LE PEUPLE MANDÉKA ET LA CHARTE DE KURUKAN FUGA Sous la direction de  Méké Méïté

« Comprendre notre patrimoine immatériel et bien défendre l’Afrique » P B CISSOKO

Les Mandéka (aussi appelés Manding, Malinké, Mandinka…) sont un peuple d’Afrique de l’Ouest connu sous d’autres dénominations : Bambara au Mali, Dioula en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso et Malinké en Guinée, au Sénégal et en Gambie.

« La charte de Kurukan Fuga est un point de départ, le commencement d’un empire, d’une façon de vivre, la mise en place des us et coutumes d’un peuple : les Mandéka. À partir de cet existant, dont les signes matériels se situent dans l’actuel Mali, vers Kankamba, nous devons construire notre identité de Mandéka, d’Africains. Prélude aussi à la connexion entre la diaspora mandéka et ceux qui sont restés attachés à la terre des ancêtres, il s’agit de remettre au goût du jour les savoirs africains, les savoirs mandéka. »

 Extrait de l’allocution à la cérémonie d’ouverture du Pr Méké Méïté Ce livre est issu d’un colloque qui a réuni 35 communications autour de quatre thématiques essentielles : – Histoire, portée politique, philosophique et sociale de la charte de Kurukan Fuga –

Droits, démocratie et question du genre – Représentations littéraires et artistiques de la charte de Kurukan Fuga – La modernité et la portée irénique de la charte aujourd’hui. Professeur titulaire des universités du CAMES, membre fondateur du Groupe de recherches en analyses et théories littéraires (GRATHEL), Méké MEÏTÉ est enseignant-chercheur au département de lettres modernes à l’UFR Langues, littératures et civilisations de l’Université Félix HouphouëtBoigny d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Il est l’auteur d’une thèse de doctorat (L’espace romanesque chez Barbey d’Aurevilly) et d’articles traitant du concept de la spatialité dans ses enjeux et ses applications en régime de fi ction narrative, notamment chez des écrivains des 19e et 20e siècles.

Membre fondateur et président de l’ONG Sanagouya, titulaire de la chaire UNESCO pour la Culture de la paix de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, il s’est toujours engagé dans la recherche scientifi que visant à promouvoir le patrimoine culturel africain à travers l’organisation de colloques, de conférences, de séminaires.

 C’est dans cette perspective qu’il a coordonné un texte majeur intitulé Sanagouya et processus électoral en Côte d’Ivoire : apports, leçons et méditations (Nouvelles Éditions Balafons, 2015).

Ont aussi contribué à cet ouvrage : Mamadou Dia, Méké Méïté, Boubacar Sega Diallo, Valy Sidibé, Seydou Camara, Joseph Hellweg, Mahamadi Sidibé, Adelaide Bakissia Sérifou, Adingra Magloire Kra, Azontowou Senou, Dr. El Hadji Ousmane Boré, Issa Makan Keïta, Issiaka Diarra, Ahgui Nékoua Pomidiri Joseph, Afou Dembélé, Banhouman Kamaté, Saran Cissoko épse Coulibaly, Lydia Bauer, Yaya Traoré, Karamoko Ouattara, Zara Dao, Kounady Coulibaly, Lassina Coulibaly, Diakaridia Koné, N’golo Aboudou Soro, Ogawin Kokou, Ousmane Sangho, Lala Aïché Traoré, Baboucar Diouf, Djakalidja Coulibaly, Issiaka Koné, Fodé Moussa Sidibé, Kassoum Kourouma, Lékpéa Alexis Déa, N’Bégué Koné.

CHEIKH HAMAHOUL