Reconnaissance et gratitude éternelle à la mère feu Fatoumata Diémé, partie trop tôt, de Aziz DIATTA-notre mère à nous, internes venus de loin-Lycée Djignabo de Ziguinchor

A toi Aziz DIATTA mon ami, mon frère et mon promo et à ta famille. PHILO comme elle aimait m’appeler …

La faucheuse est venue et nous a pris notre mère Fatoumata DIEME en ce mois de juillet 2021, à la veille de la Tabaski, est-ce un Signe du destin ?

Toi et moi aimons la discrétion, mais cette fois ci j’ai besoin d’écrire en l’honneur de notre mère, ta maman,  partie ces jours et je suis certains qu’elle est accueillie au Paradis, là où les bonnes âmes, pures et bénies sont attendues.

Perdre un être cher est chose difficile même si nous savons que rien ne dépend de nous.

Ce qui dépend de nous, c’est la capacité à être présent à assister à donner à recevoir et surtout a être Reconnaissant. Oui être reconnaissant manifester sa gratitude est un acte de jom de niité.

« Dolly Demitro, auteure et spécialiste des relations, connaît bien l’importance de la gratitude.

Elle propose une réflexion intéressante sur le sujet:

Si nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui, c’est grâce en partie aux personnes qui ont croisé notre route. Certaines ont fait une grande différence dans notre vie et bien souvent sans le savoir. Elles nous ont influencé à prendre des décisions, à poser des gestes selon les situations vécues afin de nous améliorer et grandir.

Nous gagnons à prendre le temps de nous arrêter et de faire une liste de toutes ces personnes en leur livrant personnellement un message de gratitude, un appel téléphonique, une lettre, un courriel, pour les remercier de ce qu’elles nous ont apporté. »

Autre vision

« Rien ne semble plus simple et terre à terre que donner, recevoir, remercier. Et pourtant, n’a-t-on pas souvent du mal à donner et, surtout, à donner d’une façon appropriée ? Comme il peut être compliqué d’accepter quelque chose, que de difficultés entourent parfois l’action de remercier ! La formule : « merci de tout coeur Penser à cette possibilité « en soi » met en jeu la réflexion philosophique. Chaque jeu a ses règles. Ce qui « règle » la reconnaissance, c’est la relation entre donner et recevoir. Nous nous proposons ici de considérer cette relation, d’abord en général et dans la réciprocité qu’elle implique. Vient ensuite la relation asymétrique entre un donner et un recevoir qui n’entraîne pas, cette fois, de don en retour mais un simple merci. C’est cependant l’attitude de reconnaissance qui retiendra, pour finir, notre attention ; Canada

Le don gratuit, sans arrière-pensée ni attente cette maman a été pour moi une Mère totale Oui nos valeurs sont bonnes si on en abuse pas comme le font certains, hélas.

 

Et me voici en train de me surprendre pleurant, le souffle saccadé, oui mon cœur a accusé le coup et ma respiration en a pris un coup, mon regard s’est perdu dans les méandres du passé pour retrouver ces moments perdus qui ne s’oublieront jamais

Je viens de la perdre, elle qui a tenu, elle qui a résisté au temps et aux épidémies

Elle aimait recevoir et travailler

Elle était toujours en activité

Mais de qui je parle ?

Patientez

Mes parents nous disaient, quand nous donnons et nous accueillons les autres, c’est que nous construisons votre chemin de vie.

Enfant nous ne pouvions comprendre.

Mon père instituteur a reçu et accueilli chez nous, une diversité de gens venus d’ailleurs blancs, noirs, sourgas, marabouts, américains, les indigents, voyeurs sans toit,

Nous voici admis à l’entrée en 6 ème alors il fallait quitter Bignona pour la capitale Ziguinchor.

Nous retrouvions dans cet internat Aziz DIATTA ? alpha SOUARE ? Adama SY, feu Daffé, Sow ,   ETC

Etranger dans cette ville nous avions nos doyens Yaya DANFAKHA, Mandiang, Drame, Barry, Dioussé, Dominique, Baldé, etc

C’est ainsi que Aziz qui avait la chance d’habiter et d’étudier à Ziguinchor et habitant proche nous conduit chez lui le we.

 Sa maman, oui c’est elle dont je veux témoigner

Cela nous suffisait, nous qui venions de Bignona plus proche, et d’autres venaient du Fouta, de St Louis ou de loin très loin.er ici,

Son père, ses frères et sœurs ont ouvert les portes de leur maison si simple mais si généreuse

Cette maman est devenue notre maman à nous tous, on était bien jeunes il faut le dire.

Le papa ce mélomane ouvert et gentil, est celui qui le samedi aimait venir nous voir, pour vérifier sans vérifier ce que nous faisions et c’est lui qui nous avait appris à nouer les cravates.

Il s’était moqué de nous, avant de nous donner des techniques pour faire les nœuds de cravate et Albino est passé maître

Cette maman a toujours travaillé, pour être indépendante et libre avant l’heure, c’est maintenant que je comprends ça comme mes deux mamans du reste qui ont quitté Dakar pour la Casamance en 1968.

Elle était gentille et ferme avec Aziz, alors que le papa donnait carte blanche à Aziz DIATTA le 1 er fils, le seul garçon.

 Aziz avait tout très jeune et bravo à sa famille et il nous faisait profiter de ce qu’’il possédait . Oui d’habitude ce type de garçon unique est radin, mais avec Aziz c’est tout le contraire, à votre avis pourquoi ?

Ses parents lui ont inculqué les valeurs de partages.

 Pour la maman certes, il faut aimer chérir, mais il faut donner au fils les rudiments et outils pour la vie, et elle avait raison, la preuve, notre ami est un promo travailleur et courageux généreux et ouvert

Chez elle on pouvait manger, boire le thé, dormir, rire, danser, etc.

Un vrai havre de paix, une bouffée pour nous qui n’avions pas nos parents sur place.

Partir jeune et être accueilli est une chance que je n’oublierai jamais  

J’aimais bien un plat typique, le kaldou ou ce plat de riz blanc avec des petits poissons de sardine et de l’huile de palme.

Un repas simple mais tellement délicieux.

Depuis mon départ, j’avais perdu de vue cette maman qui m’appréciait tant et c’était réciproque.

Puis quand Aziz a comment à venir en France je lui ai demandé comment va maman notre mère (j’avais pris ma place et Aziz et sa famille ont bien joué le jeu et je les en remercie) puis il me met en connexion avec la mère, et tout de suite, je lui dis maman, Merci pour tout, elle me dit, sama dom nga   cocou dou dara   comment vas–tu toi.

Je voulais pleurer mais j’avais honte et j’ai continué à échanger avec elle, c’était la même dame en plus âgée, mais je ne voyais rien.

Je disais à Aziz, je sais que tu prends soin de la maman, mais s’il te plait fais plus et tout ce que tu peux et sache que je suis partant pour tout ce qui peut lui procurer de la joie et du plaisir à son âge. Le rhumatisme commençait à gagner du terrain. Je lui demande elle va toujours au champs et à la rizière et au champ, Aziz me disait il y a longtemps, oui et je ne sais pas si elle y est retournée depuis avec son âgé.

Je sais qu’elle avait déménagé et que les enfants avaient bien grandi et des décès ont pollué leur existence et c’est ainsi la vie.

Il m’est venu ici l’idée de témoigner de ma reconnaissance t non de ma redevance.

Il n’y a pas longtemps, Aziz dans le panel s’excusait de n’avoir pas rendu visite à certains promotionnaires et que son voyage était rapide, puisque la maman n’allait pas bien.

 Je pensais à cette maman en ce moment-là, je voulais l’appeler et la saluer, mais les occupations ne m’ont pas permis de le faire, hélas.

Je lui disais, il faut te reposer, tu es âgée maintenant et je suis certains que tu n’as besoin de rien, parce que, mon ami Aziz est un enfant béni et qui sait quoi faire.

Quand je décide de faire un geste pour la mère Aziz me dit, Non boy elle a tout.

 Je suis obligé de lui dire cher ami je sais bien que tu es capable, mais ce que je fais ne te regarde pas, exécute et point, en bon sénégalais nourri à la sève de nos traditions, il se tait et me laisse faire.

La maman ne m’a jamais oublié, elle demande toujours à Aziz où est Philo, qu’est-ce qu’il devient ? il est en France, est ce tu l’as vu et ses enfants oui avec la man on rigolait beaucoup, je pouvais faire le clown, d’esquisser des pas de danses. Les sœurs, le défunt frère et la maman se mettaient à m’applaudir et rire quand je blaguais. Ah se souvenir de ces moments traduisent la joie éprouvée et merci à cette famille.

Oui à chaque fois que Aziz peut me rendre visite à Paris avec son cousin, mon voisin proche de 10 kms l’Hay Les Roses, Ousmane Diémé, il le fait et c’est moi qui lui demande de prioriser ses affaires pour ne pas se disperser, le temps c’est de l’argent  

 

Quand on t’a accueilli, ‘ (dayna lay ouf ) donné, écouté, le simple geste de reconnaissance est suffisant et normal.

Un au revoir…Tu es partie trop tôt. Ton sourire et ta gentillesse manquent déjà à tous ceux qui ont eu la chance de te connaître.

Ta demeure est le paradis Sois en paix maman je ne t’oublierai jamais dans mes prières et je serai le frère de tes enfants tu peux compter sur moi

He
Et j’ai crié, crié « Aline! » pour qu’elle revienne
Et j’ai pleuré, pleuré
Oh j’avais trop peine

Je n’ai gardé que ce doux visage
Comme une épave sur le sable mouillé

Et, et j’ai crié, crié « Aline! » pour qu’elle revienne
Et j’ai pleuré, oh, pleuré
Oh, oh j’avais trop de peine

Et j’ai crié, crié « Aline! » pour qu’elle revienne
Et j’ai pleuré, pleuré, pleuré
Oh j’avais trop de peine
Et j’ai crié « Aline! Aline! Aline!
Aline! Aline! Aline! »

Christophe

La musique bouleverse et transporte bien au-delà des mots et n’exige pas d’être comprise, elle demande juste à être accueillie.

Lorsque les paroles viennent à manquer, lorsque les mots sont étouffés par la peine, la musique devient une voie royale pour pallier à l’indicible et vivre pleinement ses émotions.

Louane

Y a des silences qui disent beaucoup
Plus que tous les mots qu’on avoue
Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout

Grégoire

Je ne crois pas au silence
A la peur ou à l’absence
Non je n’y crois pas
Mais je crois que tu es là
Dans mon coeur au fond de moi
Oui ça j’y crois
Et je crois que tu me sers
Comme tu me serrais hier

Oui ça j’y crois
Oui je crois que tu m’embrasses
Que personne ne te remplace
Oh oui ça j’y crois
Et j’y croirai pour toujours

Balavoine

En gardant le sentiment
Qu’ils vivront éternellement
Et simplement

                                             Grand corps malade

C’est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte,
qu’elle crée en nous une présence qui nous rend faible, nous supporte.

C’est ceux qu’on a aimé qui créaient un vide presque tangible, car l’amour qu’on leur donnait est orphelin, il cherche une cible.
Pour certains on le savait, on s’était préparé au pire, mais d’autres ont disparu d’un seul coup, sans prévenir.
On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord, car la mort a ses raisons que notre raison ignore.
Alors on s’est regroupé d’un réconfort utopiste. A plusieurs on est plus fort mais on est pas moins triste.
C’est seul qu’on fait son deuil, car on est seul quand on ressent. On apprivoise la douleur et la présence de nos absents. Nos absents sont toujours là, à l’esprit et dans nos souvenirs. Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires.
Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés, ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n’était.

 

B DIOP

Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :

Ils sont dans le sein de la femme,

Ils sont dans l’enfant qui vagit

Et dans le tison qui s’enflamme.

Les morts ne sont pas sous la terre :

Ils sont dans le feu qui s’éteint,

Ils sont dans les herbes qui pleurent,

Ils sont dans le rocher qui geint,

Ils sont dans la forêt, ils sont dans la demeure,

Les morts ne sont pas morts.

Écoute plus souvent

Les choses que les êtres,

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A dieu mère, je ne t’oublierai jamais  Reconnaissance éternelle  Repos mérité

Ma famille se joint à moi pour te saluer et prie pour le repos de ton Ame au PARADIS c’est là-bas ta place   oui   oui

Philo ton fils «adoptif» qui t’aime tant et te louera toujours en guise de fidélité et reconnaissance.