« Pap NDOY a l’art de me surprendre en bien . Agir plutôt que subir. Se donner les moyens pour faire sa vie de la façon la plus réfléchie et laisser l’incertain à sa place, l’humain doit fournir des efforts, même si certains philosophes nous disent ceci » l’homme croit agir alors qu’il est agi » je préfère agir…Merci Pap « P B Cissoko
Eh oui, nous avons tous une « première chance », d’être nés égaux en droits et devoirs, quel que soit le statut social de nos parents !
Devrions-nous alors, pour autant, sagement attendre, de rencontrer une « seconde chance », pour voir nos rêves se réaliser ?
Ou devons-nous seulement aller à sa rencontre ?
Ou bien encore, devrions-nous en faire abstraction, ou la rendre présente dans nos projets ?
Et d’ailleurs, qu’est-ce que cette chance, autre que celle-là acquise dès notre naissance ?
Ah, ne serait-elle donc pas cette résultante :
– d’une conjonction de phénomènes non maîtrisables par l’homme, ou
– d’un simple concours de circonstances anodines ?
Dans ce cas, ne serait-il pas utopique de vouloir participer à sa formation ?
Alors qu’il nous aurait été beaucoup plus facile d’attendre qu’elle se manifeste, nous rattrape ou se réalise à notre Insu !
Ah, et si nous devions un peu l’aider à se concrétiser en provoquant sa réalisation ?
Certes, dans certaines conditions, nous pouvons bien y arriver, en accomplissant des actions réfléchies, qui tiennent toujours compte :
– de ce que nous pouvons, et
– ce que nous voulons.
Car au moins, en établissant de pareils actes, nous gardons l’avantage de nous mettre à l’abri, de l’effet émotionnel des bonnes ou mauvaises surprises, découlant de nos espérances hasardeuses ou attentes sûres.
De sorte que même, si des événements heureux (chance) ou malheureux (malchance), devaient survenir, leur déroulement fasse :
– que cela ne nous surprenne guère, s’ils paraissent positifs, ou
– nous en soyons avertis, s’ils s’avèrent négatifs !
Mais d’une surprise ou d’un avertissement, qui ne devrait pas nous étonner, puisque par nos jugements, décisions et actes bien ou mal fondés, nous ne restons jamais indifférents, face aux défis, qui interpellent notre bon sens.
Alors oui, nous agissons et réagissons toujours, positivement ou négativement, aux interpellations qui nous sont adressées.
Même si, malgré nos bonnes intentions et bon sens affirmés dans la bienfaisance, il nous arrive d’être poursuivis par la malchance, et d’échouer dans les affaires que nous entreprenons !
Même si en revanche, en dépit de notre mauvaise volonté ou incapacité à bien faire les choses, la chance peut nous sourire !
Et si par ailleurs, insouciamment, nous devions simplement nous laisser vivre, sans ambition autre, que celle de satisfaire nos besoins primaires ?
Ou devons-nous, justement choisir d’être raisonnables et ambitieux, en adoptant un mode de vie beaucoup plus maîtrisé ?
Hélas, rien de toutes ces situations ne saurait nous garantir d’être chanceux ou malchanceux !
Par ce qu’en définitive, la chance ne dépend nullement de notre volonté ou faculté, d’être bienfaisants ou malfaisants, quand bien même, nous savons :
– fournir des efforts et planifier nos activités, ou
– rester passifs et subir.
Évidemment, il nous semble beaucoup plus sage, de toujours agir pour nous organiser une « chance sur mesure », que de toujours attendre, que la Providence nous fasse une surprise inattendue.
Humblement !
Saint Louis, le 18/08/2020
Pap Ndoy
Penseur libre et indépendant
(Liberté de penser, indépendance d’esprit)