J’AI ÉCRIT UN ROMAN, JE NE SAIS PAS DE QUOI ÇA PARLE…Roman-Pathé Dièye-L’harmattan

‘ Merci à Adama POUYE, de m’avoir mis sur la route labyrinthique de Mr DIEYE : un jeune prudent comme un caméléon….

Quand quelqu’un vous dit qu’il ne sait pas méfiez-vous et soyez alerte, c’est une invitation à la quête commune, à la mutualisation des regards croisés, à marcher ensemble la tête haute,   PBC…..…..

Ce récit se déroule partout et nulle part. Sur une parcelle de garage, sur un carreau du Palais, sur le trajet d’un car rapide. Les personnages sont toi, moi, elle, vous, nous tous. Nous y trouvons nos quotidiens, nos rêves aboutis et brisés, le refrain de notre idéal commun, l’écho du rugissement des lions et lionnes de la tanière.

Ici vous trouverez vos prières et les manières de prier des autres. Ici, vous rencontrerez Charlotte Gaïndé, très tôt orpheline de mère et de père, autodidacte, ce n’est pas anodin de préciser qu’elle n’a pas la religion de la majorité, ni non plus de préciser que c’est une femme, et elle veut diriger le pays. Elle a déjà créé son mouvement, mais y arrivera-t-elle ? En tout cas elle battra campagne même contre le cancer.

C’est un long couloir, et ça va dans tous les sens. Vous rencontrerez des talibés et des ministres, des apprentis et des professeurs, des amoureux et des rêveurs. L’essentiel c’est qu’on y parle de nous, mais les rami­ cations sont tellement nombreuses que l’auteur écrit un roman et ne sait pas de quoi ça parle. Alors, lisez, et donnez votre titre !

Pathé DIÉYE est né le 10 février 1996 à Dakar. Après des études au Prytanée Militaire de Saint-Louis, il poursuit un parcours universitaire en science politique, relations internationales au Madiba Leadership Institute du Groupe ISM. Il est actuellement chargé de recherche à WATHI. Il est le vice président de l’Elite de l’Éloquence et ambassadeur de Polaris Asso. Ce poète-slameur anime son blog « Silence des rimes ». Il a participé à la première anthologie de poésie du collectif Parlons Poésie intitulée De cris et d’encre.

Voici mes titres Des mots pour dire les maux de notre société ou Socrate et les faux dévots Lisons ensemble pour changer les choses, voyons ce que nous ne voulons voir et dénoncer, …..

« C’est Mme POUYE, de l’Institut Français de St Louis qui nous parle de ce jeune auteur. En réalité il n’est pas un jeune auteur, il est jeune puisque né en 1996, mais depuis longtemps, il taquine la plume et griffonne pour faire comme son frère. Un enfant précoce, qui a les mains propres pour s’asseoir à la table des grands ou à la natte des sages.

Aussi quand j’ai vu la couverture j’ai pensé à un ami tahitien qui a écrit les nattes, puis j’ai pensé à la symbolique des fractales et je me suis dit mais ou peut-il nous mener ce petit-là ?

Je continue et comme d’habitude, oui je suis un liseur comme le dit Mr Pr Djibril SAMB ce qui est différent d’un lecteur, et je fais des parallélismes, des similitudes, etc

Est-ce une façon de fuir la lecture ou est-ce une façon de me préparer, comme ce lutteur qui entre dans l’arène.

Pour moi, lire est un combat, une lutte pour apprendre, découvrir ou consolider mes idées.

Je ne me satisfais pas de mes trouvailles et me voici en train d’écouter Pathe Dieye et là, mes interrogations trouvent des réponses, il marche sur ma langue, il fait du Elgas et ses murs sociaux,

Pathé est un cynique comme Diogène, il voit tout et comprend tout, comme Thalès en plein jour avec sa lampe il erre et sait prédire à qui veut l’entendre.

Pathe, allons dans l’érudition puisque vous avez convoqué Stendhal, Minerval et Balzac, oh des monstres de l’écriture :

Le roman, c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin, Stendhal. C’est l’écrivain français Stendhal (1783-1842) qui, dans son ouvrage Le Rouge et le Noir, formule cette célèbre phrase définissant le roman : Le roman, c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin.   Balzac et l’histoire (et les sciences «molles»)

En lisant les sèches et rebutantes nomenclatures de faits appelées histoires, qui ne s’est aperçu que les écrivains ont oublié, dans tous les temps, en Egypte, en Perse, en Grèce, à Rome, de nous donner l’histoire des moeurs.

[…]En dressant l’inventaire des vices et des vertus, en rassemblant les principaux faits des passions, en peignant les caractères, en choisissant les événements principaux de la Société, en composant des types par la réunion des traits de plusieurs caractères homogènes, peut-être pouvais-je arriver à écrire l’histoire oubliée par tant d’historiens, celle des moeurs.  Avant propos (1842)

Pathé est curieux, le voici avec son nœud papillon et sa veste croisée dans FB et je rigole, je pense a Mamadou Socrate DIOP et sa couverture  et ce qu’on dit de lui «  Il offre, dans cet ouvrage un recueil de dix-sept textes divisé en deux parties, aux mots finement ciselés.

Son écriture riche, poétique, rythmée et musicale sert une pensée dense et intense.

Du petit garçon turbulent et désobéissant, perverti par la rue, au jeune homme éclairé, profond et sage, Mamadou illustre « la médaille et le revers de la médaille », les deux êtres qui cohabitent en lui.

Avec pudeur, il rend hommage à sa mère avec qui il vit une relation complexe.… Hommage à son père, disparu prématurément, qu’il évoque avec une mélancolie à la Baudelaire.

Après cette première partie dédiée à son adolescence, Mamadou Socrate Diop aborde, dans un deuxième temps, « l’autre âme », la métaphysique.

J’ai pensé aussi au livre «je suis venu, j’ai vu, je n’y crois plus» de Omar BA.

Et en allant sur FB j’aperçois une jeune que j’ai failli ne pas connaître El Hadji Ndongo THIOYE et là je commence à comprendre qui est Pathé.

Oui dis-moi qui tu fréquentes ou qui est ton ami je pourrai dire qui tu es.

Pathé attention à tes chevilles comme on dit en France, est-ce que te flatte, est ce que je fais le griot, non je dis ce que je pense.

Vous avez bien de quoi vous parlez, vous voulez nous livrer à un exercice, inviter chacun à s’approprier le livre. Donner un titre c’est avoir lu le livre et le cautionner et pour le figer on lui colle un NOM un Titre, comme lors d’un baptême. Moi je n’ai pas tout lu, mais sachant lire et écouter je comprends vite la teneur.

Vous êtes jeunes slameur, ( Un de mes anciens étudiants de l’atelier Philo de l’Espace RMI de Champigny est un champion de France –jean Yves B-je n’y suis pour rien, son talent a fait son chemin )ces gens sont des observateurs, des lecteurs, des curieux, des personnes qui aiment croiser les mots pour en recréer. Ces mots expriment les maux de la société et ses dérives dont je parle souvent contrairement aux utopistes sérieux et respectés comme Felwine et Achile.

Que faites-vous ? Dépeindre la société dans ses dires et non-dits. Vous qui savez lire entre les lignes, vous qui savez décortiquer les métaphores et les allégories vous arrivez à présenter des tableaux pour que les concitoyens ne soient pris au dépourvu. Vous citez Cheikh Anta DIOP ‘ la tanière kemit » pour défendre la race noire et exprimer sa fierté oui vous avez parlé des anti valeurs, des frustrations et de ces gens qui n’ont aucune éthique et qui déshonorent les fonctions si sacrées.  Tout fou le camp dans la tanière ou à Ndoubélame et charlotte les connait et voit et comme une amazone elle se bat, monte au créneau pour espérer changer la donne.

Si les citoyens démissionnent et se vautrent en buvant du thé le pays n’ira pas loin et le désespoir sera la réalité ambiante et les dérives occuperont nos pensées.

Comme pour paraphraser mon feu Pr Robert Damien Univ Besançon et Nanterre, vous avez fait preuve d’une intelligence instruite et parlant des autorités il dit « il n’y a pas pire chef que celui qui n’assume pas »

Cet ouvrage est un tableau ouvert pour voir ce qui est à voir et dévoiler ce qu’on veut nous cacher. Mais comme dans les écritures la vérité étant caché la philosophie et la sagacité, l’encyclopédie sont nécessaire pour prendre le marteau de Nietzsche casser le composite et comprendre séparément les éléments qui nous conduiront faire la reconstitution du vrai pour que notre beau pays se dirige tel Almamy, charlotte, Alboury vers le Bien

Voici mes errements cher Pathé et soyez en route comme dirait Karl Jaspers pour nous déciller les yeux et nous inviter à l’action bonne.

Pathé, moi aussi je viens d’écrire, mais je ne sais même plus ce que j’ai dit, laissons autrui nous éclairer ….un jour on saura

Peut-être que la maïeutique socratique nous sauvera de ce que nous croyons ignorer   Rires