DAGA TEXTES SUR LA CULTURE SERERE Mador Diouf

Madior Diouf effectue un retour à l’univers de son enfance et à l’exploration du monde sérère en diachronie et en synchronie.

Les éléments de la connaissance d’un tel monde sont constitués par les migrations des Sérères, d’Égypte à la vallée du  fleuve Sénégal, du nord au centre de ce qui est devenu le Sénégal actuel, du Gabou, actuel Guinée-Bissau, au Sine et au Saloum.

Le monde sérère est révélé dans DAGA, en plus de ses migrations, dans sa spiritualité longtemps mal comprise du fait de son organisation liée à la production et se manifestant en des libations et aussi des rassemblements pour entendre la parole des guides et protecteurs de la société, les xooy et les miis.

Le clergé de cette religion qui est monothéiste est constitué par les Saacuur, les Saltigi, les Saameel et les Kumax, le personnel de la même ère d’administration avant la royauté, par

les diarafs (jaraaf), avant que la royauté y ajoute le Maada Sinig, (le roi du Sine), les dignitaires de la cour, les autorités régionales, les Maad Daali et les Jee, ces dernières étant des dignitaires femmes chargées de la protection des femmes.

 

Né en 1939 à Fimela, Madior DIOUF a fait toutes ses études primaires dans la première école de Fimela, toutes ses études secondaires au Lycée Faidherbe de Saint-Louis et ses études

supérieures à l’université de Dakar : licence de lettres en 1962.

 

La diversité caractérise ses intérêts de recherche : La doctrine de l’abbé Mably sur les rapports de la morale avec la politique, en1963 pour le Diplôme d’Etudes Supérieures (D.E.S.) Le monde noir colonial dans l’œuvre d’André Demaison, en thèse de 3ème cycle soutenue en 1974 et, pour la thèse

d’État, Les formes du roman négro-africain de langue française de 1920 à 1976.