La modernité s’essouffle tant la considération de l’Homme indépendant, autonome, volontaire et décideur a montré ses excès de maîtrise et ses failles. Y aurait-il un autre commencement que la conscience et le savoir ? Ne sommes-nous pas rencontres ? Mais alors tout ne part plus de moi ; il y va de l’autre. La première partie tente d’élaborer une phénoménologie de la rencontre. Mais la rencontre se limite au face à face. Pourrait-elle nous emmener au-delà jusqu’à une reconsidération de la justice, de la politique, de la société ?
La seconde partie présente une articulation entre ces dimensions de notre réalité commune. La rencontre serait alors ce qui permet de penser une société qui n’absorbe rien de nos singularités, et d’envisager la dimension politique à l’endroit d’une vulnérabilité partagée.
À partir d’études en philosophie, en théologie et en sciences de l’éducation, Yves Pillant a eu un cursus professionnel dans le secteur social en s’engageant auprès de personnes dites «vulnérables»
Ce livre est la réécriture d’une thèse de philosophie qui a pour thème la vulnérabilité. L’ensemble de la réflexion prend principalement appui sur la pensée d’Emmanuel Levin