Les tirailleurs ont tiré là où il faut et on les oublie : la force noire durant la grande guerre : Omar SY Magistral

Qu’on demande aux cinéphiles de bouder ce film;  c’est peine perdue le film est une réussite par ses entrées .

Les cinéphiles n’ont pas besoin de directeurs de conscience qui ont du mal avec la vérité.

Le film raconte l’histoire du jeune Thierno, recruté de force dans un petit village sénégalais par l’armée française en 1917, et de son père qui s’enrôle volontairement pour veiller sur lui. Au final les rôles s’inversent, un comble. France 5

« Tirailleurs sénégalais

Créé par Napoléon III en 1857 au Sénégal, d’où son nom, le corps d’infanterie des tirailleurs s’est ensuite élargi dans son recrutement à des hommes d’autres régions d’Afrique occidentale et centrale conquises par la France à la fin du XIXe siècle. Les tirailleurs furent plus de 200 000 à se battre lors de la Première Guerre mondiale, 150 000 pour la Seconde, 60 000 en Indochine. C’est l’une des premières fois que leur histoire est portée à l’écran. « Aujourd’hui, notre génération a besoin de ce récit pour notre construction, de prendre l’histoire, de savoir comment on se construit par rapport à ces deux pays », a déclaré Omar Sy, également coproducteur du film.

« Les générations précédentes n’avaient pas forcément besoin de ce récit là parce que c’était quelque chose de douloureux. Parfois, c’est mieux d’éteindre la douleur avec le silence »

Omar Sy, acteur  à l’AFP

Le cinéma de Choisy le roi était presque plein. Pour vous dire à la fin , il y a eu des applaudissements et j’entendais dire , je reviendrai avec les enfants et d’autres amis.

C’est ce qui se ^passe en ce moment pour ce film qui remet en place des vérités historiques des rapports , des liens  même s’ils sont opportunistes.

La France avait du mail et manquaient de de guerriers alors il fallait aller les chercher dans les colonies pour appuyer les  troupes.

Il est vrai que le recrutement a posé problème . On peut en parler . Cela s’est pas passé dans une certaine violence, certes.

Ce qui est important c’est de montrer ce moment d’histoire pour toute l’humanité , les générations futures de toutes les «races».

Je voudrai ici juste donner mon sentiment sur ce film pour compléter ce qui a été bien dit ou mal dit dans les différentes presses.

Au total un film pédagogique et excellent.

Les blancs sont venus chercher des hommes dans un village peulh, un déchirement. Partir en guerre n’est pas toujours heureus on ne sait pas ce qui arrivera. La famille fera des prières, les femmes s’associeront aux prieres  les enfants aussi. Il y a une sorte de déchirement et de fatalité comme dans tout départ vers l’inconnu et l’incertain.

Ce film a montré que le changement de statut dû aux fait que savoir lire et écrire donne une position.

Le père analphabète devient le subalterne du fils instruit qui a été à l’école des blancs.

Le film ne le dit pas, mais les femmes blanches du villages ou les infirmières ont participé à soulager les tirailleurs. De leurs fenêtres elles saluaient les guerriers et certaines leur donner des cours pour palier le petit nègre , ce français bricolé.

Ces femmes aussi les ont soigné et égayé de diverses manières. Il y a eu de l’humanisme pendant cette guerre et ce sont les villageoises qui étaient en premières lignes.

La solidarité est citoyenne et elle existe, même si personne n’en parle ou presque.

Dans ce film remarquablement bien fait, on voit que le cynisme est partout et l’appât du gain omniprésent même dans les tranchées. Oui il y avait des gens qui profitaient de leur position pour extorquer des biens et des sous aux autres. Pour faire déserter certains militaires chargés de l’approvisionnement avaient mis en place un système de magouille . Ces fugitifs n’allaient pas loin, ils étaient rattrapé et fusillés, hélas. Omar Sy avec son humanisme a sauvé un loup pris en tenaille dans des fils barbelés.

Quand on est en guerre , l’amour n’a pas de frontière et les corps se rapprochent .

L’association Solidarité internationale a monté une exposition et rédigé un ouvrage très complet sur la question

« Rédigé par l’association Solidarité Internationale et ses collaborateurs, cet ouvrage retrace le parcours des forces noires africaines engagés sur les divers fronts pendant la Première Guerre mondiale. Tout en restituant la chronique des événements depuis les royaumes africains jusqu’à l’aube de la guerre 39-45, il permet de découvrir des aspects moins connus : le recrutement des soldats africains, leur vie quotidienne sur le front et dans les camps, leur retour au pays, la place des femmes, le rôle de la langue et de la religion, l’image de l’Africain en France et du Blanc en Afrique. »

Le lecteur découvre le recrutement des tirailleurs, les résistances locales et le rôle de Blaise Diagne ; puis l’arrivée en France et l’instruction des soldats, la vie dans les camps de Fréjus, St Raphaël, du Courneau (près de Bordeaux). C’est ensuite la présentation de l’engagement des troupes coloniales dès 1914, les Dardanelles, Verdun, le Chemin des dames et la défense de Reims en 1918.

Prenant du recul les auteurs abordent les questions religieuses et culturelles, le problème de l’unité linguistique : le français-tirailleur face à la diversité des langues vernaculaires5.
Un chapitre est consacré aux rapports avec les femmes , des camps féminins dans les cantonnements avant guerre aux lettres des tranchées pour les épouses au pays, si difficiles à écrire ou même à recevoir, des divorces aux mariages mixtes avec les marraines de guerre. »

Si ces aspects ne sont pas très développés ce n’est pas une faute l’image ne peut pas tout dire et c’est à nous d’aller compléter nos connaissances. Cet ouvrage est bien fait

Mon ami Aimé Nouma comédien et slameur  aussi a fait un film sur le sujet

Le lecteur découvre le recrutement des tirailleurs, les résistances locales et le rôle de Blaise Diagne ; puis l’arrivée en France et l’instruction des soldats, la vie dans les camps de Fréjus, St Raphaël, du Courneau (près de Bordeaux). C’est ensuite la présentation de l’engagement des troupes coloniales dès 1914, les Dardanelles, Verdun, le Chemin des dames et la défense de Reims en 1918.

Prenant du recul les auteurs abordent les questions religieuses et culturelles, le problème de l’unité linguistique : le français-tirailleur face à la diversité des langues vernaculaires5.
Un chapitre est consacré aux rapports avec les femmes , des camps féminins dans les cantonnements avant guerre aux lettres des tranchées pour les épouses au pays, si difficiles à écrire ou même à recevoir, des divorces aux mariages mixtes avec les marraines de guerre. »

  http://www.fxgpariscaraibe.com/2020/02/le-slameur-aime-nouma-raconte-14-18- « Alassane Diong, jeune acteur qui joue Thierno Diallo, le fils d’Omar Sy à l’écran, avoue avoir entendu parler des tirailleurs « brièvement dans quelques chansons  » plutôt qu’à l’école jusqu’à participer au projet de Mathieu Vadepied. Mais les deux hommes tiennent à souligner que Tirailleurs n’est « pas une leçon d’histoire  », ni une occasion de « pointer le doigt sur quiconque ». « En recherchant ces destins, j’ai envie qu’on prenne tous conscience – et les jeunes générations surtout – du pays dans lequel on grandit et de notre société composée de tous ces gens qui ont une histoire en commun  », exprime le réalisateur qui s’apprête à entamer une longue tournée de projections et rencontres avec des scolaires.

« On n’a pas la même mémoire, mais on a la même histoire », clamait Omar Sy lors de la présentation du film au Festival de Cannes en mai 2022. Et Alassane Diong de compléter aujourd’hui : «  Après avoir vu ce film, j’aimerais juste que les spectateurs retiennent qu’on est tous liés, que notre histoire et nos vies sont indissociables  ».

 (huffingtonpost.fr)

la solidarité est citoyenne et elle existe, même si personne n’en parle ou presque

La solidarité, ce n’est plus une retenue sur salaire ; la solidarité est citoyenne et elle existe, même si personne n’en parle ou presque.

ES FORCES NOIRES AFRICAINES

Avant, pendant et après la Grande Guerre    Association Solidarité Internationale

Préface d’Eric Deroo ; postface du Général Elrick Irastorza

HISTOIRE > PREMIÈRE GUERRE MONDIALE AFRIQUE SUBSAHARIENNE EUROPE

Rédigé par l’association Solidarité Internationale et ses collaborateurs, cet ouvrage retrace le parcours des forces noires africaines engagés sur les divers fronts pendant la Première Guerre mondiale. Tout en restituant la chronique des événements depuis les royaumes africains jusqu’à l’aube de la guerre 39-45, il permet de découvrir des aspects moins connus : le recrutement des soldats africains, leur vie quotidienne sur le front et dans les camps, leur retour au pays, la place des femmes, le rôle de la langue et de la religion, l’image de l’Africain en France et du Blanc en Afrique.

Ont collaboré à cet ouvrage : Joël Broquet, Camille Duparc, Eric Fous, Jean-Paul Gourévitch, Catherine Lahaye, Gilbert Lahaye, Laëtitia Lahaye, Philippe Roudier.

https://clio-cr.clionautes.org/les-forces-noire..

https://www.academieoutremer.fr/presentation-bi…https://www.radiocourtoisie.fr/2022/06/21/libre…