TRAPPES, commune républicaine ou « laboratoire islamiste ? »

Au moment ou le Parlement débat de la loi sur la séparatisme, qui au départ devait être celle de l’islamisme, ce qui se passe à Trappes dans les Yvelines est particulièrement inquiétant, même s’il ne s’agit pas de mettre cette ville à l’index. En revanche nous avons sous les yeux en miniature (30 000 habitants) ce qui menace demain l’Hexagone si rien n’est fait rapidement. En posant cette question « Trappes, commune républicaine ou laboratoire islamiste » le maire actuel n’est bien sûr pas en cause, j’en veux seulement à l’influence grandissante, et quelques fois souterraine, de l’hydre de la radicalité.

A l’évidence la précédente municipalité, socialiste, s’est montrée pour le moins complaisante, c’est le moins qu’on puisse dire, avec les associations et autres mouvements islamistes au point de faire dire à l’ancien maire communiste « les socialistes ont échangé la mairie contre une mosquée ». Ceux-ci ont en effet prospéré en toute tranquillité et iquiètent même des habitants de confession musulmane, alors que dire des autres. Cela à aussi conduit Eric Zemmour, dont je ne suis pas un admirateur, même s’il dit souvent des choses justes, à s’exclamer sur le plateau de CNews que  « Trappes est désormais une ville musulmane qui n’est plus régie« . C’est en partie faux si l’on songe que l’actuel maire, Ali Rabeh, étiqueté « Génération.s » proche politiquement de Benoît Hamon, est lui-même menacé de mort et doit être protégé par la police. Récemment encore il à remis à sa place une mère de famille qui réclamait pour sa fille des horaires de piscine différents de ceux des garçons.

Pour autant des évidences s’imposent : Trappes compte plus qu’ailleurs de fichiers S pour radicalisation (400) et comptabilise le plus gros contingent d’hommes partis faire le jihad en Syrie. Ce sont des faits, comme c’est un fait que la seule boucherie qui ne soit pas halal soit éphémère et qu’on la trouve sur le marché. Comme c’est un fait que le professeur de philo Didier Lemaire, qui enseigne au lycée de la ville sur la Paine-de-Neauphle,  a dû être placé depuis plusieurs mois sous protection policière à la suite de nombreuses menaces de mort. Où est la ville qui dans l’histoire irriguait le château de Versailles ?

Mon propos n’est pas de stigmatiser l’Islam, deuxième religion, voire la première dans notre pays, et encore moins les musulmans, près de dix millions en France, mais l’islamisme et sa pénétration, ouverte ou rampante, à tout niveau dans notre pays, dans l’administration, l’école, la police, les associations, etc. Mon propos vise à dénoncer certains comportements vestimentaires, alimentaires, ou encore l’accès pour les femmes aux piscines municipales dans certaines cités.  On laisse ainsi s’installer un communautarisme dangereux dans ce pays. Communautarisme qui se propage d’autant plus facilement qu’il est interdit d’établir des statistiques ethniques, afin de savoir « qui est qui », et « où », au prétexte que ce serait du racisme. Ce n’est pas sérieux !

Nous attendons seulement d’eux qu’ils acceptent les lois de la République, en particulier la laïcité, et non celles de la charia, et qu’ils s’intègrent à la société française, en refusant toute forme de séparatisme. Nous attendons aussi de leurs imams qu’ils parlent et prêchent en français dans les mosquées et qu’ils ne soient pas inféodés à une puissance étrangère, Maroc, Arabie Saoudite ou Turque, pas plus que financés par elle.

Il est quand même inquiétant d’entendre des réfugiés algériens, ou iraniens, dire qu’ils découvrent, et vivent, en France une situation qu’ils pensaient avoir oublié en quittant leur pays. Et qu’ils sont très inquiets de l’évolution des choses. Nous n’entendons pas en ce qui nous concerne vivre un scénario à l’Algérienne ou à l’Iranienne, et devoir à notre tour nous exiler à l’étranger. Il nous faut tout faire pour pour nous en préserver car le risque existe réellement. Le nier serait être aveugle, ou complaisant, ou pire encore, complice de ceux qui cherchent à nous imposer leurs règles Moyenâgeuses.

Ce qui se passe aujourd’hui à Trappes doit nous alerter car à l’évidence certains ennemis de la République ont décidé de faire de cette commune un « laboratoire islamiste » et nous ne saurions l’accepter car c’est notre modèle démocratique et républicain qui est en jeu ainsi que nos valeurs humanistes.

Jean-Yves Duval, directeur Ichrono et rédacteur en chef pour la France de Diasporavision