Eduquer/dresser son enfant et lui apprendre à suivre les règles-Non aux sévices corporelles et psychologiques au Sénégal

Il n’est point interdit d’INTERDIRE : Interdits, règles et sanctions-Permis-autorisé-

Pour des pédagogies alternatives-  Stop aux violences   Non aux silences complices ….

L’interdit au cœur de l’humain

Les règles pour un mieux vivre ensemble

La vie, l’éducation est une préparation à la vie future, l’enfant doit apprendre et comprendre ce qu’il peut faire et ne doit pas faire ….

Pour vivre avec ses parents, ses amis, le voisinage en collectivité il faut savoir se fondre dans le groupe sans perdre sans personnalité son âme. Il faut avoir sa marge de liberté qui ne doit pas entamer l’harmonie du groupe sinon on tombe dans la transgression.

En Afrique on pense qu’il n’y a qu’une solution pour éduquer et amener l’enfant ou la personne sur le droit chemin. Non la frappe démesurée ( on a vu le dos de ce talibé en sang)  les chaines qui rappellent des heures sombres de l’histoire mais aussi l’actualités. Aux USA on a vu un Cherif sans sur son cheval qui a attaché le délinquant comme un chien.

Bref il y a trop de faits violents en Afrique et il faut éduquer les gens à fonctionner autrement.

S’il y a une chose difficile dans la vie c’est bien l’éducation.

Vous savez comment se passe l’excision et les morts qui s’en suivent et qui sont cachées, des vies brisées à cause de cette opération. Je n’aime pas voir cette image où on voit une petite fille tenue par 3 dames la tante ou autres et la fillette, les jambes écartées, entrain de crier au point de perdre toutes ses forces.

Ce maître de coran à le droit de punir, de corriger un enfant qui ne suit pas les règles mais tout doit se faire avec mesure et tact.

La punition doit être mesurée et il y a plusieurs façons de punir.

S’il est vrai que dans nos tradition le concept d’éduquer est accepté a un double niveau « yar »  « éduquer et chicotte », devons-nous suivre cette tradition aujourd’hui  quand on sait qu’un enfant têtu est souvent un enfant en difficulté qui dit autre chose que nous n’avons pas entendu.

Oui comme Alain le disait éduquer c’est dresser l’enfant pour suivre la norme du groupe en vue de pouvoir entrer dans le monde des adultes en devenant une personne. 

  Le dressage est emprunté au monde animal et nécessite de bien connaître l’éthologie mais aussi la personne.

La vie au Foyer-Ardent est loin d’être agréable ; elle est très pénible, comme dans toute éducation de type spartiate

Dans cheikh Hamidou Kane

«Au Foyer, ce que nous apprenons aux enfants, c’est Dieu. Ce qu’ils oublient, c’est eux-mêmes, c’est leur corps et cette propension à la rêverie futile, qui durcit avec l’âge et étouffe l’esprit» dit le chef des Diallobé » C H KANE

Foyer-Ardent» : «Le maître cherche à tuer la vie en toi. Mais je vais mettre un terme à tout cela» ou que ces valeurs traditionnelles «se tiendront encore au chevet du dernier humain». La Grande Royale est en faveur de l’école française, «Le temps est venu d’apprendre à nos fils à vivre. Je pressens qu’ils auront affaire à un monde de vivants où les valeurs de la mort seront bafouées et faillies».

« Les moments étaient nombreux par contre où, poussé dans une colère frénétique par la paresse ou les bévues d’un disciple, il se laissait aller à des violences d’une brutalité inouïe » [7

Soyons précis et voici le texte  du châpitre 1 sur la violence contenu dans certains enseignment coraniques « CHAPITRE PREMIER Ce jour-là, Thiemo l’avait encore battu. Cependant, Samba Diallo savaitson verset. Simplement sa langue lui avait fourché. ·Thierno avait sursauté comme s’il eût marché sur une des dalles incandescentes de la géhenne promise aux mécréants. Il avait saisi Samba Diallo au gras de la cuisse, l’avatt pincé du pouce et de l’index, longuement. Le petit enfant — -avait· haleté . sous la douleur, et s’était mis à· trembler de tout son corps. Au bord _du sanglot qui lui nouait la poitrine· et la gorge, il avait eu assez de force pour maîtriser sa douleur; il avait répété d’une· pauvre voi.X brisée et chuchotante, mais correctement, la phrase du saint verset qu’il avait m:al prononcée. La rage du maître mont.a d~un degré: – Ah! … Ainsi; tu peux évitér les· fautes? Pourquoi donc en fais-tu? … Hein … pourquoi? Le maître avait abandonné la cuisse; maintenaitt il ·tenait l’oreille de Samba Diallo. Ses ongles s’étaient rejoints à travers le ca·rtilage du lobe qu’ils avaient traversé. Le garçonnet, bien qu’il eût fréquemment subi ce châtiment, ne put s’empêcher. de ‘pousser un_ légex: gémissement.·

 J’ai dans mes enseignements donné ce passage pour en faire une lecture critique interculturelle. Personne ne pouvait dire qu’il n’y pas le sentiment de la violence inouïe bien qu’on comprenne l’intention de Thierno. C’est à ce moment aussi qu’une de mes étudiantes me rapporte qu’un enfant a subi de la part de sa maman, pour le corriger ou le dresser la maman lui a fait avaler un piment trop fort, ou de mettre du piment dans le sexe de sa fille dite dévergondée.  Cherchez dans votre entourage et vous y trouverez des faits similaires et vous nous direz ce que vous en pensez.

Oui le corps chez C H KANE emprunté sans doute à Platon est aussi important que l’âme pour la connaissance mais c’est en même temps ce corps qu’il faut tuer (ne pas répondre au sens, aux émotions, aux désirs aux épitumias..) pour libérer l’âme et c’est là que le bât blesse.

Ne peut –on pas revoir la question de la violence partout au Sénégal pour couper avec une tradition séculaire qui est caduque. On peut corriger autrement. Certains instituteurs, certains parents, la police, la gendarmerie, certains maitres coraniques se défoulent sur les enfants comme un animal blessé qui vit sa tragédie.

L’éducation ne va pas sans sanction, petit e tape, punition mesurée.

Toute sanction disproportionnée et trop violente doit cesser dans notre pays.

Les faits divers nous témoignent des horreurs subis dans beaucoup de daïras ou dans les familles et le silence complice est là pour étouffer la vérité au nom du maasla ou du soutoureu.

Le monde a changé les mutations éducatives avec.

Je connais de grands marabouts et maitres coraniques qui ne tapent presque pas et réussissent et pourquoi alors ? C’est parce qu’ils utilisent un outil nommé la pédagogie.

Nous devons oser le dialogue pour changer les comportements et le traitement fait aux enfants et aux femmes et à tout le monde. Il nous faut agir sans violence.

Qui peut rester insensible aux sacrifices humains faits s sur le dos des albinos… etc.   Ouvrez les yeux et sachez que notre continent et notre pays le Sénégal se voilent la face sur beaucoup de choses et il est temps de changer en dialoguant ou en passant par la loi.

 Pour terminer j’ai trouvé dans mes archives des idées éparses sur comment punir ou éduquer.   

Dans la vie, on ne peut pas tout faire, il y a des règles à respecter ! Voici comment éduquer votre enfant et lui apprendre à respecter les consignes et à obéir à l’autorité, parentale ou autre.

Eduquer son enfant : pas facile d’asseoir son autorité

C’est un combat quotidien, répéter, se prendre la tête, etc. Il s’agit ni plus ni moins d’en faire un petit être qui va à la fois respecter les règles de la vie en société et s’épanouir.
« On ne civilise pas un enfant, on lui donne des cadres pour l’aider à se civiliser lui-même, précise la psychanalyste Claude Halmos. Apprendre les lois du monde ne se fait pas seulement avec la tête, mais aussi avec le corps, le cœur, les émotions. L’enfant se construit avec la loi. Elle devient partie intégrante de lui. » Et de remarquer : « On peut avoir des enfants qui ont appris les règles de façon extérieure sans les avoir intégrées intérieurement. A l’adolescence, ces enfants qu’on disait si bien élevés transgressent la loi. »

D’où l’importance de faire appel à la compréhension de votre enfant plutôt que d’imposer des règles qui n’ont aucun sens pour lui. D’obtenir son adhésion plutôt que de le couler dans un moule.

Il ne faut pas brusquer imposer violenter il faut de la pédagogie et de la patience

De lui apprendre à obéir plutôt qu’à se soumettre.L’exercice de l’autorité est rarement une partie de plaisir.

Refuser à son enfant ce qu’il désire, lui imposer des interdits, c’est toujours un peu le faire souffrir. Et aucun père/aucune mère n’aime ça.
« Dans la vie, tout n’est pas possible et c’est frustrant, reconnaît la psychanalyste. Mais c’est aussi libérateur. L’enfant à qui on met des limites va arrêter de vivre dans l’illusion qu’il peut toujours avoir davantage, et donc cesser de se sentir malheureux et mal aimé. Car un enfant qui pense pouvoir sans cesse obtenir plus croit que, si on ne lui donne pas ce qu’il veut, c’est parce qu’on ne l’aime pas. »

 

Si vous laissez faire, vous validez le fantasme d’inceste de votre tout-petit, qui ne connaît plus alors aucune limite… 

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. « Intégrer la loi, ça marche avec l’autonomie.

Eduquer son enfant : donnez- lui l’exemple.

Expliquez à votre enfant que vous aussi, vous avez des obligations des contraintes et la vie est ainsi faite

Vous ne pouvez pas vous promener tout(e) nu(e) dans la rue, ni acheter tout ce qui vous tente.

Vous ne pouvez pas prendre dans le porte-monnaie des

Votre tout-petit acceptera davantage les limites que vous lui donnez quand il comprendra que vous aussi, vous avez des comptes à rendre.
« Un enfant se construit en prenant ses parents pour modèles », rappelle Claude ­Halmos. Le moindre de vos gestes est un message. 

Ne serait-ce que pour la prévention routière, les parents sont montrés du doigt : souvent, ils donnent le mauvais exemple à leurs enfants.

Traverser au rouge etc, doubler, ne pas respecter le code de la route, ne pas mettre la laisse au chien dangereux, dire des gros mots

Eduquer son enfant : faites respecter les interdits

Même si vous avez posé des interdits, il est difficile pour votre enfant de renoncer à la satisfaction de ses désirs. Il a aussi besoin de tester les barrières que vous avez mises en place.

A vous de lui montrer que vous êtes prêt(e) à les faire respecter ! « Un enfant perçoit très bien la détermination et la conviction de l’adulte Expliquez-lui le pourquoi de votre demande une fois (tu n’arraches pas ce jouet des mains de ton frère, c’est à lui de décider s’il veut bien te le prêter), éventuellement deux fois s’il ne semble pas avoir bien compris. On peut répéter et prendre le temps changer de pédagogie (comme un animal qu’on dresse on doit lui apprendre jusqu’à ce qu’il imprime les choses).

A deux il n’a pas compris il s’en tête alors là Il faut être ferme.

( Grand parents et amis  n’ont pas à polluer ce que vous avez installé mis sur place

Mais, soyez ferme : « Tu m’as très bien entendu(e), maintenant tu fais ce que je te demande, un point c’est tout. » Il n’obéit pas ? Vous avez le droit de montrer votre colère. Annoncez ce qui va se passer : « Tu connais la règle, tu seras puni. »

Eduquer son enfant : quelle punition choisir s’il n’obéit pas ?

« C’est à chaque parent d’en décider, en fonction de son enfant.

Il faut bien sûr que la sanction l’embête, sinon elle n’a aucune valeur. 

Il faut aussi qu’elle soit adaptée à la faute, ni trop sévère, ni pas assez. »

Ça peut être tout simplement « maintenant tu vas dans ta chambre » si vous le sentez comme ça. « La punition qui va marcher, c’est celle que le parent se sent capable de tenir, celle qu’il assume en se sentant légitime

Il aime le foot, le karaté, la play station  alors c’est là qu’il faut mettre la punition.

Tu seras privé de foot de basket, de danse   pendant 2 semaines etc.

Si le parent a le sentiment de faire souffrir abusivement son enfant, ça ne marchera pas. Il sera mal à l’aise, il n’aura pas la conviction nécessaire et l’enfant sentira qu’il y a une échappatoire possible. » SI VOUS REAGISSEZ AINSI VOUS NE REUSSIREZ JAMAIS A LUI INCULQUER DES REGLES

Eduquer son enfant : et s’il ne respecte toujours pas les règles ?

Vous avez fixé les règles mais rien à faire ! Votre petit ne les respecte pas. « Un enfant qui transgresse systématiquement peut être un enfant qui rencontre des difficultés qu’il ne parvient pas à dire autrement »,
Si votre petit désobéit en permanence et qu’il fait des bêtises à répétition, prenez le temps de parler avec lui.

Stop à la violence et aux violences et rien ne nous empêchera de poser le problème de de proposer des axes de réflexions. Nos traditions ne sont pas des sanctuaires statiques il y a du bon comme du mauvais il faut prendre le tamis.