d’abnégation mais et le sujet que fait-on de ses faiblesses tout en étant dans le groupe.

Le groupe écrase et banalise, il faut lutter contre l’ignorance et se dire en tant que personne pour ne pas laisser les gens s’enfoncer.

L’Afrique refuse ou fait un déni total sur la santé mentale et c’est bien dommage

Mais qu’est-ce que la santé mentale ? Bien souvent on dit en Afrique que la personne est possédée, marabouté etc alors que la personne est simplement malade.

Comment définir la santé mentale ?

Selon l’OMS, la santé mentale est un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».on ajoutera « Selon l’Organisation mondiale de la santé, la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. De plus on dira «Le trouble mental est un état de santé qui se définit par des changements qui affectent la pensée, l’humeur ou le comportement d’une personne, ce qui perturbe son fonctionnement et lui entraine de la détresse

On peut faire quelque chose mais comprendre est important

Quelles sont les maladies Dépressives ?

La dépression (ou trouble dépressif) est une maladie psychique fréquente qui par ses troubles de l’humeur, perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux sont en cause dans sa survenue.

Quels sont les cinq facteurs contribuant aux problèmes de santé mentale ?

L’âge, la culture, le sexe, la situation familiale et matrimoniale, la gestion des soins, la situation socio-économique et de nombreux autres facteurs affectent l’équilibre travail-vie personnelle.

La dépression est une maladie mentale qui est bien connue et niée en Afrique »

Les gens souffrant de dépression profonde sont constamment tristes, découragés et irritables. Ils sont incapables d’éprouver du plaisir. On note une modification de leurs habitudes alimentaires et de leurs périodes de sommeil. Ils ont de la difficulté à se concentrer ou à penser avec clarté.

Voici les treize facteurs organisationnels qui ont une incidence sur la santé de l’organisation, la santé des employés et la santé financière, y compris sur la façon dont le travail est effectué et le contexte dans lequel celui-ci s’effectue :

  • Équilibre
  • Courtoisie et respect
  • Clarté du leadership et des attentes
  • Engagement
  • Croissance et perfectionnement
  • Participation et influence
  • Culture organisationnelle
  • Protection de la sécurité physique
  • Compétences et exigences psychologiques
  • Protection de la sécurité psychologique
  • Soutien psychologique et social
  • Reconnaissance et récompense
  • Gestion de la charge de travail
Trouble mental généralement due à une condition médicale
Trouble liée aux substances
Delirium, démence, amnésie et autres troubles cognitifs
Schizophrénie et autres troubles psychotiques
  • Présentation des troubles de la personnalité
  • Troublede personnalité
  • Trouble de la personnalitéévitante.
  • Trouble de la personnalitéborderline (TPB)
  • Trouble de la personnalitédépendante.
  • Trouble de la personnalité
  • Trouble de la personnalité

 Un projet qui permet aux patients en souffrance, grâce à des séances de groupe autour d’une nouvelle écrite et mise en musique par deux infirmiers du CATTP de Montélimar, d’exprimer plus facilement leurs émotions et leur vécu douloureux.

Quel est le comportement d’une personne bipolaire ?

sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d’irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.

Comment s’appelle la maladie quand on se parle tout seul ?

Érès): « En psychiatrie, le soliloque, c’est-à-dire le discours qu’une personne seule se tient à elle-même, est l’un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose.

Un exemple

« Un voyage à Tiébélé ». Ils nous racontent comment ce conte philosophique, outil de médiation thérapeutique, participe à encourager les patients qu’ils reçoivent, souvent très jeunes et en souffrance psychique (harcèlement scolaire, violences intrafamiliales, viol…) à « parler de leur histoire », dans un climat de confiance, en groupe et ainsi s’ouvrir progressivement au monde.

« Nous proposons aux patients qui le souhaitent de participer à onze séances, en groupe, autour d’une nouvelle écrite spécifiquement pour aborder les thèmes qui causent des souffrances dans leur vie. L’histoire se passe à Tiébélé, au Burkina Fasso où une famille française vient pendant quelques mois aider le village dans son projet d’inscription au patrimoine de l’Unesco. Le père est architecte, la mère sage-femme et les deux enfants, un garçon et une fille, adolescent. La nouvelle est écrite à la première personne et le narrateur est le garçon de la famille. Le premier temps de la séance est la lecture à voix haute d’un chapitre, enrichi d’une bande son pour une immersion réaliste. La lecture dure entre dix et vingt minutes et chaque chapitre, basé sur un personnage, permet d’aborder différents concepts (déménagement, travail, burnout, maladie mentale, regard des autres, entraide, amitié, harcèlement scolaire, addiction, solidarité, précarité, solitude, stigmatisation, identité, parentalité…). Le deuxième temps permet aux participants d’exprimer les émotions perçues et les concepts identifiés. Ils peuvent parler du personnage, donner leur avis sur l’histoire, se confier sur leur propre vécu. Ils sont également partie prenante pour faire évoluer l’histoire. Nous avons pu nous rendre compte que les patients qui ont suivi cette médiation avaient plus de facilités à aborder leurs affects lors d’entretiens individuels. Cela peut faire gagner du temps dans les parcours de soin et éviter que la souffrance gagne du terrain et isole« .

Extrait…

⎯             Nous arrivons bientôt au village ! dit mon père avec une voix enjouée.

⎯             Je vous demanderai de bien suivre les consignes de notre guide qui nous attend sur place. Il s’appelle Yacouba. Il va nous apprendre les coutumes, les règles de vie, la langue, bref tout ce qui sera nécessaire pour une bonne intégration dans la communauté, commença à expliquer mon père.

⎯             C’est une vraie chance que nous avons là ! Vivre une aventure pareille ne se présente pas 10 fois dans une vie, rajouta ma mère. 

⎯             Une fois sur place vos téléphones ne vous serviront plus car il n’y a pas de réseau. Ainsi que vos ordinateurs et vos consoles d’ailleurs, dit-il amusé. Profitez-en car nous n’aurons pas d’électricité pour les recharger…

J’essayais d’analyser toutes les informations qu’il nous avait donné en une seule phrase. Non seulement nous allions être coupés du monde, de nos amis, des réseaux sociaux, de nos jeux … Mais en plus notre maison n’avait pas l’électricité ! Qu’allais -je faire de mes journées ? Comptait-il me faire dormir à vingt heures avec le coucher du soleil ?! Si depuis le départ je n’étais pas du tout emballé à l’idée de partir, désormais j’étais en pétard contre mes parents ! Je me sentais trahi, manipulé, dupé… Qu’il ne compte pas sur moi pour faire le moindre effort. Ni avec ce fameux Yacouba, ni avec aucun des autres villageois ! Ma sœur était fidèle à elle-même. Dans son monde… La France, le Burkina, le monde en lui-même… cela faisait déjà deux ans qu’elle avait décrété que tout n’était que complot et capitalisation. Elle avait beau n’avoir que dix-sept ans, elle commençait quasi chacune de ses phrases par « avant les gens s’aimaient réellement », « avant on respectaient ses ainés », « avant on prenait soin de la planète ». Tu parles d’un soutien moral. Il fallait que je me fasse une raison. J’allais être définitivement seul dans un village paumé, sans rien à faire. Ma vie était parfaite ! 

https://www.santementale.fr/2022/10/un-voyage-a-tiebele-pepite-2022-de-lahsm/

En France et ailleurs il y a des centres psychologues, coachs pour prendre en charge et aider  ou soigner les patients.

Centre Minkowska paris 19

Centre Devereux  /Tobie NATHAN

CVetre Marie ROSE MORO

Marie Rose Moro – Transculturel.eu  

Cetntre Avicenne

Mieux comprendre et mieux soigner en situation transculturelle

Afro Mental  health

Centre CHU Fann   Les psychologues du Sénégal  Psychiatres du Sénégal  ou d’ailleurs

Mme Ida JASSIN et Mme Espérance MIEZI

En France et en Europe il y aura ceci

«Du 14 au 18 novembre, un événement interne concernant l’accueil des collègues en situation de handicap.

Depuis 2017, la Mission Handicap (MIHA) participe à la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH). Le principe ? Sensibiliser les agents et encourager ceux concernés à se manifester auprès de la MIHA pour bénéficier d’accompagnements individuels.

Lumière sur l’accueil

La thématique de cette année portera sur les bonnes pratiques d’accueil d’un collègue en situation de handicap. Quelle attitude adopter pour ne pas risquer de le blesser ? Quels mots employer qui ne soient pas connotés ? Des questions auxquelles la MIHA apportera des réponses lors de l’événement.