LA RÉSILIENCE DE LA RELIGION-Ambivalences du religieux et défis du vivre-ensemble-Khare Diouf, Pius Ondoua

Préface du Professeur Djibril Samb

« Le convivre harmonieux »

Nous reprenons pas à pas, la lecture de cet ouvrage de qualité

Notre ami et concitoyen est un travailleur acharné de la pensée, et il nous donne du fil à retordre et nous apprécions de le lire pour comprendre et grandir  Kharé et son confrère traquent les apories et les figent.  C’est comme s’ils disaient « mais que veux –tu dire , ah oui, n’as-tu pas vu et compris comment fonctionnent le monde et les humains, c’est que tu n’as pas les yeux de ton esprit bien ouverts pour disséquer, interroger, enquêter pour subsumer l’autre de la réalité vivace….PBC 

Il est des ouvrages qu’on doit posséder pour les lire par petits bouts, parce que tout lire d’un trait comme un roman, peut être aisé pour certains mais improductifs pour d’autres comme moi.

Bref Le PR et Doyen PUIS ONDOUA se pose une question éternelle à savoir si «l’Homme est-par nature un «être religieux» ?

Le concept mérite dêtre questionné et précisé sans ambiguité. Et il avance « la religion serait un lien de piété, une relation avec une divinité personnelle ou diffuse, un attachement et une dépendance par arapport à la transcendance et il poursuit en convoquant A LALANDE et dit ceci «La religion comme institution sociale fondée sur une foi vécue en communauté à travers des rites et des pratiques qui expriment la relation verticale de l’hommme avec une transcendance extérieure et supérieure à lui.

La religion référait aussi avec l’esprit du Parfait ou la Perfection, mais il faut faire attention puisqu’il s’agirait d’une «postulation enfermante/cloturante ». Cette prétention à l’Universalité serait un leurre et les diverses mutations qui façonnent notre monde appellent des interrelations plurielles à intégrer pour le « « convivre harmonieux ».

On s’arrêtera là pour dire avec les auteurs que la religion se maintient ou est résiliente et résiste ( PBC).

La science et la technique qui auraient voulu bouter loin de nous la religion, n’y arrivent pas et plus l’humain s’ancre dans le progrèsplus le besoin de religion s’impose à l’Homme

Dans son récent Ouvrage Eric Emmanuel SCMITT « le défi de jérusalem» A Michel, philosophe metteur en scène et écrivain nous parle d’une expérience intrigante en terre sainte, Israel , ce qui démontre la force et la présence de la religion, de la foi en chacun de nous, sachant ou ignorant. Il a été, lui cartésien, vers ce lieu sans savoir pourqoui et comment . C’est dire de façon simple, la résilience de la religion n’est pas banale et nos deux auteurs nous instruisent vraiment Il est des choses qui dépassent l’Humain qui croit tout maitriser «  ¨être maître et possesseur de la Nature et d’autres choses » mais quelle vanité. Vouloir tout reposer sur la raison calculante est une bonne chose mais il existe une incertitude qui démontre nos limites et notre finitude absolue, que l’on en soit conscient ou pas.

Cet ouvrage vient à son heure au moment où, l’IA et autres datas et outils viennent donner encore de la Puissance à l’Homme mortel…

Evidemment je reviendrai une autre foi sur le regard «revu e corrigé» de Habermas longuement travaillé par Kharé sur la religion.

4 ème de couverture

« L’homme est-il par nature un être « religieux » ; la religion est-elle un phénomène « universel et nécessaire » pour les individus et les sociétés ? La question se pose, au regard de ses nombreux défis L’enfermement des consciences, les prosélytismes, les violences et les guerres, et les relations agonistiques souvent entretenues entre les États et les obédiences religieuses ! Loin d’être en régression ou en extinction dans la civilisation rationaliste et séculière, la religion connait une efflorescence et une résilience qui peuvent s’expliquer par le désenchantement ambiant. Au lieu d’« opium du peuple » comme l’a pensé Marx, la religion peut être levain de vie, source de sens et « ciment des communautés ». Comment ne pas en accepter la pratique dans le cadre de la liberté de croyance et de conscience une fois garanties la séparation des religions et de l’État, et celle du religieux et du civique ? La compossibilité sociale de la foi et de la non foi peut être une richesse, pour des sociétaires en recherche du sens et des valeurs pour l’authenticité de leur existence. La laïcité (principe civique) et la tolérance (vertu éthique) permettraient alors d’instaurer un con-vivre de paix et d’harmonie » 4 ème de couverture

Pape B CISSOKO