LETTRE À AL-MAKTOUM  Poèmes   Alphousseyni Cissé

« Je ne connaissais pas du tout Al Maktoum. Un jour mon épouse reçoit son neveu Babacar Touré et moi je recevais le PR Djibril  SAMB. Dans la discussion commune on en arrive aux vidéos de Sérigne Al Maktoum, et Babacar se lance, j’ai beaucoup de vidéos VHS de lui, tatta, je pourrai te les  prêter, tu verras qu’il est fort. Et moi, je dis mais ça pourra m’intéresser, si vous dites qu’il est excellent et très savant, je suis preneur.

Le Grand Professeur bien assis dans son fauteuil, quitte son silence méditatif, pour me dire cher ami, c’est un grand très grand philosophe. Le meilleur platonisant qui dit que telle personne est un philosophe c’est le signe que je dois le suivre pour le découvrir. Je remercie Babacar, mon épouse et le Pr Djibril SAMB, de m’avoir permis de connaître ce saint homme, cet hermite qui ne parle quand il faut.

D’ailleurs c’est parce que j’ai appris à le connaitre, que pour la première fois, j’ai accepté de participer à une conférence sur le système éducatif sénégalais organisé par les jeunes cadres moustarchidates ( organisation religieuse habituée à programmer de grands universitaires d’horizons divers) de France et j’en profite pour saluer Cheikh NDOYE. P B CISSOKO

 

« Voilà des poèmes qui ont la force d’une tempête. Une logorrhée pulsionnelle qui a du mordant, du charisme, de la créativité et qui sonne tellement juste ! Comme un long cri de révolte d’un homme qui a passé son temps à se battre contre les flots de la vie et qui trouve sa seule raison d’être de faire prendre conscience à son prochain.

On ne peut qu’être touché car on sent que l’auteur est dans le vrai, le vu, le vécu. On prend un grand plaisir à dérouler cet hymne à tout ce qui fait le monde du poète si joliment personnifié.

C’est vivant, follement moderne, avec un ton dynamique qui donne plus de force aux vers.

Ainsi, les émotions se mélangent aux couleurs de ce texte, couleurs qui valsent entre l’obscurité et la lumière, à l’image des différents thèmes abordés.

Une écriture tout en ferveur, en dignité, en pudeur. Un travail subtil sur la mémoire et le visuel donnant une sensation de vertige à la lecture. »

Mame Ngoné Faye (Poétesse et critique littéraire) Né à Kerevane, dans le Pakao, Alphousseyni Cissé a fait ses études secondaires au lycée Van Vollenhoven de Dakar, puis ses études supérieures à l’Université de Dakar et ensuite à l’École Pratique des Hautes Études en Sciences Religieuses (5eme section) et à la Sorbonne Nouvelle où il a obtenu son troisième cycle. Adjoint à la recherche à l’IFAN jusqu’en 1982, il enseigne depuis 1986 au Département d’Arabe de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar où il a obtenu son doctorat d’État en 2007. Actuellement, il est Professeur Assimile.