Un intellectuel en chine

Je suis bien arrivé à Pékin… La capitale mondiale du savoir et des stratégies centenaires.

J’ai seulement posé la question sur quelles sont les principales erreurs stratégiques que commettent les dirigeants africains aux yeux des chinois.

Pour toute réponse, on m’a invité à lire tout ça.

J’ai compris que ma question était bête.

Car une telle question suppose une réponse simpliste comme s’il pouvait exister de baton magique pour résoudre des problèmes aussi complexe comme le développement de tout un continent.

Arrêtez de dire que les dirigeants africains ne font rien, car tenter de donner une réponse simpliste à un problème lourdement complexe.

Nous pouvons critiquer ce qu’ils font pour dire que ce n’est pas assez, mais qui nous dit que c’est ce que nous avons en tête qui est la bonne réponse, puisque cela n’a été expérimenté nulle part que dans nos rêves ?

Et tous ces africains qui se sont improvisés experts économiques des problèmes africains, savent-ils que même après avoir lu tous ces livres, on n’aura appris qu’une infime partie de la connaissance du problème lui-même ?

Le pire dans tout ça est qu’en Afrique, sans avoir lu aucun de ces livres, sans avoir jamais pris une heure de cours d’économie, sans jamais avoir entendu parler d’intelligence économique, encore moins de guerre économique, ils n’ont aucune chance de savoir même de quoi on parle et pourtant, ils ont tous la solution au problème de pauvreté en Afrique. Ils savent même comment devenir riche sans rien faire.

Bientôt ils auront peut-être le prix Nobel d’économie.  Ou je me trompe. Ah j’oubliais : ils n’auront pas ce prix Nobel d’économie parce que les blancs sont racistes. Ça donne bien pour les naïfs noor.

C’est quand même ça la vraie sorcellerie.

Tu n’as jamais appris à nager, mais tu deviens le spécialiste des noyades.

Et que dire des coachs et des influenceurs qui savent tout sur comment devenir riche sans rien faire, comment gagner des montants astronomiques d’argent  en créant des agences de voyage, des plantations de plantain et aucun de ces naïfs dont on lève les fonds n’a l’intelligence de se demander si toutes ces agences de voyages classiques qu’on connaît sont aveugles pour ne pas voir le miracle dans leur secteur.

Et que dire de ceux qui après avoir lu et plagié Pougala et Kyosaki ont subitement des centaines d’idées à la seconde.

C’est à se demander si tous les auteurs de ces livres sur cette tables  ne savaient pas que des africains avaient inventé une nouvelle manière d’avoir cent idées à la seconde sans rien lire, sans se cultiver, sans fréquenter les musées, les foires, les expositions, sans voyager etc.

En tout cas, j’ai déjà commencé à lire le premier livre…

Où je découvre ceci :

Règle n. 1 :

Aucun pays ne peux distribuer à ses populations la richesse qu’il n’a pas transpiré à produire.

Règle n. 2 :

Aucun pays ne devient riche en bradant ses matières premières. L’Arabie Saoudite est ce qu’elle est aujourd’hui pour avoir fait deux choses :

  1. A) créer la guerre du pétrole en 1973 et faire passer le prix du barile de 5 dollars à 43 dollars.
  2. B) Utiliser un stratagème pour nationaliste la société américaine Aramco.

Aucune matière première, aucune richesse du sous-sol d’un pays n’a plus de valeur que celle que les populations de ce pays ont réussi par les recherches et le dur travail, à lui faire acquérir et non laissées aux étrangers.

Règle n. 3 :

C’est la qualité de l’école d’un pays qui le rend riche ou développé et non un quelconque bâton magique. Aucun enfant qui va étudier à l’étranger ne sera jamais déterminant pour le développement d’un pays. Il peut compléter ce qui est fait par ceux restés au pays, mais jamais déterminant. Par conséquent, il est naïf de négliger son système scolaire en comptant sur les systèmes éducatifs des autres pays.

Règle n. 4 :

Inscrivez-vous à la Pougala Academy en ligne sur www.pougala.net la première école africaine de guerre africaine.

Règle n. 5 :

Lire la suite sur www.pougala.net ou choisissez de devenir industriels en vous inscrivant à notre séminaire de guerre économique du mois de mars 2024, sur www.ieg.ovh

Jean-Paul Pougala

Mercredi le 8 Novembre 2023