GÉOPOLITIQUE DU SÉNÉGAL SOUS MACKY SALL-Seydou Kanté El Hadji Ibrahima Faye

«  Je découvre un jeune auteur dont je ne soupçonnais rien En Vérité, c’est Maître Pape DJOKOU avec qui j’ai co-animé des conférences chez Sos Casamance et Paulette CORREIA-Unesco, qui me parlaient de Mr KANTE.

Il y a 2 mois je trouve un article très instruit de notre auteur et je me promets de le lire profondément mais en vain. Le Jour de la Korité 2024 à Choisy le Roi, je le rencontre avec mon ami Pape DJOKOU, puis je le félicite pour son article et illico, je me suis dit que je devais combler ce manque et c’est pourquoi je vous le soumets

Nos compatriotes ont du talent et nous devons les écouter et les lire. P B CISSOKO

La présidence de M Sall au Sénégal, qui s’étend de 2012 à 2024, a été une période marquante de l’histoire du pays, caractérisée par des transformations significatives tant sur le plan interne qu’externe. Ce livre analyse en profondeur la géopolitique du Sénégal durant les deux mandats de Macky Sall, en mettant en lumière les principales avancées et les défis rencontrés dans les domaines de la diplomatie, des défis sécuritaires et des menaces terroristes, de l’aménagement du territoire, des infrastructures, de l’économie ainsi que les enjeux complexes liés aux nouvelles ressources énergétiques.
Enfin, parcourez un repère chronologique des événements marquants de 2012 à 2024, offrant une vision synthétique et complète de cette période charnière de l’histoire du Sénégal.
Ce livre de deux experts sénégalais offre une clé de compréhension des dynamiques internes et externes ayant façonné le Sénégal sous la présidence de Macky Sall.

Seydou Kanté est docteur en géographie politique et géopolitique de la Sorbonne. Titulaire d’un MBA de l’Institut d’Administration des Entreprises de Paris (IAE) — Sorbonne Business School. Il est fondateur de l’Institut Africain de Géopolitique et de Géostratégie (IAGEO) à Dakar et du site d’analyses géopolitiques www.geopolitico.info.
El Hadji Ibrahima Faye est géographe et journaliste, diplômé de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’information (CESTI), chercheur associé à l’Institut Africain de Géopolitique et de Géostratégie (IAGEO) et administrateur du site d’analyses géopolitiques www.geopolitico.info.

Lire ceci

«Seydou Kanté : « Le Sénégal représente une exception dans son environnement régional »

Depuis plusieurs mois, le Sénégal connaît des tensions politiques internes que la décision récente de repousser les élections prise par son président Macky Sall n’a fait que renforcer. Longtemps perçu comme un modèle d’équilibre et de pérennité dans la région, le pays est-il destiné à lutter à court et moyens termes contre les affres de l’instabilité politique ? Docteur en géographie, ancien diplomate sénégalais à l’Unesco, fondateur de l’Institut Africain de Géopolitique et de Géostratégie à Dakar, chercheur au Laboratoire Défense, Sécurité et Paix du Centre des Hautes Études de Défense et Sécurité (CHEDS) de Dakar et récent auteur avec El Hadji Ibrahima Faye de l’ouvrage Géopolitique du Sénégal sous Macky Sall (L’Harmattan, 2024), Seydou Kanté nous aide à mieux comprendre les enjeux (géo)politiques qui se jouent aujourd’hui au Sénégal. L’occasion, aussi, de dresser un premier bilan des deux mandats du président.

Le président sénégalais Macky Sall a récemment appelé à un dialogue pour sortir de la crise électorale que traverse le pays. Quelles formes vont prendre ces discussions ?

Malgré les soubresauts notés depuis mars 2021 qui ont entrainé des dizaines de morts et des dégâts matériels considérables, le Sénégal constitue une exception dans son environnement régional. Il n’a en effet jamais connu de coup d’Etat, et peut s’enorgueillir d’une réelle stabilité politique et institutionnelle. Cette stabilité, le pays la doit aussi à une longue tradition de dialogue entre les acteurs politiques et les forces vives de la nation (chefs religieux, chefs coutumiers, centrales syndicales, société civile, etc.).

Le 15 février 2024, suite à sa saisie par l’opposition, le Conseil constitutionnel a rendu une décision annulant le report de l’élection présidentielle prononcé par le chef de l’Etat Macky Sall le 3 février 2024, à quelques heures de l’ouverture de la campagne électorale. Face à ce blocage, le principal objectif du dialogue national lancé par le président était de convenir, de manière consensuelle, d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle. Les 26 et 27 février derniers ont ainsi été marqués par un ensemble de concertations entre la présidence et les « forces vives de la Nation » (personnalités politiques, religieuses, représentants de syndicats, du secteur privé et d’organisations de la société civile) à Diamniadio, une nouvelle ville située à une trentaine de kilomètres de Dakar. Malgré cette politique de la main tendue, la majorité des candidats de l’opposition (17 sur 19) ainsi que de nombreuses organisations de la société civile ont décidé de boycotter ces échanges.

Les conclusions principales découlant des travaux des commissions du dialogue national et destinées à être soumises au président Macky Sall sont les suivantes :

  • Le 2 juin 2024 a été fixé comme date pour le premier tour de l’élection présidentielle.
  • La liste des 19 candidats déjà validés par le Conseil constitutionnel demeure inchangée.
  • Un réexamen complet des dossiers de candidature est envisagé, comprenant la vérification de l’exclusivité de la nationalité sénégalaise et de la situation fiscale des candidats.
  • Un projet de loi d’amnistie sera présenté pour adoption à l’Assemblée nationale dès le jeudi 29 février 2024.

Le mercredi 6 mars 2024, le Conseil constitutionnel, saisi par le président de la République, a néanmoins rejeté les propositions du dialogue national. En accord avec le président Macky Sall, c’est finalement la date du 24 mars qui a été retenue pour la tenue du premier tour.

Dans votre récent ouvrage Géopolitique du Sénégal sous Macky Sall (L’Harmattan, 2024) co-écrit avec El Hadji Ibrahima Faye, vous montrez que les deux mandats du président actuel ont donné lieu à de profondes transformations du pays, tant à l’intérieur de ses frontières qu’à l’échelle internationale. Quelles sont-elles ?

Depuis 2012, date de l’arrivée au pouvoir de Macky Sall, le Sénégal a cherché à renforcer sa puissance internationale. Un des faits marquants de la politique extérieure du Sénégal a été la visite d’Etat de quatre jours en décembre 2016 du Président Macky Sall en France ; une première depuis le Président Abdou Diouf, en 1992. Cette visite d’Etat a abouti à la signature de plusieurs accords dans les secteurs clés du développement. De même, ces dernières années ont vu se renforcer les relations entre le Sénégal et certaines puissances « émergentes » comme la Turquie, la Russie et l’Inde, ce qui s’est traduit par la mise en place de plusieurs accords et partenariats économiques.

Dans son environnement régional, le Sénégal a tracé depuis plusieurs années une trajectoire exemplaire au sein de la CEDEAO, consolidant son statut de leader régional et contribuant activement aux dynamiques de coopération économique et politique. Président de l’Union africaine, Macky Sall a porté haut les aspirations du continent sur la scène mondiale, faisant du Sénégal un acteur central dans la recherche de solutions aux défis continentaux et mondiaux. Exemple a été donné lors de la crise ukrainienne où Macky Sall s’est attaché à défendre les intérêts de l’Afrique, démontrant ainsi une diplomatie audacieuse et affirmant la voix du Sénégal au nom de la solidarité africaine. Notons aussi que le président sénégalais s’est posé comme l’un des artisans de l’adhésion de l’Afrique au G20. Enfin la sécurisation du Sénégal face au tumulte sahélien témoigne de la détermination du Président Sall à préserver la stabilité régionale, renforçant ainsi la résilience du pays dans un environnement complexe [1].

A l’intérieur du pays, des choix forts en matière d’aménagement du territoire et d’équité territoriale ont été menés, des éléments clés dans la construction d’une nation prospère et équilibrée. Les projets d’infrastructures, tels que la construction de routes, d’autoroutes, de chemins de fer, de ponts, de nouveaux pôles urbains, et d’aéroports, le Bus de Transit Rapide (BRT), le Train Express Régional qui reliera sous peu Dakar et le nouvel aéroport de Diass et d’autres projets programmes tels que le PUDC, le Programme de modernisation des villes (PROMOVILLE), le Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), la constructions d’université à l’intérieur du pays, etc. jouent un rôle fondamental dans l’essor économique et social du pays. Ces investissements stratégiques ne sont pas simplement des constructions physiques, mais plutôt des catalyseurs puissants qui cherchent à transformer l’environnement socio-économique, à réduire l’espace-temps et à ouvrir de nouvelles perspectives de croissance. La réduction de l’espace-temps, résultant de ces infrastructures bien conçues, transcende d’ailleurs les barrières géographiques et temporelles. Les distances sont raccourcies, les marchés deviennent plus accessibles, et la connectivité entre les régions du pays s’améliore. Cela favorise une distribution plus équitable des opportunités de développement, encourageant l’inclusion sociale et réduisant les disparités régionales.

Vous abordez la question des recompositions économiques du pays. Comment se manifestent-elles ? 

Depuis 2012, le Sénégal a entrepris d’importantes recompositions économiques visant à dynamiser la croissance, à diversifier les secteurs clés et à renforcer la compétitivité du pays. La mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) depuis 2014 représente l’une des manifestations les plus marquantes des changements économiques. Ce plan stratégique oriente les politiques publiques vers une transformation structurelle de l’économie, avec des projets concrets dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’industrie, l’infrastructure, l’énergie et les technologies de l’information et de la communication.

Le Sénégal a en outre réalisé d’importants investissements dans le domaine des infrastructures. Entre 2012 et 2024, ce sont de plus de 50 projets pour un linéaire de près de 7000 km de routes asphaltées qui ont été lancés dont 450 km d’autoroutes et 16 ponts. Sans oublier la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako. Outre les transports, l’attention se porte aussi sur la diversification économique du pays notamment à travers le soutien à des secteurs tels que l’agro-industrie. Des initiatives visant à moderniser l’agriculture, à promouvoir l’irrigation et à faciliter l’accès aux marchés ont ainsi été mises en place pour stimuler la productivité agricole.

Parallèlement, le pays a renforcé ses liens avec des partenaires internationaux pour attirer des investissements. Des exemples incluent le soutien de la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales à des projets d’infrastructures et de développement. Le lancement de programmes tels la DER/FJ [2] et l’ADEPME [3] veulent stimuler l’entreprenariat et l’emploi des jeunes. Même chose avec le Programme national de bourses de sécurité familiale (PN-BSF) et le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) qui visent à renforcer les initiatives locales et à créer des opportunités d’emploi. Par ailleursdes réformes ont été engagées pour renforcer le secteur financier, notamment par la modernisation des systèmes de paiement, la promotion de l’inclusion financière et la facilitation des transactions économiques.

Le bilan du président Macky Sall en matière de développement des infrastructures et de programmes de développement au Sénégal est indéniablement bon, marqué par d’importants investissements dans divers secteurs. Cependant, cette avancée positive ne parvient pas à éradiquer la pauvreté persistante dans certaines zones du pays. Malgré les efforts déployés pour assurer une équité territoriale, des poches de précarité subsistent, laissant une partie de la population en marge des bénéfices du progrès. Une critique récurrente concerne d’ailleurs la gestion douteuse et impunie de certaines autorités, mettant en lumière des cas de détournements de fonds, notamment ceux destinés à la lutte contre la pandémie de COVID-19. Ces malversations suscitent légitimement l’indignation de la population, car elles sapent les ressources nécessaires pour faire face aux crises sanitaires, compromettent la confiance envers les institutions gouvernementales et soulèvent des questions sur la transparence et la responsabilité au sein du gouvernement.

Par ailleurs, un autre défi majeur auquel le Sénégal est confronté depuis 2022 est l’émigration clandestine de centaines de Sénégalais. Malgré les avancées économiques et les projets de développement, de nombreux jeunes continuent de risquer leur vie en tentant de rejoindre l’Europe à la recherche de meilleures opportunités. Ce phénomène témoigne des lacunes persistantes dans la création d’emplois durables et dans la mise en place de politiques visant à retenir la jeunesse talentueuse du pays. C’est ainsi que le  27 juillet 2023, le gouvernement sénégalais a présenté un plan de lutte sur 10 ans contre les départs de jeunes cherchant à rejoindre l’Europe de manière irrégulière. L’objectif annoncé est de « réduire drastiquement le phénomène de l’émigration irrégulière à l’horizon 2033 ». En effet la route migratoire des Canaries connaît depuis 2022 un net regain d’activité au départ des côtes sénégalaises avec, malheureusement, son lot de drames.

Quelles relations diplomatiques le pays entretient-il avec ses voisins ?

Le Sénégal entretient de bonnes relations diplomatiques avec ses voisins. La Mauritanie partage une frontière terrestre et maritime avec le Sénégal, et les deux pays ont travaillé ensemble sur des questions liées à la pêche, une industrie cruciale des deux côtés de la frontière. Des accords ont été conclus pour réglementer l’exploitation des ressources halieutiques afin de prévenir les conflits et promouvoir une gestion durable. Les deux pays ont également conclus en février 2018 un accord de coopération pour l’exploitation du champ gazier off-shore «  Grand Tortue – Ahmeyim » (GTA), à cheval sur la frontière maritime mauritano-sénégalaise. Ce gisement de gaz naturel est le plus important en Afrique de l’Ouest. Des accords ont été conclus pour réglementer l’exploitation de ces ressources, favorisant ainsi une utilisation commune et équitable. Cette coopération a renforcé les liens entre les deux pays et contribué à la stabilité économique de la région.

En 2017, le Sénégal a en outre joué un rôle central dans la résolution de la crise politique en Gambie qui a suivi m’élection du président Adama Barrow. Le Sénégal a ainsi offert son soutien en accueillant le président élu à Dakar, où il a prêté serment à l’ambassade gambienne. Cette médiation a été réalisée en collaboration avec la CEDEAO, soulignant l’importance du rôle diplomatique du Sénégal dans la promotion de la stabilité politique dans la région. La construction du pont Sénégambie [4] appelé aussi pont de « Farafenni », attendu depuis des décennies, scelle le renouveau des relations entre les deux pays. Inauguré le 21 janvier 2019, le pont représente un tournant majeur dans la vie des populations des deux pays voisins. En plus du désenclavement de la Casamance, celui-ci va booster les échanges commerciaux, mais aussi favoriser l’intégration sous-régionale à travers le corridor Dakar, Banjul, Bissau, Cotonou, Abidjan et Lagos.

Les relations avec la Guinée et la Guinée-Bissau ont été axées sur la coopération économique et la lutte contre les activités criminelles transfrontalières. Le Sénégal a ainsi cherché à renforcer la sécurité régionale et à favoriser le développement économique dans la région frontalière. Le Sénégal a également été actif dans le maintien de la paix au Mali. Face à la menace qui pesait sur son voisin, le Sénégal a déployé des soldats dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Suite aux deux coups d’État qui ont secoué le Mali, la CEDEAO (Communauté des États d’Afrique de l’Ouest) a imposé des sanctions à l’encontre de la junte militaire au pouvoir. La fermeture des frontières des voisins du Mali qui en a découlé a fortement restreint les échanges avec Bamako (estimés en 2019 à environ 200 milliards FCFA soit  plus de 300 millions d’euros). Le corridor Dakar-Bamako, essentiel dans le commerce entre le Sénégal et le Mali, a enregistré une baisse significative du nombre de camions reliant les deux capitales. Conscient des répercussions économiques néfastes sur le Sénégal, le Président Macky Sall a entrepris une visite officielle à Bamako le 15 août 2022. Cette visite intervient quelques mois après la levée des sanctions de la CEDEAO et a pour ambition le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays.

Vous consacrez à la fin de votre ouvrage un chapitre à l’adaptation du pays aux enjeux environnementaux. A quels risques est confronté le Sénégal et quelles réponses y sont apportées ?

Le Sénégal fait face à plusieurs enjeux environnementaux qui présentent des risques significatifs pour le pays. Parmi ces risques, on peut citer le changement climatique, la dégradation des ressources naturelles, la désertification, la montée du niveau de la mer et l’érosion des côtes, la salinisation des sols, la perte de biodiversité. En outre, l’économie du pays dépend d’une grande partie de secteurs sensibles aux variations climatiques, notamment l’agriculture, l’élevage et la pêche. Les réponses apportées, même si elles ne sont pas encore suffisantes, reflètent la prise de conscience croissante de l’importance de la durabilité environnementale.

Le Sénégal a ainsi fait le choix de diversifier son mix énergétique avec la mise en place de la centrale solaire de Bokhol en 2016, contribuant à augmenter la capacité de production d’électricité à partir de sources renouvelables. Le pays favorise un mix énergétique équilibré, avec 31% de sa production d’énergie issue de sources renouvelables. Le Sénégal participe activement au reboisement, notamment dans le cadre de la Grande Muraille Verte, une initiative panafricaine visant à restaurer les terres dégradées et à promouvoir la résilience écologique. Par ailleurs, la mise en œuvre de projets sobres en carbone est une priorité, avec des exemples concrets tels que la ligne de Train Express Régional et le système urbain de Bus Rapide Transit. Ces projets, opérant à l’électricité, contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Le Sénégal manifeste enfin sa volonté de réorienter les ressources destinées au remboursement de la dette vers le financement d’actions concrètes en faveur du climat. Cette démarche témoigne de la priorité accordée à la mobilisation de fonds pour soutenir des projets climatiques cruciaux. C’est dans cette optique que les autorités sénégalaises ont exprimé la disponibilité du pays à collaborer avec des partenaires tels que le FMI, les pays partenaires, et le Centre mondial pour l’adaptation. Cette collaboration vise à explorer des mécanismes de financement innovants pour renforcer davantage les actions climatiques. Néanmoins, et bien que le Sénégal ait consenti des efforts louables dans la préservation de son environnement, il est désormais impératif de redoubler d’efforts face aux enjeux environnementaux croissants. Les défis tels que le changement climatique, la dégradation des terres et la pression sur les ressources naturelles persistent. Un engagement renforcé dans la promotion des pratiques durables, la mise en œuvre de politiques environnementales robustes et la sensibilisation continue sont essentielles. Le Sénégal doit intensifier ses actions pour consolider les progrès accomplis, garantir une gestion plus efficace de ses ressources naturelles et préserver la biodiversité, assurant ainsi un avenir plus résilient sur le plan environnemental.