VIVRE AVEC LE VIH-SIDA EN AFRIQUE-Etat des lieux, responsabilités et problèmes éthiques-Basile Ekanga

Couverture Vivre avec le VIH-Sida en Afrique

« On ne doit jouer avec la maladie. En Afrique non a une tradition du secret qui n’est pas toujours bonne pour la société. Quand on est malade, il faut informer son entourage et surtout ses proches, ses épouses ou son époux.  Certaine personnes venues d’ailleurs profitent de l’ignorance des gens pour continuer à vivre comme si de rien n’était alors qu’elles sont contagieuses. On peut être malade et contagieux et avoir une vie sexuelle en se protégeant ( capote, préservatif masculin ou féminin). On connait ce jeune européen venu en Afrique coucher avec plusieurs filles alors qu’il était atteint du sida et il s’en glorifiait sur FB, mais les policiers l’ont arrêté selon les dires. Certains prennent leurs médicaments en cache , détruisent les boites pour qu’ion ne sache pas , etc . On peut vivre avec le sida mais il ne faut pas faire n’importe quoi. Tout comme la tuberculose et les maladies contagieuses, il faut le dire parce qu’il y a des mesures de quarantaine pour protéger les populations. »P B CISSOKO 

Cela fait plus de 30 ans qu’est apparu le VIH-sida sur le paysage des maladies d’origine virale.

L’auteur de ce livre fait un état des lieux de la maladie, et souligne les différents problèmes éthiques qu’elle soulève. Le sida se propage principalement au contact du sang contaminé par le virus.

Lorsque le virus fait son entrée dans l’organisme, il y reste pour le restant de la vie. L’Afrique est le continent le plus touché par la maladie.

Et les femmes africaines présentent des risques très élevés d’infection et représentent 59 % des adultes ayant le VIH-sida. La maladie se transmet principalement en Afrique par des relations sexuelles. Considérée comme une maladie de la honte, les personnes atteintes de sida dévoilent difficilement leur état.

Ce qui réduit étroitement les stratégies à mettre en place pour l’éradication de la maladie. Il n’existe encore aucun vaccin ni aucune cure contre le VIH-sida. Cependant, il existe actuellement des thérapies, surtout des antirétroviraux, capables de réduire la charge virale et de transformer le sida en une maladie chronique.

 Basile Ekanga est professeur de philosophie, d’éthique et de bioéthique. Il est docteur en théologie de l’université de Munich en Allemagne (1995) et docteur en philosophie de l’université de Gand en Belgique (2002).