Repères – Par Astrid-Aimé

«Le 15 octobre , lors de l »évènement organisé par Goundo GUIRASSI-*Koulmafo  dans le paris 75003, je vois un jeune noir au crane nu avec une barbichette. Oui, l’homme est déjà dans la posture du l’homme qui est libre et qui ose se dire.

Je m’approche et directement je vais voir la 4 même de couverture.

L’auteur me regarde aussi et sans doute se demande qui est cet homme qui prend le temps de lire.

Ce lis sur sa biographie et je vois «philosophe» évidemment je lui demande s’il est l’auteur, il répond oui. Et nous voici entrain échanger jusqu’à arriver à Massamba Gueye et la semaine africaine de l’UNESCO et à Mme Paulette CORREIA. Et là je mesure que j’ai affaire à du lourd, une tête bien faite et des pensées productives Je vous laisse le découvrir » Pape B CISSOKO

Dans un monde en perpétuel changement, à mi-chemin entre essai et récit initiatique, embarquez pour un authentique retour aux sources. Découvrez le parcours d’exil tumultueux et troublant d’un jeune homme en quête d’identité. Au croisement de ses racines africaines et françaises, Repères lève le voile d’un Cameroun empreint de pudeur et de non-dits.

Du rire aux larmes et de surprises en déconvenues, sagesse et déraison s’entrechoquent dans une véritable ode à la résilience. L’auteur, par sa plume incisive et sincère, décrypte sans langue de bois l’environnement qui l’a façonné. À travers sa trajectoire saisissante, Astrid-Aimé tente de répondre à une question essentielle : comment comprendre et s’adapter à une société, quand on ne dispose d’aucun repère ?
Par les pensées d’un père et les réflexions d’un fils, l’art de la narration se met au service du réel.
Un parcours de vie hors du commun et un message d’espoir que l’auteur partage au travers de ce premier ouvrage libérateur.

« Allo, papa ? J’arrive dans cinq jours, ne le dis à personne. — Euh, attends un peu, qu’est-ce que tu me dis là fiston ?!» Onze années, onze longues années que je n’ai pas été dans mon pays natal. La monotonie et la grisaille de cette France, parfois aussi froide qu’une grande partie de sa population, me donnent l’impression de me déshumaniser». Repères c’est un véritable voyage, un retour aux sources, un échange avec cet homme brillant qui fut soustrait à ma vie, lui et cette terre qui nous a vus naître, le Cameroun. Cet ouvrage se situe à mi chemin entre l’essai et le récit initiatique. Par la pensée d’un père, les réflexions d’un fils et à travers une société précisément analysée, l’auteur de Repères nous propose un ouvrage éloquent et poignant.

En 2018 j’ai fait le voyage le plus inspirant et le plus révélateur de ma vie (c’est presque étrange de parler de voyage quand il ne s’agit que d’un retour chez soi). Je me suis souvenu que les conflits qui brûlent en nous doivent être résolus afin d’éviter de sombrer.

De cette pensée, est né mon premier ouvrage, qui, entre narration sociocritique et pensées complexes, m’a poussé à devenir qui je suis (qui j’ai toujours été) ; un libre penseur, un poète de la rue, un écrivain aux origines multiples, du Cameroun à la banlieue parisienne.

Bienvenus aux passionné(e)s de mots et de réflexions..

Et voici l’avis remarqué du Dr Massamba GUEYE rencontré à la semaine africaine de l’UNESCO 2022

Mon cher Astrid-Aimé,
Ce récit est effectivement initiatique autant pour toi l’auteur à qui il a permis de délier sa plume pour libérer sa langue, son cœur, sa raison et ses émotions que pour le lecteur qui est forcément touché par les bribes de vies qui s’y croisent, s’y entrechoquent, s’y enrichissent mutuellement, s’y entre-déchirent aussi pour mieux se forger.
Astrid, tu es un écrivain hors-pair, un conteur fascinant, un descripteur sensible et un homme lucide. C’est le critique littéraire que je suis qui le dit. Tu as un rapport très oralisant avec ce français écrit. C’est le professeur de Français (30 ans de carrière) qui le remarque.
Ton écriture est originale et ta démarche éclectique. Tu n’es pas un enfant perdu d’Afrique qui méprise ses traditions et son patrimoine mais un intellectuel serein qui sait faire la part des choses. Ton roman autobiographique, Repères, est une niche de repères tant pour l’histoire coloniale, la gouvernance de l’Afrique post-coloniale, l’évolution de la France déchirée que l’histoire du mouvement hip hop.
Je viens de boucler la lecture des huit chapitres qui m’ont reconnecté à mon enfance villageoise sénégalaise tout en me reliant à ce Cameroun que j’ai tant parcouru tout en m’ouvrant au monde.
Pour quelqu’un qui comme moi parcourt l’Afrique, ce livre est une évidence. Il devait être écrit, il devait être édité, il doit être lu. Il doit surtout être inscrit dans les programmes scolaires d’Afrique et de France. Le niveau de langue et les références littéraires sont d’une très haute facture et son ancrage multiculturel plaide pour!
J’espère qu’il sera traduit dans les langues internationales et d’Afrique pour que le monde entende la voix véritable de l’Africain initié.
Tu es un belle plume, car tu as une écriture fine, sobre, précise. Tu voyage entre Proust et Mongo Beti mais tu es toi. Authentique! Tu as ton style.
Ce livre est un bel hommage à ton père et à ta mère mais surtout à tous les parents…
Bravo.
Dr. Massamba Guèye

Pour moi c’est compliqué d’avoir un avis construit sur une biographie, car on se retrouve dans l’intimité de l’auteur, qui a bien voulu nous la partager le temps de quelques pages. On retrouve justement ce côté intime dans ce livre, l’auteur nous raconte sa vie avec beaucoup de sensibilité qui ne peut pas laisser indifférent.

Dans Repères, c’est l’entièreté des rapports et du lien que peut avoir un immigré africain avec la France qui est abordée, il n’y a pas un sujet qu’Astrid-Aimé ne traite pas. Il est dès lors facile pour un lecteur Africain, quel que soit son pays d’origine, de se retrouver dans ces pages. Et pour un lecteur qui ne serait pas africain, la force du livre résulte tout simplement dans la sincérité et l’honnêteté des opinions qui y sont formulées.

J’ai ainsi apprécié le côté accessible du livre, dans lequel des connaissances et des ressentis sont partagés sans jamais tomber dans le bullshit intellectuel ou dans des envolées lyriques inutiles

Marie

Comment vous parlez de ce livre ? C’est un récit de vie, une autobiographie. Une écriture singulière portée par une envie, ou peut-être un besoin, trop longtemps contenue et libérée par un retour aux sources.

Le retour aux sources : les retrouvailles avec son père au Cameroun, qu’il n’aura revu qu’une seule fois depuis son départ à l’âge de onze ans. S’en suivent de longues discussions que l’auteur nous rapporte, entre passé/présent, philosophie et culture tribale. Il partage avec nous la façon dont s’est développé le Cameroun, les conflits internes à l’approche des élections, les discriminations jusqu’au sein de la famille pour peu que l’un d’eux soit plus clair de peau (colorisme), les plus pâles étant supérieurs aux plus foncés. Il évoque une enfance difficile et tiraillée entre Bamilékés et Bétis. Élevé tour à tour chez l’un ou l’autre de ces groupes ethniques, membres de la famille, censés prendre le relais de parents absents sans pour autant mettre le coeur à l’ouvrage et commettant des actes qui me semble inqualifiables, il traduit son expérience par une réflexion où l’enfant est au coeur des préoccupations et où le rôle des adultes se veut impliqué dans les bases d’une construction identitaire solide.

Et comme la France fait également partie de sa construction identitaire propre, il retrace son parcours depuis son arrivée à la cité dont l’environnement est bien plus métissé que son pays natal, entre retrouvaille maternelle et pseudo construction d’un nouveau foyer ; le monsieur épousé ayant bien caché son jeu. Le quotidien, au prime abord, heureux, se transforme en cauchemar et la rue, pourtant tout aussi peu sécurisante, l’accueille en mode survie.

Malgré la dureté de la vie, le manque de Repères, c’est avec beaucoup d’humanité et de bienveillance qu’Astrid-Aimé raconte cette tranche de vie. Je me suis étonnée de ne pas ressentir plus de colère ou d’agressivité dans ces mots face à des maux de l’enfance qui laissent des traces indélébiles. Il y a énormément de sagesse et de philosophie dans son texte, de la résilience plus encore ; et du pardon, sinon comment ?

Je ne suis pas sûre de lui rendre justice car ce texte est tellement intime. Alors je terminerai simplement en vous disant que j’ai aimé le lire, j’ai aimé découvrir, j’ai aimé apprendre de lui. J’ai voyagé dans un pays que je ne connais que de nom ou par quelques actualités. Je me suis glissé dans la cité sur laquelle je porte un nouveau regard. Je me suis questionnée et me questionnerai encore. Merci pour ce récit initiatique pour le témoignage qu’il représente.

Bonne lecture
N’hésitez pas à le lire.

Delphine

L’auteur Astrid Aimé présente à la presse son œuvre « REPÈRE »

Par Mike Brad Yvan

C’est dans les splendides locaux du Business 2 Lounge à Bonanjo que les représentants de la presse de Douala, ont été conviés par l’auteur Astrid Aimé, pour la présentation de son œuvre « REPERE », une invitation à un retour aux sources à travers à une formidable immersion au cœur de nos cultures, en juxtaposition à la vie européenne.  

Dans un monde en perpétuel changement, à mi-chemin entre essai et récit initiatique, embarqué pour un authentique retour aux sources ; nous avons découvert le parcours d’exil tumultueux et troublant d’un jeune homme en quête d’identité. Au croisement de ses racines africaines et françaises, « Repère » lève le voile d’un Cameroun empreint de pudeur et de non-dits. Du rire aux larmes et de surprise en déconvenues, sagesse et déraison s’entrechoquent dans une véritable ode à la résilience. L’auteur, par sa plume incisives et sincère, décrypte sans langue de bois l’environnement qui l’a façonné. À travers sa trajectoire saisissante, Astrid- Aimé tente de répondre à une question essentielle : comment comprendre et s’adapter à une société quand on n’a aucun repère ?

L’œuvre REPÈRE sortie le 20 Septembre dernier développe 7 principaux thèmes : transmission et filiation père/fils, spiritualité et tradition, l’immigration, le collorisme, le tribalisme, les travers de la société française, l’indépendance. Cette œuvre de 319 pages, nous amène à reconsidérer notre attachement à notre culture, et d’une autre façon, il présente tout en faisant une différence sans amalgame entre le Cameroun d’hier et la France d’aujourd’hui.

L’auteur nous amène à apprendre à être responsable de nos choix et à reconnaître la place d’un père dans le processus de croissance d’un adolescent : « père absent / manque de repère ». Cet ouvrage ressort de façon détaillée, les conflits permanents entre un fils et son père (folié de jeunesse et sagesse ancienne). Astrid s’inscrit sur la lignée de ces auteurs qui racontent la beauté du monde tout en interrogeant ses travers. De cette assertion, l’auteur déclare : « L’adulte que je suis, jusque-là, s’est construit en grande partie sans père ; certains diront même sans repère. Pourtant, ils ont toujours été enfouis en moi. Sachant se manifester aux moments opportuns, et surtout, me semble-t-il, face aux moments les plus critiques ».

REPÈRE se veut être une œuvre révolutionnaire pour la jeunesse, mais qui marque aussi l’entrée en scène d’un écrivain qui fait ses preuves dès sa première approche littéraire, qui sera à la portée de tous les passionnés de lecture.

Au cours de cette conférence, la chargée de communications du livre REPÈRE, Mme Jennifer Godefroy a présenté de façon détaillée l’œuvre et les différents raccords marquant son originalité. Parmi lesquels : une finition « soft touch », une Préface du Docteur en psychologie, Pierre Duterte. Sur le plan visuel, en 1ère de couverture, l’auteur présente l’image d’un éléphant, qui représente 5 aspects de la personnalité d’Astrid Aimé : mémoire, sagesse, force, patience et imprévisibilité. À la 3e couverture, nous pouvons apercevoir une lune qui est un symbole de contemplation.

Prenant la parole à son tour, l’auteur explique les différentes assonances qui peuvent s’associer au titre de l’œuvre REPÈRE :

  • Le point de repère : départ
  • Le repère qui permet de noter un élément dans le temps : chronologie
  • Une boussole
  • La base, les racines, les origines.

Étant dans l’optique de mettre en exergue l’auto édition qui vise une autre forme de déontologie dans l’art de l’écriture, « Repère » dans son financement a pu compter sur l’appui des 139 contributeurs de ULULE qui ont pu soutenir le projet grâce à un financement participatif à hauteur de 15 000 Euros en 3 Mois.

Enfin, REPERE se définit comme une œuvre révolutionnaire qui fait une ascendance sur la culture camerounaise et qui a eu un gros impact dans la vie de l’auteur. Le souhait de l’auteur est de parvenir à transporter ses émotions dans le cœur de ses lecteurs, afin de mieux les sensibiliser. Une œuvre que nous vous recommandons fortement, bonne lecture !

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