Nos jeunes ont du talent et la FESSEF met en lumière Nafy NDIAYE *afro cake designer-pâtisserie –Kori Doré

 C’était lors de la caravane du 28/05/2022, halte à Paris 11 en présence de personnalités venues du Sénégal  et de France.

Du beau monde, des jeunes bien outillés qui se retrouvent et des offres d’accompagnement qui soulagent et apaisent les inquiétudes.

L’entreprenariat a un avenir ici et ailleurs, il faut oser et se donner les moyens, se former et se motiver.

Concilier le goût et l’esthétique voici ce que nous propose Nafy NDIAYE. Elle crée de mains de maître, la marque Kori Doré, qui fait du «bruit » et continuera d’en faire si nous voulons bien la supporter, l’accompagner dans son développement.

Afro chic concept store.   Elle innove, ose et se démarque par son originalité.  Ses créations sont de toute élégance, tout Homme sain tombe sous le charme de cette esthète qui a les reins solides et la tête haute. Oui il faut s’armer pour s’imposer  et convaincre. Elle a tout pour….  

La FESSEP a choisi de mettre en lumière des entrepreneurs issus de la diaspora, pour démontrer par l’exemple, que tout est possible et il faut de l’envie, de la méthode, des moyens, des outils et du soutien pour réussir. Unis, nous réussirons. 

Arrêtons-nous, pour digresser un peu Afro cake designer, regardez la touffe de cheveux de Nafy et en la voyant avec son teint d’ébène à rendre jalouses certaines, cette jeune femme marque par son élégance et son charme distinguée sans forcer le trait.   Senghor apprécierait et dirait  il y a chez cette créatrice un nescio quid qui invite à la dé=gustation…

Eh oui, quand vous voyez son papa, avec ses boutons de manchettes, on comprend que le style, l’élégance et l’esthétique sont des amis de la famille et pourquoi pas l’exprimer dans tout ce le reste. C’est ce qu’elle fait    

De plus en plus la pâtisserie entre dans nos cultures alimentaires et tant mieux.

Il faut seulement se former, ce que Nafy a fait pour respecter des normes et surtout la sécurité.

Sur son stand, on voit de « petites boites-en trompe l’œil », bien décorées, on ne pensait pas du tout à ce que nous allions voir, ce sont des boites de pâtisserie.

Je luis dis, mais cette boite, on a dû vous demander n’importe quoi : boite à pilules etc, elle rit et acquiesce.

C’est le fort de l’artiste semer l’interrogation et l’étonnement qui amène à découvrir et à s’emparer de la chose.

Mission accomplie, mon jeune ami kalidou n’a pas hésité à goûter et me dit Mr CISSOKO, oh c’est tellement bon et surprenant ;  les combinaisons gingembre, bissap vanille, vous font voyager…..je lui dis kalidou du calme,  la journée n’est pas terminée, … etc

En mangeant, on découvre les saveurs qui vous rappelle des notes, des sensations, oh que la création est une bonne chose pour réveiller les sens.

Elle a une palette de propositions et de créations ; des gâteaux, de la pâtisserie, des cupcakes, des desserts.

Aussi Nafy pousse plus loin son désir de partager et de faire découvrir, des tapas, pastelles, accras etc.

Les créations aux motifs afro caribéens, enrobées de saveurs gourmandes. Ce monde perturbé ne doit pas nous empêcher de vivre et nos entrepreneurs ont du goût et  jouent un rôle important dans ce sens.

Dans ses créations, il faut avoir l’œil, pour remarquer les motifs du wax et autres tissus, quand l’inspiration est création, c’est du côté de nafy-Kori Doré.

Le bien être sur la langue, le nez et les yeux.

Chez Nafy, le goût est en éveil constant pour inviter au voyaye. Bravo à la Fessef pour ces initiatives. Moi je soutiendrai tout concitoyen qui innove, toute association qui aide et accompagne nos jeunes et nos concitoyens sans tomber dans les travers de la politique politicienne.

Le travail paie et la rigueur maintient l’activité pour le long terme.

Un conseil, si vous avez des manifestations, pourquoi ne pas associer nos entrepreneurs dans la restauration, la pâtisserie ou autres. Ce sera un coup de pouce et de publicité  et on se retrouvera dans une philosophie du win win. Les afro-américains l’ont bien compris et développent ce genre de pratique. Travaillons ensemble. Nous avons beaucoup de jeunes dans la digitalisation, ils pourraient recenser toutes les entreprises dans tous les domaines et chacun y viendra puiser pour habiller sa manifestation, d’une pierre deux coups ou 3 ou plus.

Pour terminer je viens de voir que Nafy a la fibre commerciale elle est allée à Africa no1, chez Aissa Thiam puis chez Mamah Doucara, ces deux femmes font aussi l’honneur de la diaspora et elles sont à suivre.

Dans la presse on lira ceci

Nafy Ndiaye : de la passion au métier de pâtissier

 Par Nawaari par Aïssatou Baldé

Créatrice Culinaire et fondatrice de la marque LE KORI DORE, Nafy Ndiaye, 38 ans, est une entrepreneure dévouée. Une fierté africaine dans l’hexagone depuis Nanterre, commune française située dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France. Alors, consultante en informatique, Nafy Ndiaye décide  de tout abandonner pour lancer son entreprise.

Diplômée de l’Ecole de Management Léonard de Vinci (EMLV), puis d’un certificat en entrepreneuriat obtenu à HEC Paris. Nafy Ndiaye, alors âgé de 25 ans, rentre au Sénégal, pays natal de ses parents, pour piloter des projets Télécoms en Afrique de l’Ouest, pour le compte du groupe Orange. Elle va y passer sept années (2007 à 2011).

Précurseur de l’Afro Cake-design

Précurseur de l’Afro Cake-design dans la pâtisserie, la franco-sénégalaise émerveille plus d’un par sa créativité. Elle le fait en concoctant des gâteau et cupcakes  décorés aux motifs de tissus typiquement africains. C’est en travaillant sur des factices, depuis sa maison que des proches relayaient sur les réseaux sociaux. Ainsi, la bonne réaction des internautes va la pousser à y mettre du professionnalisme.

Persévérante et intrépide, Nafy Ndiaye est recrutée en 2011 comme Senior Manager Project Management par  Alteca. C’est une entreprise de Services Numériques en Banque. Elle ne renonce pas pour autant à sa passion. Pour la pâtisserie elle se donne à cœur joie, entre vie de famille, salariée et entrepreneure. D’ailleurs, son abnégation et son dévouement seront récompensés. En 2018, elle est désignée lauréat du Prix Coup de Cœur du Jury de La Foire de Paris.

Croire en son potentiel et se jeter à l’eau (mais toujours s’assurer qu’il y a assez d’eau pour ne pas s’écraser)

Fortement inspirée par la femme africaine, elle sait croire en elle et en ses potentialités. Alors que ses activités de pâtisserie se développent, elle démissionne en septembre 2019  de son poste de cadre supérieur à Alteca. Elle se consacre à sa marque : LE KORI DORE.

Partagée entre Culture afro-caribéenne, dessert sucré à l’occidental et saveur salée africaine, Nafy Ndiaye devrait ouvrir au premier trimestre 2021 le premier salon de thé afro-chic, à Nanterre. Et ce, après une campagne de crowdfunding de 40 jours, au cours de laquelle elle récolte 20.000 euros sur une prévision de 10.000 euros.

Reconvertie, l’ancienne directrice de projet et consultante informatique, s’évertue donc à appliquer les techniques de marketing et de gestion à son propre compte. Et elle s’en sort plutôt bien.

« Tout est parti d’un gâteau factice que j’avais décoré avec des motifs inspirés du wax », se remémore-t-elle. Le concept, inspiré des motifs égayant les traditionnels boubous, plaît à sa famille et ses amis qui la motivent à faire de vrais gâteaux. En parallèle de son travail de consultante fort bien payée, cette mère de famille enchaîne les créations et les gâteaux pour les anniversaires et les mariages.

Le bouche-à-oreille et son compte Instagram, sur lequel elle publie ses créations, font exploser son carnet de commandes. Depuis le début de l’aventure courant 2017, la jeune entrepreneure a confectionné tout en travaillant pas moins de 300 gâteaux, dont 30 pour des mariages. « J’ai des commandes en wedding cakes jusqu’à juin 2020 », se réjouit-elle.

« C’est surtout le titre de « coup de coeur du jury » à la Foire de Paris en 2018 qui a fait office de déclic pour moi, se rappelle-t-elle. Cela faisait deux ans que je publiais mes photos de gâteaux sans que personne ne reprenne le concept. » Ne voulant pas avoir de regrets et voir filer son idée, elle décide de se lancer à la suite de la naissance de son troisième enfant, il y a quelques mois.

Nafy Ndiaye s’est appliquée, samedi 7 septembre, à la décoration d’un gâteau de mariage qui lui a été commandé. La patience est de mise pour un travail de 4 h environ.

« Je me suis posé la question : est-ce que je veux reprendre mon travail à la rentrée ? », se souvient-t-elle. « J’ai cette passion qui est là, et mon poste de manager étant très prenant, je ne voulais pas que mon temps avec ma famille soit sacrifié », argue-t-elle. La cheffe d’entreprise va en effet pouvoir confectionner ses gâteaux et gérer son salon de thé « sans avoir à rentrer à des heures tardives comme auparavant », espère-t-elle.

« Je solde actuellement mes congés après une rupture conventionnelle pour bien préparer cette aventure », détaille-t-elle. Pour ce faire, la néo-entrepreneure a approché la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) des Hauts-de-Seine. « Au-delà de l’aide financière de 20 000 euros, j’ai pu intégrer une formation intensive de cinq jours permettant de penser mon business plan, le statut juridique de la société ou encore la gestion administrative », détaille Nafy Ndiaye.

Comment décliner en société son idée ? Ce sera un salon de thé afro-chic. Le business plan prévoit la vente de gâteaux et d’épicerie fine salée comme sucrée, toujours sur le thème de l’Afrique. Certains objets de décoration inspirés de la culture et du savoir-faire africain seront également à l’honneur. Sans que les prix ne soient encore figés, le projet repose sur des parts de gâteaux à 5 euros environ.

Enfin, elle prévoit un espace de coworking complètement intégré au salon de thé et à la boutique. « L’objectif est d’attirer autant le cadre supérieur pendant sa pause que l’indépendant ou l’étudiant qui a besoin d’un cocon pour travailler », précise Nafy Ndiaye. Elle compte proposer ce service à 5 euros de l’heure ou 25 euros la journée, des tarifs proches d’autres espaces de cotravail de la Défense.

Un crowdfunding à succès pour boucler le budget de son salon de thé

Dans le cadre de la création de son salon de thé afro-chic à Nanterre, Nafy Ndiaye a suivi une formation au sein de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), durant laquelle les banques et un opérateur de crowdfunding sont intervenus. Après avoir ficelé son projet avec les établissements bancaires, « il fallait encore couvrir l’achat du stock, de la vaisselle, de la décoration et du mobilier, soit 30 000 euros ».

Nafy Ndiaye s’est donc tournée vers le financement participatif en créant une campagne de 40 jours sur le site internet Kisskissbankbank. « Le projet plaît, à la moitié de la campagne, nous étions à 8 779 euros obtenus à l’aide de 177 contributeurs, se félicite-t-elle. Si tout se passe bien, le premier palier [de 10 000 euros] devrait donc être atteint ». En début de semaine, le compteur était à plus de 9 000 euros. La présentation du concept et la campagne de financement se trouvent sur le compte Instagram et la page Facebook du projet : le Kori doré.       Journal de Nanterre

Pape B CISSOKO ichrono.info