Sénégal : Macky Sall veut mettre fin à la “lenteur” de l’administration publique-Le problème est toujours d’actualité. Lenteur est synonyme de sous-développement

Le président sénégalais Macky Sall a annoncé, ce mardi 2 avril 2019  son engagement à mettre les actions de l’Etats en mode « Fast track » pour face aux lenteurs dans le service public.

« (…) Trop de routine, trop de lenteurs, trop de procédures et de formalités indues continuent d’altérer l’efficacité du service public et de la compétitivité de notre économie » a expliqué le président Sall, lors d’une cérémonie d’investiture pour un second mandat présidentielle.

https://ouestaf.com/senegal-macky-sall-veut-mettre-fin-a-la-lenteur-de-ladministration-publique/

Un pays où demander un document, qui partout au monde ne prendrait pas 1 h.

Au Sénégal tout peut être long et très long mais pourquoi ?

Les concitoyens qui vivent à l’étrangers savent de quoi je parle.

Vous avez besoin d’un acte de naissance vous allez galérer

Autorisation de construire, signature du bail, etc, passeport, CNI, acte de naissance, tout est long

Vous devez passer par un tiers qui voudra un sous pour diligenter l’octroi du papier debeul debeul.

J’ai interrogé des concitoyens du pays

Et voici une réponse

Il y a dans un service une seule personne habilitée à signer.

S’il est malade ou en congé les dossiers vont rester en l’Etat et vous devrez attendre.

Le risque de l’empilement c’est la perte

C’est pourquoi il faut faire des copies à chaque fois

Même l’APIX je me souviens qu’un grand artiste venu investir dans le pays avec des italiens a dû libérer ses amis étrangers qui ne comprenaient pas pourquoi c’était si long. ET pourtant le Président voulait changer les fais

Mais les habitudes on la vie dure.

Cette longueur et lenteur favorisent la corruption ni plus ni moins.

Le citoyen est propriétaire d’un document pourquoi tarder à les lui remettre

Pourquoi ne pas déléguer la signature quand le chef n’est pas là ?

On me dira que personne n’a confiance à personne.

Alors pourquoi travailler ensemble.

Il faut éduquer au civisme et à la confiance sinon c’est le pays qui va régresser.

Je me rappelle que jean COLLIN avait beaucoup œuvré pour l’efficacité du service public.

Le service public doit se discipliner pour soulager les gens qui veulent des papiers.

Dans certains pays faire la queue est une habitude et il faut faire autrement au risque de pénaliser le pays . Trop perdre du temps fait perdre de l’argent au pays.

Pour toucher son salaire le fonctionnaire doit faire la queue , alors qu’on peut virer le salaire à la banque .

Aller à la banque pour déposer ou retirer de l’argent vous perdez une journée.

Vous êtes en urgence vitale à l’hôpital vous allez faire la queue payer avant d’être pris en charge.

On ignore que cette lenteur est source de frustration et conduit fatalement à créer un besoin et ce besoin il faut le régler vite c’est ainsi que les agents  ou fonctionnaires et les « médiateurs-busness man» qui gravitent autour jouent de mains est pieds pour diligenter l’octroi du document officiel moyennant finance. C’est illégal et honteux de plonger les citoyens dans un jeu de corruption.

Oui pour accélérer il faut payer. Que non .. un acte officiel respecte des lois, quand les fonctionnaires font le travail comme il se doit, les citoyens seraient aussi à leur poste et l’absentéisme serait moins important..

L’Etat a mission de recruter pour que les actes soient faits dans les règles.

La France est comme le Sénégal mais si la France peut se permettre un pays tel que le Sénégalais devrait simplifier pour favoriser l’activité.

« A l’heure où les parlementaires discutent d’une simplification des procédures administratives, notre contributeur, Marc Teyssier d’Orfeuil,y voit plus qu’une nécessité, une urgence.

Les sénégalais en ont assez d’attendre. Le citoyen qui refait son passeport guette sa boîte à lettre; l’entrepreneur attend plusieurs mois pour lancer son activité; le maire patiente plusieurs années avant de pouvoir construire des logements sociaux dans sa commune; l’agriculteur qui souhaite fusionner avec une autre exploitation (dés)espère de recevoir les autorisations…

De leur côté, les chefs d’entreprises évoquent le temps perdu à réaliser des démarches administratives qui n’en finissent plus. Ils se découragent à force d’espérer une réponse qui n’arrive pas. Pourquoi la France passe-t-elle son temps à attendre après son administration?

Dans l’administration française et sénégalaise, le délai minimum de réponse s’est transformé en délai maximum!

Les délais deviennent invraisemblables. Industrie, tourisme, agriculture, énergie, immobilier, conseil… des secteurs entiers de notre économie se fragilisent devant tant d’attente.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes: le World Economic Forum*, qui se réunit cette semaine à Davos, du 23 au 26 janvier 2018, relègue la France au 115e rang sur 140 en matière de lourdeur administrative. Selon l’OCDE, le coût de ces délais représente 3 à 4% de notre PIB, soit 60 à 80 milliards d’euros par an.

Il serait bon de connaitre la place des pays africains.

L’administration est la représentation de l’État aux yeux des citoyens

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Dans un monde en perpétuelle mutation, les délais administratifs sont un frein à l’innovation et à la compétitivité de nos entreprises. La réduction de ces délais est le levier d’une administrative efficace par lequel l’Etat peut soutenir les sénégalais dans leurs démarches privées et professionnelles quotidiennes.

Il faut que les députés s’approprient cette question en proposant un  projet de loi « Pour un Etat au service d’une société de confiance« . Le gouvernement apporterait ainsi un nouvel élan économique à la Sénégal

Messieurs les gouvernants, soyez lucides: réduisez les délais administratifs!

Depuis des années, les gouvernements tentent de simplifier les normes administratives. Cependant, le constat est sans appel: l’attente est de plus en plus longue et les délais interminables ».

La corruption est le lit de la lenteur au Sénégal. Chaque citoyen doit se battre pour éradiquer ce fléaux qui est une vraie plaie. Le temps c’est de l’argent , la corruption ne facilite pas les investissement.

Un citoyen du Burundi nous dit ceci dans la presse burundaise et c’est tout le continent qui souffre de ces maux.

Dans certains services, on a su créer la lenteur pour inciter les gens à intéresser les agents de l’administration en vue d’accélérer le processus d’obtention de tel ou tel autre document.

Mais pourquoi corrompre pour une chose à laquelle on a pourtant droit? Certains disent qu’ils veulent gagner du temps.

Effectivement, l’agent qui crée la lenteur administrative veut peser les patients et les impatients, les gens qui détestent la corruption et ceux qui la banalisent et ignorent ses conséquences.

Dans certains services de l’administration publique, les fonctionnaires se présentent et agissent comme des vendeurs de service.

En réalité, ils sont engagés pour offrir, gratuitement ou moyennant un paiement à la caisse d’un montant quelconque.

Mais, il arrive qu’il y ait des confusions entre les deux. Si on cherche un document administratif, la somme à payer, selon le type de document,   est souvent connue.

Dans certains services, on a su créer la lenteur pour inciter les gens à intéresser les agents de l’administration en vue d’accélérer le processus d’obtention de tel ou tel autre document. Mais pourquoi corrompre pour une chose à laquelle on a pourtant droit?

Certains disent qu’ils veulent gagner du temps.

Effectivement, l’agent qui crée la lenteur administrative veut peser les patients et les impatients, les gens qui détestent la corruption et ceux qui la banalisent et ignorent ses conséquences.

Dans le temps, ceux qui se faisaient corrompre se cachaient pour le faire. Ils se cachaient, non seulement derrière leurs collègues, mais aussi leurs supérieurs. Ainsi, il paraît utile de s’appesantir sur les formes de corruption dans la routine des services publics.

On peut retenir alors l’existence de deux types de corruption dans notre administration, à savoir : la petite corruption qualifiée de corruption bureaucratique qui renvoie aux pratiques utilisées par les agents publics pour soutirer de petites sommes d’argent ou d’autres avantages indus auprès des usagers ou vice-versa. Il existe plusieurs termes pour désigner la petite corruption. Parmi les principales expressions figurent : «graisser la patte», «parler bien», «mettre du beurre dans le haricot», «il faut pimenter ma sauce», «l’argent de la bière», «les affaires», «mettre la main dans la poche», «pourboire», «déposer un caillou», «il faut pisser»…

La grande corruption désigne les pratiques conçues dans les services administratifs consistant à abuser de l’autorité publique à des fins privées ou individuelles.

Ces pratiques mobilisent généralement de grosses sommes d’argent ou d’importants moyens en nature. Les principales formes élémentaires de la corruption dans l’administration publique sont les suivantes : les pots-de-vin ou dessous de table, la concussion ou le racket et le détournement des deniers publics.

Alfred Nimbona