Les réponses à l’analphabétisme ne sont pas uniquement du côté de l’institution de type scolaire. Elles sont aussi présentes dans les communautés, les échanges locaux et les réseaux parallèles. Les pratiques s’appuient alors sur d’autres conceptions de la formation, plus proches de celles de l’éducation populaire. Il est indispensable d’examiner d’abord les objectifs généraux et universels de l’éducation, certains de leurs aspects spécifiques dans les conditions politiques, économiques, sociales et culturelles qui sont celles des pays africains. Alors seulement pourront être dégagées les meilleures voies pour les atteindre.
Chrysostome CIJIKA KAYOMBO, docteur en sciences de l’éducation, économiste de l’éducation, est aussi professeur ordinaire enseignant dans plusieurs universités, auteur de plusieurs ouvrages et articles et coordonnateur principal du troisième cycle à l’Université de Lubumbashi en République Démocratique du Congo.