TICAD 7, que l’Afrique arrête de mendier auprès de l’occident

Du 28 au 30 août s’est tenue à Yokohama la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, l’objectif étant le renforcement des liens économiques entre l’Afrique et le Japon.  Lutter contre la piraterie maritime au large du Golfe de Guinée, implantation d’une usine de montage de véhicules Toyota à Abibjan ont été autant d’exemples de coopération discutés au cours de cette 7ème édition.

Mais rien n’est jamais parfait dans le meilleur des mondes et un certain nombre de participants ont dénoncé, une fois de plus, une réunion de la mendicité. Et de demander que l’Afrique devienne une destination attrayante « pour les investissements afin qu’elle arrête de mendier« . C’est un peu le sens du message délivré par le professeur Makau Mutua, président du conseil d’administration de la commission kényane des droits de l’homme. Un message de cet agrégé en droit largement repris à Yokohama.

La femme africaine avenir de l’homme

La coopération mise en place depuis les indépendances semble avoir atteint ses limites à l’image de ce slogan : « la main qui reçoit est toujours en dessous de celle qui donne ». Le G7 qui s’est tenu il y a quelques jours en France, à Nice, sous l’impulsion du président Macron et en présence des pays occidentaux les plus riches de la planète a été confronté au même problème. Beaucoup de belles intentions de la part de ces dirigeants en faveur notamment de l’émancipation de la femme en lui permettant une scolarisation plus facile, un accès à la création d’entreprise mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres.