Il est temps que l’Afrique parle à l’Afrique et il faut donner à l’avenir son innocence-MFPA-CNC France

LE MOUVEMENT FÉDÉRALISTE PANAFRICAIN S’ACTIVE POUR LA RÉALISATION DES ÉTATS-UNIS D’AFRIQUE-MFPA -CNC France

Paris Samedi 27 mai 2023

Avec son nouveau Slogan : « L’Afrique Doit S’Unir Maintenant ou Jamais »,

60 ans une belle année mais si on regarde en arrière que peut-on voir ? et dire ou espérer en faisant par nous-mêmes, nous tous, du continent noir et de tous ceux qui pensent et vivent le panafricanisme fédérateur de toutes les forces vives et créatrices ?

Un anniversaire est une occasion de faire un bilan pour mesurer tous les moments de l’évolution. Si nos prédécesseurs ont initié cette grande organisation de l’unité africaine, ils ne seraient pas contents de l’évolution et l’état actuel du Continent tiraillé par les autres et pourtant, ils nous avaient donné des outils et des clés.

Les avons–nous perdu, ou avons-nous honte de les utiliser, de les brandir ?

S’il y a eu des progrès, il faut avouer que nous avons aussi plus régressé et je vous dirai comment.

Il faut avoir un regard critique pour construire cette Afrique ambitieuse avec une forte proportion de potentialités humaines et de ressources insoupçonnées.

L’Afrique est un continent riche certaines régions, sont des accidents géographiques tellement le sous sol est riche.

La RDC et d’autres pays en témoignent et le film Black Panthers a montré au monde cette utopie réelle, ce qui a donné à notre jeune une certaine fierté

Mais il faut plus quand je pense aux violences aux guerres depuis des années ou les femmes sont violées, le sexe comme arme de guerre et le silence qui plane quand les autres se liguent pour combattre en ce moment ensemble et récupérer les moments de paix cette paix qui est la condition sine qua non. Pourquoi l’Afrique ne peut parvenir à cette paix, dites-moi pour quoi, et pourtant nos traditions nous enseignent

Sommes-nous aveuglés ou sourds ?

Fanon doit être mal dans sa tombe, ainsi que les autres géants….        passons

Tous ces grands leaders qui avaient compris que nous devions donner notre part dans la mondialisation se retournent dans leur tombe et s’étonnent de notre incapacité à agir dans la conquête ou l’installation de notre souveraineté. Il Y a tellement de maux qui nous assaillent et que nous voyons sans être capable de les corriger au point que nous sommes risibles et quémandeurs

Lumumba le panafricain

Fondateur, en 1958, du Mouvement national congolais (MNC), d’inspiration socialiste et panafricaniste, Patrice Lumumba (1925-1961) devient premier ministre du Congo le 23 juin 1960. Partisan d’une indépendance sans concession, accusé de communisme, il représente rapidement un obstacle pour les Occidentaux et les intérêts miniers.

Notre destin nous échappe et est contrôlé par l’extérieur. Nous sommes formatés pour répondre avec nos ressources aux besoins des autres qui nous exploitent et torpillent nos économies ce qui crée une dépendance asservissante. La jeunesse ici et là, dit non.

L’Afrique des prédateurs, l’Afrique des gens qui coupent les branches sur lesquelles ils sont assis.

L’Afrique a pourtant les moyens de se réveiller, mais elle préfère encore sombrer dans les ténèbres et les intellectuels chargés de nous instruire et d’aiguiser nos esprits sont complices de ces dominations étrangères. Oui cette élite est formée ailleurs et tout est fait pour que ses référentiels viennent d’ailleurs, alors que nous avons dans notre propre patrimoine, des outils pour nous réveiller, pour agir, réagir, construire et nous hisser au sommet.

Dans chaque innovation qui est produite ailleurs il y a un quelque chose qui viendrait d’Afrique.

L’innovation est en marche, certains ETATS investissent dans la jeunesse créatrice, mais elle est insuffisante et circonscrite.

La formation et l’éducation sont en retard.

 Pour vous dire que nos polytechniciens ayant construit un avion, quand les professeurs ont su qui sont les créateurs, ils sont tous descendus de l’avion ; c’est dire le degré de confiance.

Comment ne pas faire confiance à son propre enseignement traduit dans les faits ?  Je vous laisse méditer.

L’africain n’a pas confiance à l’africain et pourquoi donc ? Il faut chercher dans les mentalités….

La covid a été un moment douloureux que l’Afrique ce continent de s jeunes a su faire face mais qu’avons-nous fait pour anticiper.

Nous avons été les bénéficiaires des vaccins produits ailleurs, les produits inventés dans le sol africain ont été suspects, on nous a donné les surplus.

Un don qui les protège. Donner pour que les africains ainsi protégés,  ne pourront pas propager le virus. On disait en philo que le don, gratuit n’existe pas, le don est toujours suspect. S’il est suspect, nous devons prendre la main.

Vous savez comme moi, que nous avons des laboratoires africains disséminées un peu partout, mais sans organisation efficace pour répondre aux besoins sanitaires de l’Afrique toute entière.

Il est temps de s‘organiser et de s’unir pour créer des laboratoires et trouver des remèdes aux maladies de la modernité.

 En clair il faut anticiper et faire de la prospective.

Les forets équatoriaux sont des réservoirs pour créer des remèdes, nos traditions ont des ressources à explorer, la nature est généreuse mais pas pour longtemps.

L’Afrique est la nouvelle poubelle du monde et les espoirs sont assombris.

Heureusement que les mouvements de jeunes disent non, les panafricanistes résistent, mais face aux puissants et aidés par nos élites dirigeantes ces jeunes résistants sont massacrés et réduits au silence.

Il faut penser l’Afrique pour le panser de ses propres maux.

 Les africains des font la guerre, l’exemple de la Tunisie est bien présenté dans nos esprits ce qui a donné à rire aux occidentaux, et à qui profitent ces instabilités.

Quand l’Afrique veut se distinguer de l’Afrique par la couleur l’ethnie ou autres signes singuliers, on se demande le niveau de conscience ou d’aliénation ou de manipulation.

Si nous ne commençons pas à lutter et prévenir les conflits nous seront dans l’incapacité de créer et d’avoir une souveraineté soutenue et dynamique et créatrices.

L’Afrique peut s’en sortir

Il faut éduquer instruire pour éveiller les masses

Il faut chercher dans nos traditions coutumes et modes de vies ce qui pourrait nous aider, il faut mixer tradition et modernité : je pense aux idées de Certains Souleymane Baal, à la charte du mande pour la préservation de, la paix et de l’environnement, éduquer tout le monde et inciter au goût de l’effort.

La construction du citoyen nouveau responsable et conscient que sa présence en Afrique doit le servir et servir l’ensemble.

Il nous faudra lutter contre les pratiques barbares et injustes comme la sorcellerie, les sacrifices humains, la corruption, et envisager toute relation sur la base du respect.

Les choses bougent avec le retour de nos objets d’arts volés et qui inondent les musées du monde mais ce sont des signes

Des pays africains s’organisent et s’assoient à la table des grands pour négocier.

Il y a du travail, et quand je pense à Ahmed Sékou TOURE Thomas Sankar, Kadhafi, etc., on se dit qu’ils avaient un vison incompris.

Si nous relisons Fanon et les autres nous comprendrons que l’urgence est là

L’Afrique doit parler à l’Afrique et l’Afrique doit comprendre qu’elle est dans le monde et tout acte ici aura des retentissements ailleurs, comme l’effet papillon et la Covid vient de nous le démontrer

Rien ne se fera dans l’insécurité, il nous faudra travailler à la paix pour construire cette grande Afrique que nous espérons de toutes nos forces. Les ressources humaines sont là avec une jeunesse qui attend mais aussi qui prend des risques et qui entreprend souvent sans moyens sans guidages.

Comme dit IBC Skia de Mr BADJI qui œuvre dans l’économie sociale et solidaire l’Afrique sera en marche pour une Afrique Meilleure et je dis bien meilleure.

Tout le monde semble d’accord sur fait que le salut de l’Afrique réside dans son unité ou son unification Il est vrai que les africains ont du mal à déterminer une ligne politique directrice, socle du renouveau au plan continental, comme le disait le Pr Yahot dans son ouvrage «Oser la tradition dans la modernité  » l’harmattan

Se battre seul est voué à l’échec, d’oui la nécessité de s’unir, de s’organiser autour de l’Essentiel pour parler un langage commun et fort, face aux interlocuteurs étrangers. Mais pour cela, il faudra créer un citoyen conscient et conséquent qui soutiendra cette dynamique du renouveau

Barack OBAMA lors de son séjour au Ghana avait déclaré en substance que l’Afrique pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes.

C’est une bonne formule qui dit ou nos Etats en sont sans manquer de pointer une grande valeur qui nous fait défaut ‘ celle de l’intérêt général et du bien commun et pourtant dans nos traditions et patrimoines cultures nous les avons et c’était notre socle : solidarité, sens du partage, souci de l’autre, hospitalité, bref, une vie communautaire portagée et dans le respect des normes. Pourquoi aujourd’hui il est difficile à L’Afrique de ‘se réunir pour créer une force.

Cette force sera ce qui nous permettra d’avoir le droit d’ingérence pour saper toute velléité de désordre et de conflits récurrents.

L’Afrique est dans le temps du monde comme le dit Le Djibril Samba et Cheikh Antan DIOP qui disait «L’Afrique découvre l’ampleur réelle de ses emprunts, il peut maintenant se définir de façon positive à partir de critères indigènes non imaginés ; mais réels. Il y a une nouvelle conscience de ses valeurs et peut maintenant se définir de façon positive à partir de critères indigènes non imaginés, mais réels. Il a une nouvelle conscience de ses valeurs et peut définir maintenant sa mission culturelle, non passionnément, mais d’une façon objective, car il voit mieux les valeurs qu’il est plus apte, compte tenu de son état d’évolution, à développer et à apporter aux autres peuples » C A DIOP dans l’Unité culturelle de l’Afrique NOIRE

Oui nous voulons vite une Afrique qui parle à l’Afrique et donner à l’avenir son innocence comme le disait le Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue et construire notre continent sur des bases solides autour de l’Essentiel. La paix la sécurité sont des freins à notre émancipation libératrice, la famine ne favorise pas l’action bonne et juste, il faut nous repenser pour panser notre continent si riche et si divers.

Pour terminer convoquons ces mots puissants du jeune philosophe et maire de la deuxième ville du Sénégal le Pr Babacar DIOP dans son dernier ouvrage «la vocation de servir  paru en Avril 2023 chez Hermann et kala Edition.  Il nous faut sortir de notre indolence intellectuelle afin de créer des concepts nouveaux à partir des réalités concrètes africaines Nous devons promouvoir des façons de penser innovantes et révolutionnaires à partir de la Reconstruction des répertoires de l’émancipation sociale, il faut aussi le faire en partant de la pluralité des savoirs et de conceptions distinctes de la dignité humaine afin d’imaginer une société alternative…

Les sociétés humaines n’ont pas les mêmes réalités et les mêmes trajectoires historiques.

C’est la raison pour la quelle nous doit oser créer nos réalités concrètes, c’est-à-dire bâtir à partir des vertus africaines conformes à la personnalité africaine.

Babacar nous parle du Guelma, qui est une vertu et un comportement dignes, il invite à éduquer le citoyen maître de son destin et de son avenir.

En ce sens dira t’il, Patrice Lumumba. «Le Guelma immaculé, sorti de fleuve Congo, parle depuis des décennies à notre jeunesse patriotique et héroïque dans un testament à la postérité ; sans dignité, il n’y a pas de liberté et sans indépendance il n’y a pas d’hommes libres » in la pensée politique de Patrice Lumumba-1963 Présence africaine.

Soyons en route et marchons pour une convergence des luttes pour le Peuple et le Continent Africain, une Union Politique des Etats pour une Afrique plus Forte et Souveraine.

On a tout dit de mal sur ce continent, Sarkozy et son discours de Dakar, Hegel et l’Afrique absente de l’histoire.

Les grands africanistes, panafricanistes disent que l’Afrique est la mère du monde et elle est dans le temps du monde, qu’on le veuille ou non.

Même si les autres ont fait en sorte que nous soyons aliénés dans nos corps c’est grave mais être aliéné dans la capacité d’initiative c’est pour Césaire repris par le Pr Souleymane B Diagne suffisamment et grave et il faut réagir.

On peut penser à l’allégorie de la montagne du Pr Souleymane B Diagne, comment faire avec un obstacle, on peut chercher dans ses ressources (coutumes et traditions) pour transcender le monde et atteindre l’autre bout, la modernité, etc. Je regarde le futur et je me demande, qu’est ce tableau futur m’impose et je ne dois pas dire, étant donné mon passé et ma tradition qu’est ce que je dois faire ?

Notre faculté d’initiative doit être toujours dynamique pour changer l’ordre des choses.

Merci au mouvement fédéraliste panafricain et ses partenaires pour cette occasion L’Etat fédéral d’Afrique n’est pas une Utopie c’est dans l’ordre du possible et le possible se construit autour du dialogue, sur L’essentiel.

Pape Bakary CISSOKO Philosophe et Conférencier –Formateur Interculturel

En note

Unité africaine An 60   25 Mai 1963 – 25 Mai 2023

« Le Mouvement Fédéraliste Pan Africain (MFPA) et ses partenaires organisent • GMA • graves menaces pèsent sur les États africains, agressés, tour à tour !!!

Les dangers étant réels, seule leur constitution en un bloc uni sera à mesure d’atténuer les risques encourus face aux chasseurs de profit sur le dos des Peuples africains, qui causent l’insécurité et les instabilités constatées dans leurs pays. Le jubilé du Soixantenaire de l’unité africaine est une occasion unique, de réveil et de sursaut pour les filles et fils de l’Afrique, où qu’ils soient, sur le continent et dans la Diaspora, afin de se donner la main pour bâtir l’Afrique de demain, unifiée, forte et solidaire, en voie de défendre l’humanité, plus que jamais, en danger.

Les Africains de la Diaspora côtoient partout, où ils sont, des hommes et des femmes de bien, humains, solidaires, indignés par les actes inhumains exercés à leur encontre. Le MFPA lance un appel à toutes les consciences civilisées dans le monde, et invite toutes les personnes éprises de paix, de justice, à participer à cette Grande Marche pour l’Afrique qui sera organisée dans tous les pays et grandes villes du globe, désireux de manifester leur soutien et leur solidarité avec les peuples africains en quête d’une souveraineté effective pour plus de liberté, de sécurité et d’opportunité.

La plateforme de mobilisation du jubilé est un creuset d’inspiration et d’aspiration, une rampe du projet intégrateur des volontés et fédérateur de toutes les énergies dédiées à l’unification politique de l’Afrique entière, un relais pour l’édification des États Africains Unis (EAU) avant la fin de la décennie 2020 – 2029.

Le train de l’Unification siffle le « dernier appel ». Rejoignez, dans la convivialité du monde solidaire, les fédéralistes panafricains.

Soyez de la Marche pour le sauvetage de l’humanité ! En nous

Contactant à : pafmmfpa@gmail.com