Nos éditeurs africains sont mauvais en marketing et pensent que tout viendrait du « ciel » Comment faire la promotion de son livre ? L’Invention de l’Afrique -Mudimbé

Nos éditeurs africains sont mauvais en marketing et pensent que tout viendrait du « ciel » Comment faire la promotion de son livre ?  L’Invention de l’Afrique se vend timidement et pour cause une mauvaise campagne de communication, une stratégie de marketing révolue, à corriger. Un ouvrage d’autorité absent dans plusieurs librairies du monde : un comble.

Aux jeunes africains  formés dans ce domaine (communication presse, marketing, etc) il y a du boulot  …….

Favoriser la promotion de son livre est à la portée de tous, encore faut-il avoir conscience des éléments suivants: – La concurrence est rude, dans un contexte de surproduction Voici une série d’astuces pratiques qui vous permettront de multiplier vos ventes et élargir le cercle de vos lecteurs.

Depuis longtemps je ne cesse de promouvoir nos auteurs n, nos écrivains et maisons d’édition.

Certains éditeurs, comme Présence Africaine ; pensent que la notoriété est suffisante pour communiquer de façon sélective ou autres.

Pourquoi je permets de dire ceci.

 Un grand ouvrage, un monument vient d’être traduit et publié par la grande et fameuse maison d’édition Présence africaine et nous disons bravo félicitation.

Cet ouvrage a été écrit en anglais en, 1988 et ce n’est qu’en 2021 qu’il est enfin accessible en français.

Je me suis déplacé hier 22/06/2021, pour aller l’acheter directement chez l’éditeur et je salue ici la vendeuse, très gentille, disponible, gracieuse et serviable, très professionnelle.-L’invention de l’Afrique du Pr MUDIMBE 2021

Sur la page face book/Messenger aussi il y a un interlocuteur rapide, même si ces réponses ne me conviennent pas ( il demande aussi que le libraire passe commande).

Depuis que j’ai commencé à parler sur divers supports de cet ouvrage, mes amis qui me suivent et suivent ichrobno.info, me demandent pourquoi l’ouvrage n’est pas à la Fnac «la Fnac ne peut même pas commander pour vous) ni à Dakar.

Réponse de Présence africaine ce sont les libraires qui doivent passer commande.

Ah bon ? et les autres comment ils font ?

 Vrin, Seuil, Khartala, édition Lettres de la renaissance africaine ( Yenne Sénégal/kane ; qu’on retrouve sur plusieurs plateformes de vente en ligne, Panafrika, l’Harmattan , etc.

Il me semble que quand on vend des ouvrages on a des attachés de presse/marketeurs, qui vont démarcher pour placer les livres dans les bons rayons. Il faut faire une promotion digne ce nom pour toucher le maximum de gens, mais on ne reste pas dans l’attitude stérile du spectateur à attendre.

 Il est vrai que le journal le Monde en a fait une bonne publicité et ceux qui ne lisent pas le monde quand sauront-ils que cet ouvrage est traduit et qu’il est disponible chez peu de libraires a travers le monde.

Les maisons d’éditions sont des biens communs et les lecteurs doivent pouvoir suggérer, conseiller, proposer aux responsables pour une mutualisation s des idées créatrices. Un bon éditeur doit avoir une humilité et écoute de qualité. A bon entendeur salut.

Vive la maison d’édition Présence africaine pour encore mieux faire pour servir l’intelligence et l’édition.

Ce qui est dit ici n’entame en rien la qualité du travail fourni et merci au Professeur  DIOUF pour son excellente préface du livre de MUDIMBE. Qui ajoute ceci : «  Suivant à la trace les pistes ouvertes par Michel FOUCAULT sur la théorie « soi occidental » pour l’Occident et par Edward SAID sur la construction telle qu’elle est mise en scène dans le discours sur l’Afrique…page 9de l’autre » , l’Occident  dans son cas . MUDIMBE  explore la tension dialectique entre le « soi occidental » (same) et «  l’autre »

Savoir parler d’un livre c’est donner envie de l’acheter. J’ai quelque fois voulu parler d’un ouvrage et je n’arrivais même pas à y trouver un image une couverture un résumé Finalement c’est artisanalement que je fais à le travail à leurs places. C’est insensé et inacceptable.

A présent les maisons d’éditions fleurissent comme de mauvaises herbes partout chacun s’improvise éditeur et pour trouver les livres c’est la croix et la bannière.

*De la rigueur et du sérieux dans la communication et l’édition, les lecteurs le réclament même pour les anciennes maisons. L’âge, l’autoriré et l’histoire ne sont pas une caution.

Travailler comme attaché de presse – Fiche Métier

 

Que fait un attaché de presse ? Définition et fiche métier

L’attaché de presse est un professionnel qui gère les relations avec la presse et les médias pour la société qu’il représente : une entreprise, une institution, une collectivité locale, un parti politique, une célébrité, un organisme sans but lucratif. C’est le rôle clé du bureau de presse.

Que fait un attaché de presse ?

Travailler comme attaché de presse au niveau opérationnel, c’est promouvoir l’image d’une entreprise ou d’une organisation dans les médias : s’adresser à la presse, l’audiovisuel, à internet et aux réseaux sociaux pour divulguer des informations quant aux initiatives, évènements et produits, organiser des interviews avec les porte-parole de l’entreprise ou répondre aux questions des journalistes.

S’il est attaché de presse dans l’administration publique, il s’occupe de la communication institutionnelle quant aux activités et procédures mises en place.

Parmi les tâches de l’attaché de presse figurent la rédaction de communiqués de presse clairs, concis et efficaces, la préparation du dossier de presse, la rédaction de la documentation d’approfondissement, l’historique de cas et autres contenus pour les médias du secteur, afin de transmettre une image positive de l’entreprise ou des clients. L’attaché de presse est chargé de divulguer les communiqués et le matériel d’information et de promotion à la liste de distribution des contacts, de dialoguer avec les journalistes, d’entretenir les relations avec les moyens de communication et de surveiller de manière systématique la visibilité de l’entreprise ou du client dans les médias grâce à la revue de presse qui est effectuée tôt le matin.

Un bon attaché de presse doit être une source d’information crédible et reconnue pour les journalistes, et il est l’intermédiaire entre son organisation ou ses clients et le monde des médias, chargé d’obtenir la publication d’articles les plus positifs possibles dans les médias : il doit fournir un service rapide et être disponible à collaborer pour réaliser des interviews et documentaires. Il s’occupe également d’organiser des conférences de presse et autres événements pour les journalistes, les bloggeurs, les experts en relations publiques, afin de renforcer la visibilité de son organisation ou de celle du client.

La capacité du bureau de presse d’adopter un comportement professionnel lorsqu’une entreprise doit faire face à des situations de crise, des urgences, des scandales ou autres situations négatives (crisis management) est particulièrement importante. Dans ces cas, le rôle des attachés de presse est de communiquer de manière proactive, transparente et efficace avec les médias, en assurant la disponibilité et l’ouverture au dialogue, en évitant le silence de presse. L’objectif est de favoriser une perception moins négative de ce qu’il s’est passé de la part du public, afin de préserver la crédibilité et la réputation de l’entreprise sur le marché.

Alioune Diop, né le 10 janvier 1910 à Saint-Louis (Sénégal) et mort le 2 mai 1980 à Paris, est un intellectuel sénégalais qui a joué un rôle de premier plan dans l’émancipation des cultures africaines, fondant notamment la revue Présence africaine .Retour –histoire  La  Revue Présence Africaine

 

 

Alioune Diop, jeune intellectuel Sénégalais, prépare dès 1941 ce qui sera l’œuvre de sa vie : Présence Africaine. Homme de culture et homme de dialogue avant tout, il rassemble, pendant cette période de triomphe de l’hitlérisme, des amis fidèles, des compagnons de lutte.

La Deuxième Guerre mondiale s’achève, et en 1945, au moment où mûrit à Paris l’idée d’une « présence africaine » affirmée, ce sera le Congrès Panafricain de Manchester qu’Alioune Diop évoquera plus tard en ces mots : «  Le Panafricanisme hérité des militants noirs américains et antillais battait son plein, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, et 1945 voyait se dérouler le Congrès Panafricain avec Williams Du Bois, Kwame Nkrumah, George Padmore, Jomo Kenyatta et d’autres. L’idée d’un rassemblement d’hommes noirs issus de toutes les zones du monde n’était donc pas nouvelle »

Le premier numéro donne le ton

En fondant au mois de novembre 1947 la Revue Présence Africaine, Alioune Diop s’inscrivait dans cette longue chaîne « d’identités remarquables » qui marque l’histoire de l’émancipation des peuples noirs.

L’éditorial du premier numéro de la Revue donne le ton. Alioune Diop choisit pour son intitulé le proverbe toucouleur, Niam n’goura – Niam n’goura vana niam m’paya, littéralement, «  Mange pour que tu vives, ce n’est pas mange pour que tu engraisses ». La Revue est à pied d’œuvre pour redonner à la culture africaine sa place dans le concert des nations.

Pour la première fois, l’Afrique  Noire et le monde noir dans son entier s’expriment dans une revue de large audience. Cette période, qui produit sept numéros, entre 1947 et 1949, est la représentation du courage qu’implique tout prise de conscience et d’affirmation de soi ainsi que de la générosité qui préside à tout volonté de dialogue, de conversation entre «  hommes libres ».

 Des collaborateurs prestigieux

En 1947, dans un paris encore plein de l’excitation du grand réveil de la Libération, mais démuni au possible, prétendre fonder une revue mensuelle sans disposer de grands moyens matériels tenait quelque peu de la gageure. L’idée de Présence Africaine, le projet d’une revue ouverte à la collaboration de tous les hommes de bonne volonté, susceptibles d’aider à définir son originalité et de hâter son insertion dans le monde moderne, cette idée avait retenu l’attention des plus lucides, des plus attentifs aux mouvements de pensée issus de la grande crise de 1939-1945. Ce furent entre autres, André Gide, Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Emmanuel Mounier, Michel Leiris ; Alioune Diop réunissait ces écrivains et penseurs auxquels s’ajoutaient des personnalités comme Richard Wright, Léopold Sédar Senghor… Il importait que la Revue ne s’enfermât pas dans une attitude sectaire, il ne fallait pas qu’une idéologie quelconque restreignît son audience.

Présence Africaine- une tribune, un mouvement, un réseau

Du 10 novembre 2009 au dimanche 31 janvier 2010, le musée du Quai Branly a organisé une exposition autour de la Revue. Cette exposition présentait de nombreux ouvrages et documents d’archives, des photographies et quelques objets. Des enregistrements sonores et audiovisuels occupaient également une place importante : documents d’époque et interviews spécialement réalisés pour cette exposition ponctuaient le parcours.

Il s’agissait de donner à voir l’émergence et l’influence d’un mouvement, d’une tribune pour la pensée et les revendications du monde noir à une époque où la majeure partie de l’occident en avait une vision déformée, voire dépréciatrice.

-Ce n’est pas suffisant peut et doit faire mieux. P B C

Distribution et diffusion commercialisation du livre

Ces deux aspects sont aujourd’hui, pour un grand groupe éditorial, confiés à une filiale spécialisée ou pour un petit éditeur délégués, moyennant contrat et finance à un organisme spécialisé qui est, le plus souvent, cette filiale d’un grand groupe.

La distribution
La distribution désigne l’ensemble des opérations matérielles qui permettent d’acheminer le livre depuis sa chaîne de finition (atelier d’assemblage, de brochage ou de reliure) jusqu’à son acheteur, le libraire ou le point de vente final. C’est donc un ensemble d’opérations matérielles :

Autrement dit, la distribution consiste à :

gérer les problèmes d’approvisionnement (transports, aménagement des entrepôts, manutention, stocks et mouvements de stocks)

à centraliser et traiter les commandes (transmises par les représentants, le courrier, le téléphone …) se traduisant matériellement par des facturations, bordereaux, mises à part, et enfin par de l’emballage et des expéditions

La diffusion
C’est l’ensemble des opérations qui ont pour but d’assurer la promotion des ouvrages auprès des divers détaillants, librairies, grossistes et centrales d’achat et d’obtenir des commandes : offices, notés, réassorts. Ceci correspond au travail des représentants.
Or, pour qu’un éditeur assure lui-même ces opérations de distribution ou de diffusion, cela nécessite, pour des raisons de rentabilité évidente (par exemple, une structure de diffusion qui veut couvrir le territoire français représente une dizaine de personnes), soit un catalogue très important, soit au contraire, une dimension tout à fait artisanale.

Un éditeur petit ou moyen est donc contraint de déléguer ce travail et se retrouve dans une situation où il n’est pas complètement libre de choisir : c’est le distributeur et le diffuseur qui, en fonction des rythmes de parution, des chiffres et du volume des ventes de cet éditeur et de sa complémentarité avec les autres éditeurs de son catalogue, en définitive acceptent de le prendre en compte. Une caution est en général exigée alors par le distributeur et la rémunération du distributeur et du diffuseur consistera en un pourcentage sur les ventes (10 % en moyenne pour la distribution), souvent assorti de la condition d’un chiffre d’affaire minimum (et donc d’une rémunération minimum pour le distributeur et le diffuseur).

On trouvera dans ses liens les mises en ligne pour mieux diffuser cet ouvrage

https://ichrono.info/linvention-de-lafrique-de-valentin-yves-mudimbe-un-incontournable-des-etudes-africaines/

https://ichrono.info/linvention-de-lafrique-de-valentin-yves-mudimbe-un-incontournable-des-etudes-africaines/

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210503-philosophie-l-invention-de-l-afrique-enfin-en-fran%C3%A7ais

https://www.presenceafricaine.com/livres-histoire-politique-afrique-caraibes/1281-l-invention-de-l-afrique-9782708709508.html

https://www.lemonde.fr/livres/article/2021/05/15/l-invention-de-l-afrique-de-valentin-yves-mudimbe-un-incontournable-des-etudes-africaines_6080284_3260.html

https://information.tv5monde.com/video/epistemologie-pourquoi-l-invention-de-l-afrique-de-valentin-yves-mudimbe-est-relire-absolument

https://www.franceculture.fr/oeuvre/linvention-de-lafrique

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2570954649880016&id=100008965187449

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2570953206546827&id=100008965187449

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2570947203214094&id=100008965187449

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2549015285407286&id=100008965187449

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2549009015407913&id=100008965187449

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2548221405486674&id=100008965187449

videos

https://information.tv5monde.com/video/epistemologie-pourquoi-l-invention-de-l-afrique-de-valentin-yves-mudimbe-est-relire-absolument

https://www.seneplus.com/seneplus-tv/soustraire-lafrique-de-la-pensee-coloniale

etc

Pape B CISSOKO depuis Paris-Pour un professionnalisme rigoureux, dynamique et visionnaire