LE VERITABLE CHEMIN DE L’INITIATION DE NYAMBE CHEZ LES SAWA : Par MUDUMBU MWA EPEYE

Dans cette première communication nous avons souhaité clarifier un domaine porteur de plusieurs confusions. Un nombre de plus en plus croissant de nos compatriotes se targue de titre d’initié qui ne reflète en aucun cas la réalité de l’enseignement initiatique qui leur aurait été transmise.

Des titres comme ceux de SOYAMBE ou de SIMBAKONANJAMBAKA sont en correspondance direct avec un niveau de connaissances spécifiques.

Afin que nul ne l’ignore désormais, nous allons communiquer le véritable chemin de cette initiation.

L’IMAGINAIRE SOCIAL ET LA CONNAISSANCE

Les canons de l’anthropologie culturelle, reconnaissent que l’Afrique sud saharienne dispose d’une civilisation particulière qui n’est comparable à aucune autre sur terre.

Plus de trois cent mille ans d’histoire ont considérablement enrichi cette civilisation. Les connaissances acquises, sont incontestablement immenses. Le point d’orgue, de la compilation scripturale de cette séculaire connaissance des lois de la vie dans l’univers, s’est réalisé en Égypte pharaonique.

Cependant, Les multiples agressions des envahisseurs occidentaux et arabes, ont été l’occasion, pour les Africains, de concevoir une innovation technologique à nulle autre pareille : de la conservation scripturale des savoirs millénaires, les Africains ont conçu des supports oraux qui ont permis de garder intacte leurs connaissances.

Ce paradigme africain est la clé de voute qui a structuré leurs organisations sociales et coulé leurs grandes œuvres spirituelles, scientifiques, artistiques et ontophénoménologiques depuis des lustres.

Dès lors, serait-il possible de rendre compte de l’ensemble de ces connaissances ?

Les disciplines classiques des sciences sociales n’appréhendent pas de façon adéquate cette civilisation que les Africains, eux même, qualifient de complexe.

Afin d’optimiser le rendu de cet immense champ culturel complexe, le savant Dika Akwa nya Bonambela, à l’instar de la construction architecturale de l’univers, a proposé une méthodologie de lecture : MULONGI qui convoque plusieurs disciplines des sciences sociales à cette investigation.

Grâce au MULONGI, Dika Akwa a pu redonner à la science spirituelle de NYAMBE ses lettres de noblesses.

Notre tâche sera de fournir aux lecteurs une synthèse pratique de cet immense travail réalisé par l’Osiris Dika Akwa. Nous enrichirons ce travail, en y apportant des informations issues de récentes recherches scientifiques.

Notre but est de réactualiser, à travers NYAMBE, les fondements d’un universalisme de coexistence dont les trois principes majeurs sont :

  • Le droit à la différence
  • La cohabitation des données antagonistes et complémentaires
  • L’exigence constante du consensus

D’ores et déjà, nous attirons l’attention de nos lecteurs sur le fait que l’universalisme de coexistence qui est le leitmotiv de la spiritualité de NYAMBE, s’oppose à l’universalisme de conquête enseigné par les religions Abrahamiques. Nous déplorons, pour l’humanité, les conséquences néfastes de cet enseignement Abrahamique, qui perdure, depuis deux mille ans, alors même qu’il n’apporte aucune véritable solution aux pléthores défis mondiaux dont la décrépitude de la morale, l’assombrissement de l’avenir de l’humanité.

Notre travaille donnera aux lecteurs une compréhension des fondements théoriques de la science spiritualité de NYAMBE que notre OSIRIS DIKA AKWA NYA BONAMBELA a remise au goût du jour, afin que nul ne l’ignore.

Cette spiritualité hautement ontophénoménologique, résulte d’une chaine ininterrompue de toutes les innovations multi séculaires des Africains.

Quel est le cadre général de cet enseignement ?

Quelles sont les connaissances transmises aux initiés ?

Comment cette science spirituelle est-elle transmise aux initiés ?

Quels sont les cycles de formation et les titres qui valorisent le niveau de connaissance des initiés ?

I)- CADRE GLOBAL DE LA SCIENCE SPIRITUELLE DE NYAMBE : L’UNIVERS

COMPOSITION DE L’UNIVERS :

ELEMENTS PERMANENTS : NYAMBE ELEMENTS VARIABLES : LES EXISTANTS
1-     La force fécondatrice qui repose en elle-même

2-     L’intelligence de cette force qui génère les lois qui organisent le temps , l’espace, la radiation de l’énergie dans l’univers.

1-     L’ordre et le désordre de la matière

2-     La connaissance

3-     La conscience

 

Nous vous donnons quelques explications sommaires du tableau ci-dessus, car dans nos développements ultérieurs chacun de ces thèmes sera étudiés :

  • NYAMBE est le principe primordial à l’origine des existants dans l’univers, sa connaissance est insaisissable par le commun des mortels. Cette totalité invisible et mystérieuse se caractérise par la force et l’intelligence. De son repos, elle dispose de la capacité de manifester son intelligence par des vibrations. Autrement dit, toutes les énergies en œuvre au sein des existants sont des manifestations de l’intelligence de cette éternelle force. Cette perception de la réalité définit NYAMBE comme étant « L’UN MULTIPLE ». Cette force intelligente est considéré comme le seul « élément » permanent dans les mondes visibles et invisibles.

L’institution spirituelle de NYAMBE a pour mission l’organisation de l’ordre, de la vérité et de la justice sur terre. C’est le chemin sacré de la MAAT qui manifeste le triomphe de l’ordre sur le désordre.

  • La connaissance transmise à l’initié de NYAMBE, va lui permettre de connaître les sept réalités de la vie visible et invisible dans l’univers. Cette science spirituelle est appelée MASOMANDALA
  • La conscience est le résultat du devenir. C’est-à-dire que pour prendre conscience de soi, l’existant doit être en état d’éveil, afin d’accomplir sa mission dans l’univers. Cet éclairage que l’on acquiert, illumine également l’univers et de ce fait, contribue à l’harmonie de la vie visible et invisible avant la réintégration dans NYAMBE.

II)- LES ENSEIGNEMENTS TRANSMIS AUX INITIES

Les secrètes confréries initiatiques ont joué un rôle majeur dans la conservation de toute la tradition spirituelle Africaine. Elles ont permis aux multiples concepts spirituels, scientifiques, ontophénoménologiques, artistiques de franchir l’épreuve du temps et de l’espace :

  • LA CONFRERIE DES NGWA : un front inter peuple des hommes panthères chargés, de la transmission de la science spirituelle, de l’organisation des cycles initiatiques, et de la diffusion des délibérations des assemblées des grands initiés : les SOYAMBE.
  • LA CONFRERIE DES MBWE : le front des hommes lion qui a pour mission le contrôle du système économique, l’organisation des relations internationales, et la protection militaire du territoire.

« Ba si makone diso la moto iyo » : on ne peut dormir avec l’œil d’autrui.

Nous vous ferons entrer de plain-pied dans structure de cette sagesse qui apparait énigmatique et pourtant elle est le berceau d’une morale sociale et d’un savoir être qui s’inspire des lois immuables en œuvre dans l’univers. Dès lors, vous aurez une idée claire du dynamisme de cette initiation qui convoque un universalisme de coexistence comme solution radicale aux problèmes de l’humanité.

Eu égard, à toutes les solutions proposées, depuis l’émergence du leadership de l’occident, de l’orient et dans une certaine mesure de l’Asie sur la scène mondiale, force est de constater un résultat globalement médiocre. Chacun peut, objectivement, constater la déliquescence des valeurs de justice, de vérité, et de partage.

« Tongo e bangino malea mo nde e kwedino mukoto » : le ruisseau, refusant les conseils est tombé en méandre.

Le glas de la vérité a sonné, nous engageant à révéler à l’humanité, ce qui lui a permis de recevoir des « noirs » africains le don de la vie. En effet, il y a plus de trois cent mille ans que l’humanité est née en Afrique.

Comment les africains ont-ils pu survivre et transmettre l’humanité aux leucodermes et aux sentodermes apparus respectivement aux alentours de moins vingt mille ans, et moins dix mille ans ?

L’Afrique a offert l’être humain à cette terre, grâce à sa connaissance de la science spirituelle universelle de NYAMBE. Nous allons révéler à l’humanité la capacité d’envoyer l’homme à l’intérieur de lui-même pour se découvrir. Ce développement sera fait dans une autre communication.

La totalité de nos communications vise à réconcilier l’humanité avec les valeurs de l’universalisme de coexistence de leurs ancêtres africains, nonobstant les herméneutiques dévalorisantes des africanistes occidentaux, arabes et juifs.

Sans trahir le moindre secret, nous allons communiquer ici l’intégralité des enseignements initiatiques qui sont dispensés aux initiés de NYAMBE depuis des temps immémoriaux.

Cette connaissance qui est longue à acquérir, commence à l’âge de sept ans et se termine après soixante-dix-sept ans. On dit même qu’elle ne se termine jamais, car elle se poursuivrait après la mort physique du corps.

Cette connaissance initiatique est dispensée au sein de quatre confréries initiatiques et se compose de sept niveaux d’enseignements. Le dernier niveau, NTOLO, ne peut être transmis qu’après la désincarnation de l’initié.

DESIGNATIONS ESOTERIQUES CONNAISSANCES TRANSMISES CONFRERIES INITIATIQUES GRADES EN RAPPORT AVEC LE NIVEAU DE CONNAISSANCES
 

 

1)EBOBINJOGO

 

 

NTELELE : Etude de La réalité visible.

–        PAMBA (Prés initiation)

–        NGEDI (Hommes)

–        NSATE (Femmes)

MUBIEDI : Erudit en psychologie, et en ontophénomélogie.

Maître de l’esprit, de l’intuition, et de la pensée juste

 

 

 

 

 

 

 

 

2)KAMPISA

 

 

 

 

 

 

 

NDIMSI : Etude de la réalité invisible

 

 

 

 

 

 

 

MIKUKA véritable université initiatique

–        MUDIBE

Initiation à l’intelligence de NYAMBE : étude des vibrations dans l’univers

–        MBELAKA

L’aigle, étincelle de NYAMBE. Il maitrise la navigation dans l’univers et maitrise son architecture. Il est maitre des énergies de la parole.

 

3)EKWABI KWESEN : Etude de la dialectique entre réalité visible et invisible NGWA : Premier niveau de la haute académie initiatique SIMBAKONANJAMBAKA

Maitre du FA, capable de percevoir la mission universelle des existants. Maitre de la vue juste.

4)NJOMBAMUKOKO MBOKE : Etude des énergies en œuvre dans les phénomènes sociaux et cosmiques NGWA : Second niveau de la haute académie initiatique MUDUKAMUDUKA

Maitre du son, capable de communiquer avec toutes les fréquences émises par les existants dans l’univers.

5)JUDINGALO ISISINGE : Etude de la réalité profonde JENGU : Premier niveau de la haute aristocratie initiatique SOYAMBE,

Membre de la force fécondante de NYAMBE

6)JUDIKA IBENDI : Etude du passé, du présent, et du futur de l’univers. JUNGU : Second niveau de la haute aristocratie initiatique SOYAMBE,

Membre de la force fécondante de NYAMBE

7)NTOLO NYAMBE : Connaissance de la réalité totale Connaissance transmise par NYAMBE NYAMBE

L’initié redevient un avec NYAMBE

 

Les sept niveaux de connaissance Les quatre confréries initiatiques
1-     NTELELE

2-     NDIMSI

3-     KWESEN

4-     MBOKE

5-     ISISINGÊ

6-     IBENDI

7-     NYAMBE

1-     PAMBA (PRE-INITIATION)

2-     NGEDI(hommes), NSATE(femmes) (INITIATION)

3-     MIKUKA (MAITRISE DE LA CONNAISSANCE)

4-     NGWA (GRANDE MAITRISE DES LOIS DE L’UNIVERS)

 

 

Ces initiations permettent aux initiés acquérir la connaissance des sept niveaux de la réalité dans l’univers. Cet enseignement, chemin faisant, prépare l’initié à réintégrer sa demeure originelle NYAMBE.

. LE CONTENU DES ENSEIGNEMENTS

  • EBÔBINJONGO

Le récipiendaire reçoit une connaissance allusive liée aux raisons d’être des coutumes et des enseignements spirituels.

Le but de cet enseignement est de transmettre à l’apprenant les fondements spirituels qui lui permettront de comprendre la réalité visible NTELELE.

Nous verrons plus loin comment cette première approche de la perception Africaine de l’univers, va mettre l’initié dans des dispositions favorables pour la pratique de la méditation.

  • KAMPISA

On apprend la pratique sensorielle, l’harmonie et l’utilité des sons dans l’univers. L’initié reçoit les enseignements sur les techniques de méditation à travers les cris d’oiseaux et d’animaux, les sons du tambour et les sons des éléments dans la nature. C’est aussi à ce stade de la formation que la clé de la réalité invisible NDIMSI lui sera transmise.

En plus, on y acquiert une parfaite connaissance de la logique des choses qui vont ensemble, à la fois antagonistes et complémentaires, mais aussi la connaissance des catégories des existants dans l’univers.

  • EKWABI

On transmet à l’initié la connaissance opératoire à partir de laquelle il accède à la réalité-vérité c’est-à-dire : l’adéquation du visible et de l’invisible KWÊSEN.

KWÊSEN est la maitrise de la méditation de la relation dialectique entre le visible NTELELE et l’invisible NDIMSI.

Cet enseignement est transmis aux initiés dont les sens ont reçu des transformations profondes. Nous ne révèlerons pas ici les rituels qui contribuent à l’éveil des sens. Car ceux-ci ne peuvent être pratiqués que par de très grands initiés.

  • NJOMBAMUKOKO

On enseigne la réalité historique MBÔKÊ. L’initié apprends à accomplir des actes exceptionnels qui lui permettrons d’entrer dans l’histoire. Il découvre le sens des symboles et apprends à les manipuler afin d’exercer un pouvoir sur les phénomènes sociaux et cosmiques.

  • JUDINGALO

Nous sommes dans le domaine de la réalité profonde ISISINGE. C’est ici que les sages vont élaborer, les supports didactiques qui expliquent les lois de la création.

A ce niveau, la parole est le véhicule du savoir. Les supports littéraires oraux tels que les mythes, les légendes, les contes, les épopées, et dans une certaine mesure les jeux de société vont servir de mémoire pour conserver cette connaissance que seuls les grands initiés pourront décoder.

Nous partageons le point de vue de Dika Akwa nya Bonambela selon lequel « cet univers de la parole présente une complexité telle qu’il faut des instruments particulièrement fins pour commencer seulement à l’explorer ».

  • JUDIKA

On apprend la réalité fondamentale IBÊNDI, qui donne aux grands initiés la connaissance des secrets du passé, du présent, et du futur. L’enseignement porte également sur les forces supérieures,qui permettent d’accéder aux archives de l’univers.

  • NTOLO

La réalité totale ne peut être transmise que par NYAMBE lui-même, c’est pourquoi il est dit que l’initiation se poursuit au-delà de la mort physique du corps.

Nous vous avons présenté schématiquement les enseignements qui sont donnés aux initiés Africains afin qu’ils acquièrent la connaissance totale des sept (7) réalités de l’univers.

Ces connaissances sont dispensées au sein de quatre confréries initiatiques qui délivrent des titres attestant du niveau de connaissances acquises par chaque apprenant.

LES QUATRE CONFRERIES INITIATIQUES ET LEURS GRADES

Les enseignements dispensés dans ces confréries sont à la fois théoriques et pratiques. Nous allons tout au long de cet ouvrage, révéler les aspects théoriques de cette initiation, en nous gardant toute fois de dévoiler les secrets transmis aux initiés par leurs formateurs. Car, les connaissances pratiques ne peuvent être transmises, directement à l’apprenant, que par les grands initiés, lors de rituels spécifiques.

L’épistémologie du cursus initiatique met en jeux deux problèmes majeurs :

  • Celui du degré de conservation des legs de l’Afrique antique
  • Et celui de la capacité à créer de nouvelles valeurs

Cette discussion n’étant pas l’objet de notre étude, nous l’abandonnons aux spécialistes. Cependant nous faisons notre, l’adage selon lequel « rien ne se perd tout se transforme ». Ainsi, malgré les multiples destructions apparentes, que les invasions étrangères ont fait subir à la civilisation Africaine, la transmission de la tradition multiséculaire au sein des confréries initiatiques n’a pas été ébranlée.

Voyons maintenant l’ordonnancement de ce cursus :

  • PAMBA (la pré-initiation)

La pré-initiation est mixte. Elle a pour objectif, de permettre à l’aspirant de développer les bonnes attitudes et aptitudes qui lui permettrons d’acquérir des connaissances durant toute sa vie. Autrement dit, cet enseignement vise à structurer l’homme comme microcosme du monde. On lui apprend à développer la coexistence pacifique avec les objets et les êtres qui l’entourent.

  • NGEDI ET NSATE (l’initiation)

Dans cette école, on dispense la connaissance des lois immuables qui régissent la construction de l’univers et qui servent de cadre de référence aux comportements sociaux. C’est ici que la MAAT est enseignée. L’initiation va transmettre aux apprenants, les supports didactiques qui les aideront à développer : l’esprit juste, l’intuition juste, et à la pensée juste.

Le grade de MUBIEDI est donné à l’initié qui maitrise cet enseignement.

  • MIKUKA

Cette confrérie est une véritable université initiatique, on y acquiert l’art de la parole juste, et de la méditation. Mais également l’architecture de l’action dans le monde visible et invisible.

C’est par la parole que NYAMBE va générer les existants et structurer, par son intelligence, leurs organisations harmonieuses dans l’univers.

Nous sommes ici dans le domaine de la manifestation de l’intelligence de NYAMBE qui agit par le biais des vibrations qui produisent toutes les énergies en œuvre dans les existants.

Cet environnement des vibrations, nécessite des outils particulièrement fins pour l’explorer. A cet effet, un enseignement secret est donné à l’initié qui va apprendre à naviguer à l’intérieur des vibrations dans les mondes visibles et invisibles.

Nous n’en dirons pas plus sur cet enseignement secret qui permet à l’initié de passer le grade d’érudit MUDIBE puis celui de l’aigle-étincelle de Nyambe MBELAKA.

  • NGWA

Haute académie initiatique ou confrérie de la lune ou de la panthère. Cette formation permet à l’initié d’acquérir la conscience absolue de la vie dans les mondes visibles et invisibles.

Le premier niveau de cet enseignement transmet à l’initié tous les outils, théoriques et pratiques, qui vont lui permettre de développer la vue juste qui fait de lui, le grand artiste de la création : SIMBAKONANJAMBAKA.

Le second niveau fait de l’initié, un véritable pédagogue capable de transmettre la science spirituelle à des foules ou dans des confréries initiatiques. Pour ce faire, il doit acquérir l’ouïe juste et accéder au rang de MUDUKAMUDUKA.

 

  • JENGU (confrérie suprême des génies aquatiques)

Cette initiation est dispensée par les génies aquatiques, plus connus sous le nom de « mami watta ». Nous sommes, ici, dans le domaine de la haute aristocratie de l’initiation.

Celui qui reçoit cette initiation devient dépositaire de l’autel tripolaire MATADI. Il est considéré comme membre de la puissance fécondante de NYAMBE. Sa mission est de perpétuer l’ordre cosmique sur terre, TEI (têyi).

Ce haut initié est appelé SOYAMBE.

QUE NUL NE L’IGNORE DESORMAIS.

NB : Notre seconde communication traitera des œuvres de la littérature orale, qui ont permis aux africains de conserver l’intégralité de leurs connaissances acquises sur ce long chemin de l’humanité depuis plus de trois cent mille ans.

A la fin de nos trente-six communications, nous vous communiquerons les sources documentaires qui nous ont permis d’accomplir ce travail.

Par MUDUMDU MWA EPEYE