Une domestique n’est pas un tam-tam et n’est pas le réceptacle de nos haines et souffrances. : Stop violence

Vidéo vue sur Seneweb du 08/12/2021-une femme violente, qui a failli tuer sa domestique.

Une violence inouïe et des cris au secours stridents     

Que fait du le Procureur de la République, défenseur de nos libertés et de nos droits, protecteur de notre sécurité?

Envoyons tous une plainte au Procureur pour dénoncer et arrêter cette femme, rien ne peut pardonner et justifier cette folle violence sur une employée.

Une vidéo fait le buzz en ce moment sur FB révélée par Seneweb. Un homme est victime depuis 7 années de son épouse violente. Cette femme ne se limite pas à violenter son mari mais aussi sa domestique.

De quoi s’agit-il ?

 La patronne demande à sa domestique de laver un linge, cette dernière lui demande d’attendre demain, et voici ce qui fait sortir de ces gongs la dame.

Une violence inouïe telle un fauve sur sa proie.

*La haine est un sentiment personnel de détestation, d’hostilité ou d’exécration très forte à l’égard de quelque chose ou de quelqu’un. Elle peut conduire à des comportements ou des actes malveillants, voire à commettre des assassinats.-Larousse

*brute · 1. Littéraire. Animal considéré dans ses instincts sauvages. · 2. Personne qu’une violence exagérée, une totale inculture, un manque de sensibilité-Larousse

Une brutalité inqualifiable et je me demande pourquoi le voisinage n’est pas venu au secours de la domestique malgré les pleurs.  C’est à interroger …..

La violence là a émue tout le Sénégal et ce mari qui n’en pouvait plus, a pris le bon risque, de filmer l’ultime scène pour la diffuser, au risque que sa femme lui attribue tous les maux et toutes les conséquences. Le mari était une victime et son épouse l’accusait de tous les maux – Hommes battus ça existe aussi. Stop violence…

Il a dit stop et en nous livrant cette scène abominable je croyais aux gesticulations et pleurs de ces jeunes filles à la vue du couteau, de la lame qui va servir à l’excision. Non c’est une dame qui voulait corriger, voire tuer sa domestique.

Il s’agit d’une tentative de meurtre.

Elle a réussi à plonger la tête de sa domestique dans la bassine d’eau savonneuse et la jeune fille en pleurs «elle va me tuer»,  a réussi en se débattant, à se défaire des «griffes» de la brute.

Au Sénégal et en Afrique, les jeunes filles de milieux modestes viennent en ville, vendre leur force, pour gagner leur vie et nourrir la famille au village.

Gagner sa vie à la sueur de son front et de sa sueur,  Respect  et stop violence…

En Europe ce n’est pas un sot métier (emploi familiaux, aide à domicile, etc) on peut gagner sa vie dans les règles sans que l’employeur abuse. La loi protège.

Au Sénégal, qui pour défendre ces jeunes filles?

Il y a des meurtres cachés, des violences tues, et de pauvres femmes qui se croient fautives, alors que NON. 

En général, personne, sauf des associations des droits de l’homme, des associations de défense du genre. Un fait divers

Ces scènes sont fréquentes dans l’intrafamilial, dans les foyers, domiciles, etc.

La presse en fait ses choux gras et les citoyens s’en émeuvent mais sans plus et on se demande que fait le Procureur de la République.

Il faut dire stop à ces mauvais traitements. Il faut former les domestiques, ENDA TM avait commencer à le faire pour que les « filles» connaissent leurs droits et puissent se défendre.

Il est question de professionnaliser le métier, mais dans nos pays, il sera difficile de légiférer.

Les citoyens, les politiques, doivent prendre la mesure des choses, comme ça été fait dans les daïras, ces violences sur les enfants talibés et suite aux dénonciations et interpellations, les mauvais traitements se réduisent.

Une domestique n’est pas un tam-tam et Stop aux abus.

P B CISSOKO Paris   Franco-sénégalais Paix t justice partout

Ce roman montre et parle des faits divers sur la même question.

A lire  édifiant    une association de femmes qui protège, dans une maison au coeur de Dakar, les femmes-domestiques, victimes de leurs patronnes ou du couple. L’argent permet tout, sauf que là, les femmes ont tenu tête …

LES AMAZONES DE SANGOMAR, KHADY FALL DIAGNE  (UN TEXTE SUR LES DOMESTIQUES-MBINDANES)–L’HARMATTAN

« Le maître et l’esclave ou la liberté reconquise ou la servitude continue-Un pan de cet ouvrage me fait penser à HEGEL ».P B C

« La ville de la Pointe de Sangomar, située dans le pays imaginaire de Sangomar est depuis quelques semaines le théâtre d’une tragédie sociale. L’histoire commence avec un fait divers devenu tristement banal : la mort d’une domestique.

Humiliées, harassées par tant de violences à leur égard, les « mbindanes » décident de lancer un défi à la société : que se passerait-il si elles se retiraient ?

Ce roman entre satire sociale et utopie, mêle réflexions philosophiques et radioscopie sans concession d’une société gangrénée par les inégalités et régie par un système phallocratique ».

Khady Fall Diagne