Pour une action collective : 11 juin 2020-décembre 2021-la question du littoral  au SENEGAL : Tout est bloqué par le Président Macky SALL, mais quelle suite ?

Appel à tous ceux qui sont dans cette situation et se débattent seuls,  l’union fait la force, la justice est là pour tous les citoyens sans distinction.

Si le Président a raison de bloquer, stopper les constructions abusives sur le littoral sénégalais, il n’empêche que les citoyens détenteurs de papiers légaux, signés par nos administrations, doivent savoir à quel Saint se vouer.

Je signale que l’administration en l’occurrence a fait son travail et n’est pas en cause, et j’ai eu de l’aide et de l’écoute, mais la situation les dépasse parce qu’elle dorénavant, réservée au Chef de l’ETAT, il me semble.

La seule chose qu’on peut lui reprocher, c’est de ne pas nous dire ce qu’il en est.

Différentes associations et forums font du bon travail pour freiner les abus, mais, ils doivent aussi penser aux propriétaires pris en défaut et qui jouissent de documents légaux.

Stop et jusqu’à quand, certains honnêtes citoyens ont économisé toute leur vie en France, diaspora et au Sénégal, et au moment où les documents finaux devaient être signés, le couperet tombe et l’attente  se poursuit. Des Non Réponses.

Corniche, Diamelaye Yoff, Anse Bernard etc, etc.   

Il faut trancher, la situation ne peut rester en standby, dans un flou total et une incertitude qui ne se justifie pas.

Une solution doit être trouvée pourquoi ne pas vérifier au cas par cas les terrains qui sont dans le périmètre du littoral (300 m-voire 500 m,  alors pour quoi pénaliser ceux qui sont à plus de 500 mètres de la mer ?)   

Le PERL avec Mr Moctar BA et Atepa GOUDIABY devront nous aider à les aider, c’est ensemble que nous pourrons débloquer la situation qui traine en longueur injustifiée, y a-t-il des discussions, ou en sont ces discussions ?

Pape Bakary CISSOKO propriétaire d’un terrain issu d’un litige foncier pendant 10 ans puis débloqué pour ensuite être bloqué à 11 eme année  juin 2020 sur instruction exécutoire du Président Macky SALL et a juste titre d’ailleurs .

Quelques repères et discussions sur le sujet

Le Sénégal dispose de 700 km de côtes, de Saint-Louis au Cap-Skirring, dont une vingtaine de km constituant la presqu’île du Cap-Vert.

Le processus de littoralisation et de l’urbanisation observé à l’échelle mondiale n’a pas épargné le Sénégal. Ainsi, le pays fait face à une pression foncière très forte sur sa mince bande littorale.

De ce fait, le Chef de l’État a, lors du Conseil des ministres du 11 juin 2020, demandé aux ministres concernés de mettre en œuvre un Plan global d’aménagement durable et de valorisation optimale du littoral national. Ceci peut être un début de solution afin de mettre fin au carnage que subissent les plages.

Le littoral dakarois, une définition aléatoire

L’un des problèmes les plus indécrottables du littoral dakarois vient peut-être de la pluralité de ses définitions. Et donc d’un vide sur les textes. Les écologistes l’analysent comme une zone de transition écologique entre deux écosystèmes. Selon les géographes, il s’agit de la bande de terre située à environ 500 m du rivage. Les aménagistes l’appréhendent comme la bande de terre de 200 m à partir du rivage.

La définition qui aurait pu faire autorité, celle du ministère de l’Environnement et du Développement durable (Medd) reste tout aussi vague. Elle parle juste de façade maritime de six régions administratives du Sénégal et qui s’étend sur 700 km.

« Jusqu’en 1964, les terres du domaine de la mer nous (les Lébous) appartenaient. C’est la loi sur le domaine national qui a tout chamboulé », narre Abdou Diagne, un vieux Lébou du Plateau.

En effet, en 1964, le Gouvernement a mis en place la Loi sur le domaine national (Ldn). Dès lors, les terres que les Lébous n’avaient pas enregistrées dans la conservation des hypothèques étaient d’office considérées comme propriété de l’État.

Depuis plusieurs semaines au Sénégal, des habitants, des collectifs citoyens et des associations se mobilisent contre la multiplication des constructions sur le littoral de Dakar, la capitale. Nos Observateurs dénoncent un accaparement de la corniche au détriment des habitants et alertent sur les conséquences environnementales de ces projets immobiliers.

À Dakar, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer la bétonisation de la corniche. Lundi 8 juin, une pétition a été mise en ligne par une plateforme citoyenne regroupant plusieurs associations engagées sur les questions environnementales au Sénégal. Elle appelle à les soutenir dans le cadre « d’une plainte » contre l’État sénégalais pour garantir la protection du littoral « agressé » et « morcelé » par les constructions.

Pétition sur le littoral

COALITION DES CITOYENS ACTIFS POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ET DU LITTORAL (CAPEL)

Face à la détérioration de l’environnement et plus principalement du littoral, je m’engage en tant que citoyen sénégalais à apporter mon soutien à la coalition des Citoyens Actifs pour la Protection de l’environnement et du Littoral (Coalition CAPEL) dans le cadre de sa plainte contre l’Etat du Sénégal.
En effet, la Constitution du Sénégal du 22 Janvier 2001 révisée par la loi n° 2016-10 du 05 avril 2016 dispose en son article 25-2 que : « « Article 25-2. – Chacun a droit à un environnement sain. La défense, la préservation et l’amélioration de l’environnement incombent aux pouvoirs publics. Les pouvoirs publics ont l’obligation de préserver, de restaurer les processus écologiques essentiels, de pourvoir à la gestion responsable des espèces et des écosystèmes, de préserver la diversité et l’intégrité du patrimoine génétique, d’exiger l’évaluation environnementale pour les plans, projets ou programmes, de promouvoir l’éducation environnementale et d’assurer la protection des populations dans l’élaboration et la mise en œuvre des projets et programmes dont les impacts sociaux et environnementaux sont significatifs.»
Le constat aujourd’hui est que notre littoral continu d’être agressé et morcelé par l’Etat du Sénégal en violation des textes en matière foncière (notamment la loi n° 76-66 du 2 Juillet 1976 portant Code du Domaine de l’Etat interdisant l’appropriation privée des terres du Domaine Public Maritime) et des droits humains des sénégalais (notamment le droit à un environnement sain, le droit aux loisirs, le droit à la libre pratique de la religion, etc.)
En tant que citoyen(ne) sénégalais (e) souhaitant jouir de mes droits d’accès à la mer pour moi, ma famille, mes enfants et la génération future, je signe cette pétition pour exiger la protection de notre littoral et de notre environnement par la justice sénégalaise.

Discussion

Dakar,10 juin (APS)Mackysall a demandé mercredi aux ministères chargés des Finances,de l’Intérieur et des Collectivités territoriales de mettre en œuvre un plan global d’aménagement durable et de valorisation optimale du littoralannonce le communiqué du conseil des ministres.

MOCTAR BA, PRÉSIDENT DE LA PLATEFORME POUR L’ENVIRONNEMENT ET LA RÉAPPROPRIATION DU LITTORAL (PERL).

« Nous proposons huit mesures pour régler les problèmes du littoral »

Les problèmes inhérents à l’occupation du littoral ont suscité de multiples combats chez les environnementalistes. Moctar Bâ, expert-comptable de profession et président d’une des plus grandes associations de défense du littoral, explique, dans cet entretien, les solutions qu’il propose aux gouvernants afin que le littoral soit préservé.

Ps  Unissons nos forces pour avoir des réponses et qu’on nous trouve une solution idoine et juste.

Vos réponse MP