Entre la « Miss Maggie » que chantait Renaud et la compagne d’Eric Zemour, il y a plus d’un point commun, à commencer par le courage et la volonté. Et ce n’est pas sans raison que cette dernière a fait ce week-end une entrée remarquée dans le sondage publié par « La Tribune du dimanche », avec près de 6,5% des intentions de vote pour les élections présidentielles de 2027.
Sarah Knafo pourrait-elle être demain une nouvelle dame « à la main de fer dans un gant de velours », celle qui rendrait à la France sa fierté nationale ? Dans la société qui est la nôtre aujourd’hui, sur administrée, surimposée, gouvernée par des médiocres, Sarah Knafo, qui fait chaque jour la démonstration de ses qualités intellectuelles brillantes, de sa connaissance des dossiers économiques et financiers, de son énergie, de sa volonté, de sa vision de l’avenir et de son amour du pays, pourrait-elle être, dans deux ans, la femme providentielle qui redonnerait espoir à toute une nation ? Aujourd’hui outsider, et compagne d’Eric Zemmour, elle inverserait alors l’ordre établi au sein du parti « Reconquête » et deviendrait un recours pour relever la France des errements de dix ans de macronisme. L’existence, assez facétieuse, nous réserve parfois des surprises de taille et périodiquement au cours de son passé notre pays nous a habitué à sortir de son chapeau des personnages insoupçonnés qui ont forgé son histoire. Telle est la magie de la vie politique. Souvenons-nous de ce que chantait Georges Brassens … »Tout est bon chez elle, il n’y a rien à jeter ». Dans le paysage politique actuelle cette jeune femme fait figure d’exception face à tous ces caciques, ces vieux chevaux de retour au pouvoir depuis trente ou quarante ans, le bon sens est sa boussole et le courage sa colonne vertébrale.
A 32 ans, cette députée européenne, magistrate à la cour des comptes , diplômée de sciences po et de l’ENA, pourrait-elle alors incarner le rôle d’une nouvelle Jeanne d’Arc terrassant le dragon, la première femme française à occuper le fauteuil élyséen, coiffant au poteau les candidats masculins donnés favoris et contrariant tous les scénarii des états-majors et autres chapeaux à plumes des partis politiques ? Corneille ne fait-il pas dire à Rodrigue dans le Cid : « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années ». Elle en a incontestablement le talent, reste au peuple français à l’adouber par le suffrage universel, un peuple souvent anxieux et décliniste, prompt à se résigner, mais capable de déjouer les plans les mieux établis lorsque se joue le destin de la France, et qu’il n’y a plus d’échappatoire possible. 2027 sera l’un de ces rendez-vous !
En son temps, Margaret Thatcher avait réussi à faire plier l’omnipuissance des syndicats anglais, Sarah Knafo possède, elle, la trempe nécessaire à stopper la progression de l’islamo-gauchisme, redonner sa souveraineté à notre pays face à la technocratie bruxelloise et redorer le blason de notre politique étrangère devenue au fil des années stérile et impuissante, en élevant le ton face aux dirigeants algériens qui n’ont que mépris pour la France. Il y a gros à parier également que sa main ne tremblerait pas à l’heure d’instaurer dans le pays un cordon protecteur face à l’insécurité et aux violences quotidiennes qui polluent les villes et les banlieues, et pourrissent la vie de millions de nos compatriotes.
Sarah Knafo a deux ans devant elle pour construire sa légende et entrer dans l’histoire, avec un grand H, un défi à sa mesure. Les paris sont ouverts, faites vos jeux, et si son avènement ne devait pas être pour demain, il adviendra, n’en doutons pas, dans un proche avenir.
Jean-Yves Duval, journaliste écrivain

