Nos compatriotes ont du talent et la délégation sénégalaise de l’UNESCO nous régale avec Amélie MBAYE la grande, de passage à Paris

-Golden, Frontières, 1m80, Sakho et Mangane, Monia et Rama, Tears of the sun( Bruce WILLIS), RTS,  ADP, Maitresse de cérémonie, chanteuse,  wath else…..

« J’aime bien jouer les rôles de femme à forte personnalité, battante ; défendre la condition féminine en général », confie Amélie

Quand il veut connaître quelqu’un écoute le.

Quand tu veux cerner un humain tends lui ton oreille et laisse le te parler et écoute bien pour ne pas falsifier ou te faire des fausses opinions

Ne te laisse pas détourner par la représentation, le personnage n’est pas la personne dans la vie concrète.

Voici pourquoi la grande institution de la culture mondiale, à travers la délégation Sénégal a souhaité vivement profiter du séjour d’une compatriote pour lui donner l’occasion de nos parler et de lui poser des questions.

C’est l’occasion de saluer l’Ambassadeur Jules DIOP et sa collaboratrice qui ne cesse de mettre en connexion des Humains et de valoriser nos compatriotes aux talents reconnus ici et ailleurs.

J’ai nommé Mme Paulette CORREIA un pivot à l’UNESCO

Et quand on arrive à lui retirer cette pudeur elle nous dit « nous avons des talents mais ce sont les autres qui en parlent mieux et pourquoi pas nous.

C’est qui, vous me demanderez, mais qui sera l’objet de notre attention, je vous l’annonce : Amélie MBAYE.

La femme aux multiples cordes à son arc et aux tentacules qui se posent à travers le monde et l’univers.

Comme on le dit en philosophie de façon prudentielle, définir, c’est trahir, alors je ne me risquerai pas à le faire mais j’écouterai Amélie qui a des choses à dire des combats à mener et elle se met en scène à travers des séries, le cinéma, la chanson, etc.

Pour trouver toutes ces informations, vous trouverez sur youtube, face book, instagram et ailleurs.

Moi je l’ai écouté, je l’ai salué, je lui ai parlé, et je l’ai lu.

En plus des amis respectables m’ont fait de belles confidences, on dit aussi si tu veux connaitre quelqu’un laisse les bonnes personnes t’en parler, j’ai nommé mon ami le grand amoureux du cinéma africain Gerard MARION de lumières d’Afrique qui avait reçu en 2021 Amélie pour son film Frontières.

Puis Paulette CORREIA, toujours le mot juste pour parler des gens qu’elle apprécie. J’allais oublier deux personnes qui m’ont disputé pour ne pas les avoir informés et invités, mais comment je pouvais deviner que Amélie était tant attendue et aimée. Maintenant je sais et je ferai mieux   rires

Cet évènement à l’UNESCO une occasion de qualité que j’essaie à mon niveau de pratiquer avec les intellectuels de passage en France les écrivains, les philosophes Pr Djibril SAMB, Pr Babacar Babacar Mbaye, Pr Paul Diédhiou, Pr Lamine NDIAYE, Alpha SY les artistes, les gens qui ont des choses à dire, les albinos, etc.

 J’ai cru entendre Amélie dire combien elle est frustrée de voir les préjugés perdurer alors qu’il faut prendre le marteau de Nietzsche pour les casser, pas pour dévergonder la société mais pour être en phase avec la marche du monde. Oui Amélie est fière de son sang, de son travail et de la famille et le dit et le démontre partout.

Son passage à l’UNESCO a confirmé qu’elle est plus une «relationneuse», quelqu’un qui ne s’arroge pas tout ; mais qui ouvre son esprit et son cœur à tout le monde qui veut apprendre, faire pour bien faire.

Du petit écran au grand écran, du Sénégal en faisant un saut un peu partout, Amélie se rend compte des travers de la vie, les frontières artificielles et les difficultés des femmes, les préjugés qui vont avec, le patriarcat, etc. Elle souligne, le fait qu’à travers le cinéma éducatif, on peut ouvrir et casser les codes qui nous enferment et que nous refusons d voir.

Le monde est ouvert et ce qu’on refuse de voir chez nous, nous le regardons chaque jour sur nos smarthphones

Quel paradoxe ?

Pour Amélie, nous avons de talents,  mais il faut aller plus loin et avec la formation permanente on doit y arriver.

Le style est américain, ie pragmatique, ce n’est pas du virtuel, il faut faire I do, il faut réussir.

 Selon elle, il faut se former savoir ce qui se passe derrière et devant la caméra toucher à tout.

Elle ajoute de façon péremptoire qu’il faut savoir lire les contrats.

Les autres viennent vers l’Afrique cherches des acteur s avec des contrats mais quand  on ne sait pas lire les contrats on est perdu, on est sujet à une certaine dérive qui ne dit pas son nom, même si on a un avocat, il faut s’approprier la chose pour pouvoir en parler et comprendre les tenants et aboutissants.

Elle insiste sur la formation, se former c’est exercer sa liberté pour choisir, décider et choisir en connaissance de cause. Au sujet des tabous, Amélie ne s’arrête pas , Il faut utiliser le marteau de NIETZSCHE pour casser ces clichés, ces tabous qui nous ligotent et nous empêchent de nous épanouir.

Le cinéma est un levier de développement et la culture aussi (SENGHOR) c’est pourquoi il nous faut penser à nous former pour pouvoir nous vendre et être sur le devant de la scène par le mérite et la capabilité.

Dans ce monde il faut être formé pour se positionner et décrocher les rôles qui vous seront dévolus.

On ne s’improvise pas acteur ou actrices comme dans beaucoup de pays africains.

Amélie avait travaillé et parallèlement elle faisait du cinéma etc.

 Elle a su s ’organiser. Elle est diplômée de l’université c’est une base pour se retourner. Elle touche à beaucoup de choses, donc elle peut répondre à plusieurs offres. Quand en une personne vous trouver aptitudes recherchées pourquoi aller cher d’autres.

Lors de l’évènement du 29 juillet 2022 a l’UNESCO Paris;  que d’émotions. Un style que je développe, on était debout et les murs étaient habillés des tableaux de Fatou kiné DIAKHATE, une compatriote avec un handicap qui la cloue dans un institut médical. Résiliente elle a fait de sa chambre son atelier. Ces tableaux nous ont accompagnés puis de façon majestueuse Amélie déambulait en maitresse de cérémonie.

Amélie prend le micro avec sa grâce et son maquillage qui commençait à se dérober, mais qu’importe elle sait qui elle tient. Les gens arrivent, les amis de face book, c’est dire que le virtuel se concrétise, les amis invités par Paulette Correia (l’efficacité discrète).

Des personnes de qualité, des gens de la finance –Blaise DIAGNE,  Cécile THIAKANE, Paulette FOTSO, de la philosophie, des écrivains, des jeunes comme Goundo Guirassi (tradition orale africaine), des beautés noires comme Jeanine NDIAYE ;  mais aussi des acteurs et comédiens ; Maimouna Gueye cette autre comédienne actrice franco sénégalaise (cf monologue du Vagin) Mme Dorinne Fepeussi qui se demande, quelle place donner aux personnes vivant avec le handicap.

Il me plait ici de rapporter des propos forts sur l’Etat du cinéma africain : Christian EITAL qui fustige les actrices camerounaises et ivoiriennes qui ne sont pas selon lui, à la hauteur et font trop de bruit- «Allez regarder ailleurs en Afrique.» Là-bas seul le talent parle pour les actrices et Amélie MBAYE et Connie FERGUSON Afrique du SUD sont citées comme modèles de performance et d’efficacité productive.

A l’occasion de cet évènement,  des musiciennes une choriste de Johnny Haliday ( Jerika) et une autre promise à un bel avenir.

Nous avons eu aussi des gens du cinéma, venus soutenir Amélie notamment le fils de Feu Soumanio Vieyra qui est le père du Cinéma africain et sénégalais

Le financeur camerounais d’un film « Le guerrier du Roi » Mr Anicet TOGUE qui croit à la finance dans la culture.

Oui quand on veut on peut aider le cinéma africain à se hisser haut, c’est une volonté et il faut se donner les moyens

Des gens simples venus de Nantes, Tours, du 95, du 95, 75, des invités qui expriment ce que Amélie représente : la diversité  

Il ne faut pas manquer de dire que de plus en plus les gens se penchent sur la santé mentale de acteurs et de leurs familles.

Amélie défend des causes, selon elle, il ne faut pas assigner les femmes dans des rôles, il faut leur donner une liberté d’agir, il est important d’éduquer les cinéphiles ou les spectateurs pour ne pas confondre le personnage et la personne. Une fois sortie du cinéma l’actrice a une autre vie, la preuve elle est capable de jouer une diversité de rôles.

L’actrice joue un rôle pendant un instant T et une autre fois elle jouera un autre personnage, on pourra assimiler l’actrice a un caméléon.

Non aux violences contre les femmes, le sexisme, les tabous, qui nous enferment et nous aveuglent et pourtant, quand nos sociétés refusent de voir, elles regardent ces mêmes choses déniées via leurs smartphones

   Quel paradoxe§

Je ne peux m’empêcher de reproduire ces mots de sagesse de AMELIE lors de ce Meet Up  sur le cinéma sénégalais, pour ne pas trahir son idée géniale et progressiste –nous devons avancer vers le meilleurs et ce meilleurs est en marche » PBC:

« Des talents nous en avons  de très bons mais il faut toujours que nous persévérions dans la formation, afin que nous puissions nous Acteurs, placer notre niveau en hauteur ; quand les gens de l’extérieur voudront travailler avec nous, que nous sachions lire les contrats pour éviter de se faire exploiter  et  il faut insister sur la polyvalence d’où la nécessité d’apprendre ce qui est devant et derrière la caméra….Il faut oser créer, parler avec nos propres moyens, de notre Histoire, notre Culture, nos Traditions au lieu de laisser les gens de l’extérieur venir parler de nos Rois, de nos Reines avec leurs propres Acteurs (EX  Black Panther et ce nouveau film parlant de nos Amazones Africaines avec des Acteurs  Américains comme Viola Davis….. »

Voici un petit laïus sur Amélie qui vient juste rafraichir ce qui est déjà bien écrit par ailleurs sur son parcours.

ameliembaye.com

Ps  Bientôt je présenterai une autre artiste et comédienne, femme de théâtre franco sénégalaise –Talentueuse et engagée dans la cause « Noir n’est pas mon métier  auprès de Aicha Maiga : Maimouna GUEYE ( Mignonne 2020 ; Le flic de Belleville, ,  1ere étoile,  Les Monologues du vagin ( théâtre) Bambi Théâtre sur l’excision;  etc etc

Pape B CISSOKO ichrono.info