Roman Postface de André Julien Mbem
«On ne peut pas fuir ou éviter le mal si horrible qu’est le viol. Une atteinte à la personne qui est destructrice, il est vrai que les efforts faits dans la connaissance, permettent de prendre en charge les victimes et ces dernières aussi construisent des conduites pour continuer à vivre mais, le mal sera toujours là» P B CISSOKO
Johanne a onze ans lorsqu’elle est victime d’agressions sexuelles répétées de la part de son beau-père. Pour éviter que ces actes qu’elle ne supporte plus se poursuivent, elle va s’enfuir du domicile familial en pleine nuit pour se réfugier dans un orphelinat. Mais suffit-il de fuir la scène d’un viol pour en effacer les conséquences ?
«Cette trajectoire existentielle que le romancier a construite pour son personnage principal, à savoir cette capacité à renaître de ses cendres après un passage douloureux par l’épreuve du feu, par les tourments d’un enfer terrestre, est aussi un message d’espoir pour une certaine jeunesse dévoyée. » André Julien Mbem (extrait de la préface)
Romuald ANGOUE NDONG ALLARD est magistrat. Son goût pour la pratique du droit ne lui fait cependant pas oublier sa première passion qui remonte à son passage en classe de sixième : l’écriture. Ne t’inquiète pas maman, je vais bien, est le deuxième roman qu’il publie après Gardien d’un souvenir (éditions NTSAME, Gabon).