Sonko serait–il ; un autre Socrate ; nos juges sont forts, n’est-ce pas ? Kocc avait-il raison : Buur dou Mbokk—

Rappel «Corruption de la jeunesse : L’infraction expliquée

byLequotidien

Le Code pénal définit en son article 324 alinéa 2 l’infraction de corruption de la jeunesse. « Quiconque aura attenté aux mœurs en excitant, favorisant ou facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou l’autre sexe au-dessous de l’âge de vingt et un ans, ou, même occasionnellement, des mineurs de seize ans » stipule le code.

-Corrompre est ce manipuler, n’est-ce pas insulter cette jeunesse qui est devenue différente et veut choisir ses représentants , Les temps sont dynamiques et voyons la configuration du dialogue national. Un semblant de maintient de la tradition, seuls les anciens ont droit à la parole. Ce temps est révolu même si on peut faire des concessions, mais les jeunes sont ouverts au monde et voient comment fonctionnent ce monde économique et du pouvoir et par conséquent, il veut prendre sa place. Dans l’exercice de la vérité, l’âge ne doit pas compter, ce qui compte c’est la capacité de dire le réel et de se prononcer face à ce réel , clivant, pesant et cassant.

Je ne pense pas que cette jeunesse, à l’instar des jeunes de l’Iran, de la Tunisie, et d’ailleurs, sont corrompus et immatures pour être entrainés voire embarquée dans des conflits. PBC»

« Bideew

Film Le roi et la servante

“Buur du mbokk” est une des citations les plus connues de Kocc Barma Fall qui fut certainement le plus grand penseur et philosophe sénégalais.

Cette maxime peut être traduite littéralement par « Un roi n’est pas un parent » ou tout simplement en paraphrasant George Raymond Richard Martin, « Les rois n’ont pas d’amis, seulement des sujets ».

C’est ce que vient de découvrir Sàmba Xujja Njaay, servante du roi, qui, après des années de bons et loyaux services, s’est vue infligée le châtiment suprême par le souverain du royaume »

Je vous donne ici des extraits pour comprendre

Comment Socrate se défend-il contre ses accusateurs ? En philosophe, et en aucun cas en orateur politique. Il prévient ses auditeurs, ses juges, dès le commencement de son discours : il ne s’adressera pas à leurs sentiments mais à leur raison, il ne jouera pas sur les opinions dominantes mais partira en quête de la seule vérité. Sa parole n’est pas « habile » mais « véridique ».

Quelle est la théorie de Socrate ?

Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d’elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l’excellence excellente, en vue de faire le bien.

Pourquoi Mélétos Accuse-t-il Socrate ?

Plus précisément, son accusateur, Mélétos, lui reproche trois choses : ne pas reconnaître les dieux de la cité, avoir introduit de nouvelles divinités à Athènes et corrompre la jeunesse. C’est de cela que Socrate doit répondre.

Une société du face-à-face

Les Athéniens sont des méditerranéens : ils vivent dans l’espace public, à l’agora notamment, la place centrale où se tient le marché. Tous les jours, ils se rencontrent, discutent. Ce mode de vie extérieur, associé à la taille limitée de la cité, donne aux citoyens athéniens le sentiment fort d’appartenir à une même communauté. Ils semblent se connaître les uns les autres, si bien qu’on a pu parler, pour qualifier la société athénienne, d’une « société du face-à-face ».
De fortes tensions sociales

Pourtant, malgré cette vie urbaine presque communautaire, des tensions importantes divisent les citoyens en 399. Un conflit profond se maintient en particulier depuis plusieurs années entre un « clan » aristocratique, composé des vieilles familles de la noblesse athénienne (dont Platon fait partie), et un « clan » démocratique, composé des citoyens les plus simples et de leurs défenseurs. Lors du procès de Socrate, c’est aussi ce conflit qui se joue, car les jeunes gens que le philosophe est accusé de corrompre sont, pour la plupart d’entre eux, d’ascendance aristocratique.

Socrate contre les « on-dits »

Mais avant de répondre à Mélétos, lui qui est la cause directe de sa présence devant l’Héliée, Socrate commence par se défendre des on-dits qui courent sur lui depuis plusieurs années et qui, selon lui, sont l’origine véritable, mais insidieuse, de son procès. La rumeur est bien plus sournoise que Mélétos, Anytos et Lycon, car elle est anonyme : on ne peut pas discuter avec elle, la mettre face à ses incohérences et la faire taire. Socrate, habitué à l’entretien en face-à-face, déplore cet anonymat de la foule rumoreuse : « il me faut tout bonnement me battre contre des sortes d’ombres en prononçant ma défense, et réfuter l’adversaire sans que personne ne me réponde. »

Que disent ces rumeurs urbaines à propos de Socrate ? Elles font de lui un « penseur des phénomènes célestes », un « découvreur de tous les mystères souterrains », un savant homme « qui d’une mauvaise cause en fait une bonne », une sorte de magicien de la parole et de la pensée qui amène ses disciples à ne plus avoir les dieux de la cité « en usage ». La rumeur accuse-t-elle Socrate d’être athée ? Pas vraiment. Il s’agit plutôt d’un manque de respect des usages collectifs en matière religieuse.

Pour comprendre ce reproche il faut avoir à l’esprit le rôle politique central que jouent les rites religieux au sein d’Athènes à l’âge classique : ils participent, au même titre que la guerre, les impôts, les lois, au bon développement de la cité. Ne pas s’y soumettre, c’est mettre en danger la vie commune. Socrate, par son excentricité, met en danger ses concitoyens.

Socrate, un ami de la sagesse

Un trait qui semble caractériser Socrate au plus haut point est son originalité, voire sa marginalité. Il est différent de la foule, du commun des hommes. Même au sein des « professionnels de la parole », il se distingue. Il n’est pas un de ces sophistes, éducateurs qui enseignent aux jeunes privilégiés « l’excellence propre à l’homme et au citoyen » : lui, Socrate, ne demande jamais d’argent à ses auditeurs et, surtout, il prétend ne rien savoir et se contente de poser des questions.

Mais ce qui le distingue de tous les autres hommes, c’est avant tout sa sagesse (sophia), une « sagesse humaine », mesurée, et non la sagesse plus qu’humaine que prétendent posséder les sophistes. La sagesse socratique est humaine en ce qu’elle est en quête de ce qui est beau et bon (kalon kagathon) pour l’homme. Elle est donc doublement humaine : dans la finalité qu’elle vise – la beauté et la bonté humaine, c’est-à-dire la vie juste et morale – et dans la situation qui est la sienne – l’ignorance, la recherche, la quête. La sagesse socratique est sagesse ignorante en quête du bien humain.

Quand la Pythie de Delphes affirme que Socrate est le plus sage de tous, ce n’est pas en raison de son érudition mais parce qu’il est le seul à savoir quelque chose d’essentiel, le seul à connaître l’unique chose qui soit véritablement accessible à l’homme : il sait qu’il ne sait rien (voir ici un article). Le premier savoir philosophique, la première sagesse humaine, est donc de nature réflexive(sur cette nature réflexive de la pensée philosophique en son origine, il est possible de lire l’Alcibiade Majeur de Platon, qui a pour thème le fameux « connais-toi toi-même »), il s’agit d’une prise de conscience de sa propre ignorance.

Socrate en conclut ainsi que seul le dieu est sage : « il y a des chances pour que dans ce fameux oracle, Apollon veuille dire que la sagesse humaine a bien peu de valeur, et même aucune ». Pour autant, malgré ce peu de valeur, malgré cette pauvreté de la pensée humaine, elle mérite tout notre respect et tous nos efforts, car c’est en se mettant à son service que l’homme resplendit dans toute son éminence et sa dignité, si pâles soient-elles.

Le procès de Socrate permet de caractériser la parole et la pensée philosophique

La force de vérité de la parole philosophique

Après avoir répondu aux accusations de la rumeur, Socrate s’adresse à son accusateur direct, celui qui le porte aujourd’hui devant les jurés de l’Héliée, Mélétos. Avec une facilité insolente, et en l’interrogeant directement, Socrate montre les incohérences des chefs d’accusation retenus : comment Mélétos peut-il s’inquiéter de la corruption de la jeunesse, lui qui est complètement indifférent aux questions éducatives ? comment peut-il affirmer que Socrate est athée tout en prétendant qu’il croit aux démons, eux qui ne sont autres que des enfants de dieux ?

La sentence socratique tombe rapidement : « il est clair pour moi que cet homme [Mélétos] se contredit lui-même dans son acte d’accusation. » Le regard et la parole philosophiques dévoilent les contradictions cachées d’un discours, ils jettent une lumière crue sur ce qui demeurait flou et incertain.

Ainsi Socrate conclut-il son plaidoyer : « c’est cela qui me fera condamner, si vraiment je suis condamné : non pas Mélétos ni Anytos, mais la calomnie et l’envie du grand nombre, qui ont déjà fait condamner beaucoup d’autres hommes de bien et qui, je pense, en feront condamner encore ; il n’y a pas à craindre que cela s’arrête à moi. » Les défenseurs de la justice et de la vérité qui suivront Socrate sont prévenus…

Réveiller les Athéniens de leur sommeil

Avant de laisser aux jurés le soin de délibérer, alors qu’il remarque peut-être que la clepsydre lui laisse encore un peu de temps de parole, Socrate envisage la possibilité que sa vie soit en jeu dans ce procès, comme s’il avait une soudaine prémonition de ce qui le menace. Pourquoi semble-t-il si désinvolte et insolent devant ses juges alors que ceux-ci détiennent le pouvoir d’exiger sa mort ? Il ne faut pas se préoccuper de « calculer ses chances de vivre et mourir », répond-il, mais examiner une seule question : « cette action est-elle juste ou injuste, et est-elle l’œuvre d’un homme bon ou mauvais ? »

La pensée philosophique n’est pas une pensée calculatrice, pensée commerçante qui soupèse le probable, elle est une pensée radicale qui cherche, inlassablement, l’unique bien, et qui tranche en conséquence. Socrate se présente comme un soldat qui doit tenir son rang, il est un hoplite au service du dieu : pour lui, « craindre la mort n’est rien d’autre que croire être sage tout en ne l’étant pas ; car c’est croire qu’on sait ce qu’on ne sait pas. » Quelle est la mission qu’a reçu du dieu le soldat-Socrate ? Réveiller les Athéniens, ses semblables, de leur sommeil.

L’excentrique philosophe qui assaille de questions ceux qu’il croise à l’agora est comme un taon envoyé par le dieu pour réveiller le gros cheval assoupi qu’est la cité athénienne. Tuer d’une tape le taon est chose simple… mais c’est retourner au sommeil.

Je suis à la disposition du pauvre comme du riche sans distinction. Je suis un homme donné à la cité par la divinité : demandez-vous s’il est humainement possible de négliger, comme moi, tous ses intérêts personnels, depuis tant d’années déjà, et cela pour s’occuper uniquement de vous, en pressant chacun de vous de devenir meilleur.

Les Athéniens sont-ils prêts à perdre ce taon, certes désagréable, mais qui les pousse à la vertu ?

Le procès de Socrate : la condamnation

Un exercice de la pensée ici et maintenant. Le monde a changé et rien ne sera plus comme avant. On ne peut pas soumettre un peuple au nom de la force qui n’a jamais fait loi.

Stop injustice

Stop Violence

Maintien de l’ordre

Les secours sont en vacances ou quoi ?

Les enquêtes seront nombreuses et difficiles, mais la vérité doit être dite et cela prendra le temps qu’il faudra . Paix au SENEGAL