De l’art Oratoire ; revu et augmenté, un concept, une formule par Meissa MBAYE Coach et formateur

Avec une vaste expérience de plus de 30 dans l’événementiel c’est tout naturellement qu’il est venu à créer un concept sur l’art de la parole.je peux d’entrée de jeu de dire que suivre les enseignements et le coaching de Meissa ne sera qu’un début vite intégré pour assimiler une plus grande dimension. Un maître tire vers le haut et ses expériences sont des sommes pour aider l’apprenant et je n’oublierai pas de dire qu’il est bien lié avec notre doyen homme de culture et passeur de témoin le Docteur Ndongo MBAYE.

Touche à tout, polymathe, Meissa a cherché dans son propre patrimoine les ressources pour améliorer l’existant.

Il a étudié les instruments de musique, comparer les gens, il a écouté les contes, lu les poésies et a trouvé des règles qui organisent ces différents arts où la parole se déclame et touche nos émotions.

Parler en public peut-être un don, ce qui n’empêche pas de travailler la technique pour plus de performance, il a pu ainsi à partir de cette assemblage décrypter et modéliser pour proposer des formations.

Il a exhumé des instruments inconnus. Oui Meissa, fait partie de ses gens qui se disent, pourquoi toujours aller chercher ailleurs ce que nous trouvons dans notre patrimoine et qui est encore plus dynamique plus vivant, le Xalam; le Riti, il est temps et urgent de faire de faire une revisite de notre patrimoine : Gestou. Il est temps d’e réinvestir nos langues et décrypter les faits et gestes de nos hommes détenteurs de la parole lors des cérémonies familiales .

Vous comprendrez sans que le dise ouvertement, que notre ami Meissa Mbaye est un adepte des idées novatrices de Cheikh Anta DIOP qui avait ouvert la voie.

Cette diversité des instruments est à explorer et hélas l’africain aliéné et complexé (FANON), préfère penser avec des outils étrangers, pour parler étranger, au lieu de se dire.

Meissa en formateur et concepteur averti a observé et ciblé des modèles et se réfère à Iran Ndao, la technique des griots, El Hadji Mansour.

A présent et depuis il a créé un institut un centre de formation à Dakar à Paris, le WEREKAAN Institute ouvert à toute le monde y compris ces étudiants qui doivent présenter une épreuve orle en philo, ces énarques, ces thésards, ingénieurs, chefs de projets,  ces chefs de services et ces hommes politiques, ces managers, ses leaders, militants associatifs , etc.

A Meissa MBAYE, on lui souhaite bonne chance dans ses enseignements et son coaching.

A nous de partager et d’informer le maximum de gens à se faire accompagner.

Quand nos compatriotes sont bons il faut les utiliser sans complexe.

La performance, la qualité, n’est pas dans l’origine ou la couleur, elle est dans la formation apprise et la capacité de transmettre et d’accompagner.

Pape CISSOKO

Je vous soumets ici des échanges avec Meissa qui contribuent à mieux cerner le personnage et son projet.

Meissa Mbaye : Merci Pape pour ta générosité, disponibilité et humilité : 3 qualités qui marquent l’ADN des grands hommes et à Paulette notre Ndeye Dji reew: gardienne du temple de la fraternité africaine. C’est ainsi qu’il a pris ce corpus pour le modéliser et d’en extraire un concept d’art oratoire qu’il propose à toute personne censée prendre la parole et ce

Parfait je vous soutiens et j’en parlerai  votre travail est nécessaire et important

Je ferai le nécessaire en terme de communication dans mon réseau FB tweeter LinkedIn etc et ichrono.info

Je reviendrai vers vous pour mieux comprendre votre approche et le vulgariser. Je suis très touché par cette opportunité et agréablement surpris de vous découvrir et merci à Paulette Correia

Merci Mr Message Mbaye

Pape B Cissoko. Philosophe Conférencier Paris

Bonjour Pape, notre démarche s’inscrit dans la valorisation d’un patrimoine immatériel de l’oralité africaine qui est le werekaan. Un modèle de prise de parole incarné par les maîtres de la parole en Afrique. Ce modèle endogène se distingue du modèle Occidental incarné par Desmosthène, Cicéron etc car plus complet. J’en fais recherche depuis longtemps et voudrais le partager.

Bien cordialement

Meissa Mbaye Coach-Formateur en art oratoire Expert en art oratoire africain modèle du werekaan

www.werekaan.fr

Tél :0669707338

Qui est Démosthène dont parle Meissa ?« Tel est le cas de Démosthène, avec lequel nous inaugurons cette rubrique régulière. Si peu de choses ont été écrites sur les tourments auxquels, à l’aube de sa vie, eut à faire face celui qui détient le sceptre de la grande rhétorique, c’est que l’ampleur de l’œuvre accomplie occulte ce qui peut apparaître comme des limites.

Sa déficience l’entrave

5Comment est-il parvenu à devenir l’un des plus grands orateurs athéniens, malgré une déficience de l’élocution, semblable, dit-on, à celle de Moïse, le chef charismatique des Hébreux, qu’assistait son frère aîné Aaron ? Quel fut son ressort invisible pour surmonter cette entrave, apparemment prohibitive pour l’exercice d’un métier de parole ?

Lui que Cicéron  place au zénith de l’éloquence grecque et que Denys d’Halicarnasse considère au sommet de la prose. L’admiration de ce dernier est sans borne. Déplorant de n’avoir pu entendre lui-même Démosthène déclamer, il explique combien il fallait être doué pour réussir à faire vibrer ceux qui le lisent tant d’années après sa mort :

« Quand nous, qui sommes si éloignés dans le temps et donc restons indifférents sur le fond des choses, nous sommes à ce point séduits et subjugués, à quel point les Athéniens et tous les Grecs devaient-ils être transportés. Si donc le souffle, qui conserve une telle vigueur, est à ce point capable d’entraîner les hommes, c’est bien qu’alors il y avait quelque chose de surnaturel et de prodigieux dans les discours de cet orateur. » Comment le garçon chétif et timide a-t-il également réussi à faire face aux contraintes, exigences et dangers de la vie d’homme politique ? Lui qui s’est fait l’apologiste de la démocratie ».

Quand 2 hommes passionnés de parlent c est une joie partagée et merci. Paulette Correia d’avoir mis dans le panel le travail de qualité mené par Meissa Mbaye que j’ai tenu à féliciter ce matin

Nous avons rapidement eu des points d’accords  et ce n’ est pas l’ accord qui importe c’est la pertinence des vues qui est intéressante pour faire Progresser l’Humain et le patrimoine inexploré africain.    J’ ai compris le plus dont parle Meissa avec l’ art oratoire dans notre patrimoine  griot et autres.   C’est à explorer.    En plus nous avons des amis communs de Ndongo Mbaye. Pr Lamine Sagna et le journaliste formateur Domingo Mané

Merci Meissa Mbaye pour ta gentillesse ta générosité et ton ouverture esprit et bonne chance il y a des besoins et pour ma part je ferai de mon mieux pour te vulgariser sans arrière pensée aucune.  Seul le partage du savoir m’habite et la mutualisation des compétences

Pape B Cissoko

Bravo pour cette offre de formation coaching

Quand je donnais des cours à  ex IUFM les futurs enseignants devaient être filmés pour ensuite se regarder faire et s’auto- corriger puis le professeur entrait en jeu.

Pour notre communauté il y a des difficultés majeures empruntées à nos dialectes etc, (pour ceux qui s’ expriment en Français) pour ceux qui s’ expriment dans nos langues c’est parfait.

D’ailleurs Mr Mbaye pourra sans doute nous expliquer ce fossé. Trop de tics  « euh.   N est-ce pas.?  Doncou  ‘

Oui l’art oratoire est une formation importante pour les leaders managers hommes politiques responsables associatifs, prof, cadre; diplomates, etc, mais aussi pour tout le monde parce que communiquer est, ce qui fait entre autre l’Homme

Gérer le souffle le rythme etc ? Mr Mbaye connaît mieux que moi ces techniques et merci pour cette occasion que je salue.

Il m’arrive de fermer les oreilles quand j’entends un grand intellectuel qui s’exprimer mal.

Le banquet de Platon est une occasion pour entendre cet art oratoire dans la Grèce antique.

A Coki haut lieu du savoir il y avait de tels exercices oratoires (à vérifier).

Téléphone:  +221 77 706 06 97

Courte biographie 

Meïssa Mbaye est né en 1959 à Dakar. Descendant d’une famille de Griots – les personnes ayant la fonction sociale de préservation de la mémoire collective-, il a acquis les techniques des arts oratoires sénégalais. Son parcours s’est par la suite enrichi en s’installant à Paris puis en enseignant le chant africain aux Etats-Unis : polyphonies africaines, gospel, chant classique et kynésologie du mouvement, méthode alexander ext…font de lui un professeur détenteur de précieuses compétences.

Il a aussi réalisé 6 albums éccclétiques, notamment Entre Seine et Sine: Hommage à Léopol Sédar Senghor qui a reçu le prix Ifcic de l’UNESCO et un label au Printemps des Poètes 2005, ou encore Emotions Blanches et Nègres, Label Francophonie 2014. Ses oeuvres l’ont amené a se produire sur les scènes du monde entier.

Une présentation plus exhaustive et sa discographie sont disponibles ici.

Offre de Formation: Techniques vocales et oratoires

Alliant arts africains et pédagogie occidentale, langue africaine et française, Meïssa propose une formation qui vise à maîtriser la complexité de l’utilisation de la voix parlée et chantée: l’appropriation des techniques et modèles oratoires et vocaux  traditionnels africains (modèles mandingues, bantou, etc…) sont incarnés par les griots. Ce patrimoine oral peut être transmis, aux leaders, managers, avocats, étudiants, et le grand public. Meïssa a déjà et continue à former des dirigeants dans la maîtrise oratoire.

Le propre des techniques vocales africaines est l’utilisation des différentes tessitures de tête, de poitrine et de bas ventre. Cela nécessite un apprentissage des plus rigoureux.pour atteindre une excellent puissance vocale.

Renforcer les capacités dans la prise de parole en public : Werekaan institute offre de nouvelles formations

byLequotidien 7 août 2019 13

Werekaan institute (Conserva­toire africain d’art oratoire) lance de nouvelles formations dans le domaine de la prise de parole en public. Des formations dont le but est de valoriser et vulgariser le modèle de prise de parole en public en s’appuyant sur les traditions orales et oratoires incarnées par les griots, mais également un modèle qui renvoie au «métissage de l’éloquence» et de la «rhétorique sénégalaise» et arabe. En conférence de presse hier, Meïssa Mbaye, co-fondateur de Werekaan institue, a déclaré que le principal objectif est de former des leaders, managers, politiques, étudiants et des membres de la Société civile. «C’est important pour les étudiants parce que nous avons vu durant toute leur humanité il y a eu beaucoup plus de prégnants écrits que l’oral. Les étudiants ont vraiment des problèmes dans la prise de parole alors qu’ils sont confrontés à des techniques d’interviews, à présenter des masters et Werekaan est là pour leur donner des techniques nécessaires afin qu’ils puissent aussi présenter au mieux leur parcours avec une bonne aisance oratoire», s’est justifié M. Mbaye. Qui ajoute que Werekaan fait aussi la promotion des langues locales africaines et parmi les modules enseignés, il y a les aires oratoires telles que le wolof, le sérère, le peulh… et des langues d’Afrique centrale. L’objectif de ce cours, selon Samba Boury Mboup, chercheur en anthropologie culturelle et linguistique, c’est d’avoir «une vision d’ensemble des aires oratoires, de savoir ce que le griot fait ici au Sénégal ou le ‘’djéli’’. Il y a d’autres comme les ‘’niamakala’’ dans l’espace mandingue… Ce sont des personnes qui sont appelées à prendre la parole en public… C’est vraiment donner une image d’ensemble d’abord de l’art oratoire, des aires où on le pratique en Afrique et puis essayer de voir qu’est-ce que ces aires peuvent avoir de commun et où se trouvent également les spécificités».

Valoriser les langues locales dans l’éducation
A en croire Samba Boury Mboup, «l’éducation est le laboratoire qui formate le cœur et l’esprit des futurs adultes pendant qu’ils sont enfants. C’est pour montrer combien nos langues locales sont importantes dans le domaine de l’éducation et de la communication, dans celui de l’accès à la science et à la recherche. Aucun Peuple n’a pu se développer, avancer en utilisant des langues parlées par une minorité et c’est le cas du français, de l’anglais, du portugais. Dans le mieux des cas, on a entre 15, 17, 20% de personnes qui les parlent. (…) Au moins dans les 80%, on utilise le wolof. On peut utiliser le wolof et d’autres langues comme le pulaar. Dans le système d’éducation, on peut bien utiliser une bonne partie de nos langues… Cela dépend de la manière dont on organise le système d’éducation pour qu’un enfant qui commence l’école en diola puisse aller jusqu’à l’université en diola».

Contexte du projet 

La genèse du projet de formation des acteurs culturels est le produit de l’environnement propre aux évolutions du Sénégal.

Quelques statistiques ; selon une récente étude du Programme de Promotion des Entreprises Culturelles et Créatives (FOMCC)         (http://www.interarts.net/descargas/interarts1310.pdf), en 2012 les chercheurs ont recensé 188 entreprises culturelles au Sénégal, et il s’avère que :

-75% des entrepreneurs n’ont pas reçu de formation professionnelle
-82% ne bénéficient pas de financement institutionnel
-99% n’ont pas eu accès à un prêt bancaire !
-91% ne sont pas assurés
-96% du personnel ne bénéficie pas de protection sociale
-73% n’ont aucune politique promotionnelle

Au regard de ces statistiques désolantes, l’entrepreneuriat culturel – canal d’expression d’une jeunesse qui peine à s’insérer dans le tissu économique national-, a un besoin urgent de structuration pour être commercialement efficace.

Sur un autre plan géographique, le Sénégal souffre d’une macrocéphalie aiguë, les régions étant toutes dans l’ombre de Dakar, malgré les politiques de décentralisation. Or ces régions regorgent de richesses artisanales et musicales inexploitées.

Toutes ces tares conjuguées, nous avons une situation de grande précarité des opérateurs culturels, de sous-investissement financier et de sous-exploitation du potentiel d’innovation musical.

Le projet de formation

Pour apporter des réponses effectives, Afric’art a pour ambition de pallier au déficit structurel de professionnalisation des acteurs culturels sénégalais et au manque de promotion des cultures régionales.
Notre projet de formation est donc multidimensionnel et se décompose en trois grands programmes de formation dans quatre localités, selon leurs avantages comparatifs culturels respectifs:

-La formation au management artistique et à l’évènementiel à Saint-Louis. Cette ville, très active sur le plan culturel avec son festival de jazz et lieu touristique notoire a besoin de professionnels de la culture pour produire une activité à la hauteur de son histoire.

-Diourbel est reconnue pour la qualité de ses pagnes dans tout le pays. Le but de la formation à la décoration de pagnes est de moderniser cet artisanat en y ajoutant la sérigraphie. Activité essentiellement féminine, la formation vise aussi à renforcer leur émancipation en les rendant maîtresses du processus de production et de commercialisation.

-La formation à la lutherie des instruments traditionnels et pratique instrumentale à Ziguinchor (kora, balafon, ekontingne) entend mettre en valeur les arts musicaux inestimables de la Casamance. Ce programme comprend un volet de recherche musicale visant à la modernisation des instruments, l’unification des clefs et des accords sur les standards internationaux.

-Enfin, tous les programmes auront un pendant à Dakar, utilisé comme vitrine des arts régionaux, tout en participant à son effervescence.

Ces programmes de 6 mois avec 1656 heures de formation, touchant au total 400 bénéficiaires, déboucheront à leurs termes sur l’organisation d’évènements propres à chaque formation : une exposition / défilé de mode à Diourbel et, en connectant les étudiants de Saint-Louis et Ziguinchor, la production d’un album et d’un événement musical. Enfin, Dakar sera la ville de l’organisation d’un festival à la Place du Souvenir Africain réunissant l’intégralité de nos étudiants.

Avec de solides acquis, les étudiants pourront par la suite se constituer en Groupements d’Intérêts Economiques (GIE). Cette structure souple leur permettra de s’organiser au mieux pour commercialiser pagnes et instruments à travers une boutique en ligne, monter d’autres projets pour, à terme, générer un revenu pérenne leur permettant de vivre dignement.
Enfin, la formation ouvrira le dialogue régional, désenclavera les savoirs, produisant ainsi un potentiel d’innovation artistique d’une grande fécondité commerciale.

Les formations prévoient la répartition suivante des bénéficiaires :

Management artistique et culturel : 100 à Saint-Louis / 100 à Dakar
Tissage de pagnes : 50 à Diourbel / 50 à Dakar
Lutherie traditionnelle et pratique instrumentale : 50 à Ziguinchor / 50 à Dakar

Nous avons donc un total de 400 étudiants bénéficiaires.

Nous sommes actuellement à la recherche de partenaires sensibles à notre philosophie. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations !

AFRIC’ART

Description d’Afric’art

Née à l’initiative de professionnels de la culture (musiciens, éditeurs, producteurs, universitaires africains et français), Afric’Art : Les Arts en Palabres est une association loi 1901 créée en 2002 ; son siège social est à Malakoff  dans les Hauts de Seine(France). Elle a crée une antenne reconnue par les pouvoirs publics au Sénégal depuis 2015.

L’association a su s’imposer en tant qu’acteur culturel et artistique à part entière aussi bien en France qu’au Sénégal. En effet, la ville de résidence de l’association, Malakoff,  a depuis encouragé de nombreux projets culturels autour des œuvres de l’artiste franco-sénégalais Meïssa Mbaye (formations musicales, festivals, projet pédagogique vers le public scolaire etc.).

L’artiste a  également  accompagné la commune dans ses actions de solidarité internationale vers le Sénégal notamment avec le village de Ngogom dans le département de Bambey.

Fin 2008, l’association crée l’établissement Keur Meïssa, situé dans le quartier Liberté 6 Extension à Dakar. D’une capacité d’accueil de 100 personnes, la structure est un espace pluridisciplinaire articulé autour de nombreuses actions culturelles tout au long de l’année. Dédiée aux musiques traditionnelles, acoustiques et à la poésie, Keur Meïssa programme des groupes et compagnies traditionnels d’Afrique et de la francophonie. Elle a accueilli de nombreux artistes musiciens, plasticiens et poètes. Ainsi, des grands noms de la musique sénégalaise tels que Doudou Ndiaye Mbengue, Ma Awa Kouyate, Fatou Talla Ndiaye, Pascal Dieng, Pape Fall, les Fréres Guissé, Meissa, le jazzman Didier Labbe, le groupe sénégalo-parisien Ceddo, Kunta Kinte; des poètes et écrivains tels que Hamidou Dia, Amadou Lamine Sall, Alioune Badara Beye; des conteurs : Babacar Ndack Mbaye, Massamba Geuye, Pape Faye et bien d’autres, se sont produits sur la scène de Keur Meïssa, pour le plus grand plaisir du public présent.

Engagement social 

Avec une dizaine d’années d’expérience sur le terrain sénégalais, Afric’art dresse le constat suivant: le Sénégal souffre d’un déficit de formation des acteurs culturels: artistes, managers, producteurs… Cette situation induit le manque de structuration de l’économie de la culture dont les conséquences sont: une sous-valorisation des arts sénégalais, la sous-exploitation d’un grand potentiel artistique et un sous-investissement financier dans ce domaine.

Le Sénégal est un pays où le taux de pauvreté atteind 46.7% de la population et touche surtout les jeunes et les femmes. Un développement stucturé du secteur culturel contribuera a sortir de la misère nombre de jeunes désoeuvrés, les dissuader de l’exil en s’investissant dans leur pays et à promouvoir l’entreprenariat culturel des femmes.

D’un autre côté, l’association déplore le manque d’ouverture musicale du pays. Les instruments des cultures extra-africaines y sont rares et chers, empêchant ainsi de libérer le potentiel artistique des jeunes talents et l’innovation musicale. En outre, les dakarois comme les expatriés patissent de cette paupérisation culturelle, et ne peuvent se former faute d’infrastructures et de matériel musical.

Pour résoudre ces problèmes, Afric’art vise les objectifs suivants:

– favoriser les échanges artistiques Sud-Sud et Nord-Sud pour booster l’effervescence et la coopération artistique au Sénégal.

– offrir un cadre institutionnel aux Acteurs culturels locaux et internationaux pour favoriser le développement socio-économique du Sénégal. Afric’art met donc en place un réseau d’acteurs culturels dans la sphère de la francophonie susceptibles de stimuler la mutualisation des compétences. Ce réseau permet d’entreprendre des actions de grande envergure régératrices de revenus au Sénégal. Afric’art mobilise ainsi le concept de Co-développement comme constitutif de la croissance nationale. 

Projets

Dans la lignée de ses valeurs, Afric’art travaille en filigrane sur deux grands projets

Cultures et Emergence : mise en place de formations des acteurs culturels au management artistique, la lutherie traditionnelle et le tissage de pagnes à Saint-Louis, Ziguinchor, Diourbel et Dakar.  Au terme de cette formation de six mois, les 400 bénéficiares participants seront des professionnels de leurs arts et à travers des Groupement d’Intérêts Economiques (GIE), pourront effectuer leur insertion professionelle et social au Sénégal.

Le Conservatoire Francophone des Arts et Métiers de la Musique : constitution d’un conservatoire à Dakar, prestataire de cours de musiques sur place, d’une plateforme de e-learning et une banque de prêt d’instruments. Cette institut compte pallier au manque d’ouverture musicale de Dakar en devenant une référence dans la formation musicale de toutes les populations dakaroises et l’échange culturel dans l’espace francophone.

Les procédures sont actuellement en cours avec les institutions nationales et françaises pour leurs réalisations.

Dans la lignée de ses objectifs, Afric’art met en place des ateliers culturels dans son centre dakaroi

Atelier Cuisine Sénégalaise

Atelier Cuisine Européene

Atelier Conseils Nutrionnels 

Le chef Souleymane Camara propose de vous apprendre les grands classiques de la cuisine sénégalaise (Thieboudienne, Yassa, Mafé, yassa poisson…) et le maniement des ingrédients qui la compose (tamarin, mil, maniok bissap vert; gombo…)

Inversement, pour ceux qui désirent se former a la cuisine européenne, le Chef Camara partagera ses acquis de ses expériences en Europe (recettes italiennes, françaises ou espagnoles).

La cuisine sénégalaise regorge d’ingrédients aux vertus nutionelles exceptionnelles. Expert en la matière, Chef Camara propose aussi des conseils nutritionnels qui sollicitent l’utilisation de produits Africains (recettes a base de le curcumin,  gigembre, menthe, canelle, opuim, romarin, anis vert, basilic, thym, clou de girofle ); à effets curatifs permettant des régimes anti-diabètes ou amincissants.

Atelier Cours de Wolof

Atelier techniques de chants africains et prise de parole

Atelier Formation aux Instruments traditionnels

Pour s’immerger dans la capitale sénégalaise, la maîtrise du Wolof est la voie royale: communiquer avec un taxi, négocier au marché ou demander son chemin, Afric’art propose des cours d’initiation pour une meilleure intégration.

Atelier dispensé par Meïssa Mbaye, cet atelier vise à la maîtrise des techniques vocales africaines.

Avec la participation des meilleurs professeurs du pays, Afric’art propose aussi des cours de Kora, Balafon et Xalam pour tous les niveaux.

Il m’a semblé stratégique  de d’embrasser la grande dimension de Meissa que de le réduire et merci de le rencontrer ici pour le découvrir et l’adopter.

En toute modestie et merci à Paulette CORREIA de m’avoir fait connaître ce compatriote et cet homme de culture, bon généreux et ouvert.

Pape B CISSOKO