Alerte noyades pendant les vacances scolaires au Sénégal : si tu ne sais pas nager fais gaffe -Drapeau Rouge et interdictions- Plan pour apprendre à nager avec les sous récupérés des poches des voleurs

« La mer recrache la troisième victime des trois cas de noyade sur la plage BCEAO. Après une attente de deux (2) jours, le corps sans vie du garçon demeuré introuvable a été rejeté hier. Badou Diaw s’était noyé en compagnie de ses deux (2) cousines Amina Touré et Dieynaba Sarr. Le père de la victime, Baye Diaw qui a été averti hier, le corps sans vie en début de décomposition a été acheminé à l’hôpital de Grand-Yoff où la famille présente sur place précipite les formalités d’usage pour l’enterrer au cimetière musulman de Yoff.

Le drame s’est produit mardi dernier, les victimes, deux jeunes femmes dont les corps sans vie ont été repêchés par les sapeurs pompiers. Leur cousin Badou Diaw demeuré introuvable. « Lorsque nous nous sommes rendus sur les lieux à 18h25, nous n’avons trouvé que les maîtres nageurs qui ont déjà trouvé deux corps de jeunes femmes dont l’une âgée de 29 ans, l’autre de 20 ans. La troisième victime se trouve être un garçon malheureusement qui n’a pas encore été retrouvé malgré les recherches. On a dû arrêter du fait de la nuit pour reprendre les recherches demain» expliquait le Colonel Diagne de la brigade nationale des sapeurs pompiers qui n’avait pas manqué de lancer ce cri du cœur aux autorités pour arrêter la tuerie de la mer.

« La plage nous ravit notre jeunesse, notre espoir de demain. C’est très important que les gens qui se trouvent sur les plages, les autorités prennent en compte les mesures à prendre en cas de baignade. C’est important et vraiment, c’est triste de voir ces jeunes mourir à la pelle dans ces cas de noyades-là. Je réitère mes appels pour que les gens agissent pour que pareils cas ne se reproduisent plus » déplorait-il. « https://www.pressafrik.com/Trois-cas-de-noyade-a-la-plage-BCEAO-le-corps-de-Badou-Diaw-finalement-rejete_a114781.html

Vivre et mourir au Sénégal. Il est vrai que nos côtes sont longues et attrayantes malgré les risques et le manque de moyens pour les sécuriser.
Les enfants, les parents veulent profiter de la fraîcheur et prennent souvent comme partout d’ailleurs à travers le monde des lieux frais, à la différence les pays développés ont des moyens pour sauver les noyés ce qui n’est pas le cas des pays africains et sénégalais.
Les pompiers arrivent tard, l’alerte est donné avec du retard ce qui complique encore plus les interventions sans parler de l’absence de carburant.
Pour lutter contre ces noyades il faut prévenir, aller dans les écoles en parler, initier aux premiers gestes, mettre à dispositions des usagers des points d’appels –secours urgence-ou confier un portable au chef de quartier qui saura alerter les secours. Il faut inscrire dans les cours de séances d’initiation à la natation- il faut construire des piscines. il faut il faut que les habitats soient viables et retiennent les citoyens qui veulent retrouver en bord de mer ou dans l’eau la fraîcheur qui manque.

Les pompiers doivent faire avec les hommes-sauveteurs grenouilles des inspections des eaux pour baliser ou corriger des plans d’eau dangereux voire mortels.
Les collectivités locales doivent former et employer des sauveteurs et cela créerait des emplois. ( Le gouvernement du Sénégal veut salarié les imams, les chefs de quartier sont rémunérés, pourquoi pas des jeunes sauveteurs).
De nouvelles technologies se développent ici et là mais nos pays se moquent de la vie de nos concitoyens et c’est dommage. Il est vrai que les gens doivent être plus conscients et conséquents en respectant les interdictions sur les panneaux.
Je salue la presse sénégalaise qui parle de ce sujet des noyades mais il faut continuer à sensibiliser, la répétition un jour marque les consciences et nous évitera les noyades mortelles. P B CISSOKO

Elles sont nombreuses, en banlieue dakaroise, ces plages qui sont interdites de baignade. Et pourtant, des jeunes qui sont oisifs le temps des vacances bravent l’interdit préfectoral et affrontent la houle qui est souvent dangereuse. Résultats des courses, plusieurs noyades. Rien que la première quinzaine du mois en cours, plus de 8 victimes ont été enregistrées sur les berges de Gadaye, Malibu, Malika, entre autres. Enquête a fait le tour de certaines pages et elles sont toujours fréquentées.

Mes parents ne sont pas au courant »

Puisqu’il n’a pas les moyens de se rendre sur une plage autorisée, le potache préfère tromper la vigilance de ses parents et se payer quelques heures à Malibu. « C’est évident que mes parents ne sont pas au courant que je me baigne ici. Je parviens à venir ici sans soucis, car je maitrise leur emploi du temps et je sais à quelle heure ils vont demander de mes nouvelles ou après moi. Avant cette heure, je serai à la maison », souligne l’adolescent avec malice.
Un autre jeune de son âge s’invite au débat. « Grand, nous sommes en vacances, il faut qu’on s’amuse. Nos parents ne nous emmènent pas à la plage. S’ils le faisaient, on allait jamais fréquenter les plages dites interdites. Je suis conscient que c’est un risque, mais que faire ? Vu que nous aimons trop la mer et nous sommes en vacances », lance le collégien Omar Ka. Un autre vacancier, qui suit la discussion depuis un moment, s’en mêle. « Je viens ici, tous les soirs. Mais pas pour me baigner, juste pour passer du bon temps, car mon père m’interdit de me baigner ici. Et pour rien au monde, je ne vais braver l’interdiction de mes parents. Mes amis ne savent pas ce qu’ils avancent. Et, c’est vraiment risquer de se baigner trop jeune dans une mer, en plus qui est interdite », souligne le futur candidat au BFEM.in seneweb

La brigade fluviale de Noyon utilise depuis six mois un sonar similaire à celui embarqué sur les chalutiers. Démonstration sur l’Oise, lors de la recherche d’un noyé. Sujet à paraître dans l’édition de l’Oise du 17 août 2012.

leparisien.fr

Important si vous allez en mer, que cela soit pour vous baigner, surfer, naviguer,… La houle mérite une petite définition ; ce qu’il faut surtout savoir, c’est comment elle se forme et comment la prévoir avec les moyens du bord.
Définition de la houle

La houle est un ensemble de vagues enclenchées sur des dizaines voire des centaines de kilomètre . Elle est définie par sa direction ( Est, Ouest, … ) et sa hauteur ( 1 mètre, 2 mètres,

En France

Un enfant peut se noyer dans 20 cm d’eau

Pour les prévenir, tous les professionnels insistent sur la nécessité de ne pas laisser les petits sans surveillance. Et de les sortir de l’eau dès les premiers signes de fatigue. Si les systèmes de sécurité, les alarmes, les bouées restent indispensables, ils ne remplaceront jamais la présence d’une grande personne.
« Cela vaut également pour les enfants un peu plus grands, 8, 9, 10 ans… À tout âge, ils doivent pouvoir être entendus par un adulte qui se trouve à proximité », conseille le docteur Chabernaud, qui rappelle qu’un enfant peut se noyer dans 20 cm d’eau, en quelques minutes, sans faire de bruit. Comme pour les capitaines de soirée, nommez un adulte capitaine de baignade. Son rôle sera de s’assurer que tout va bien.

Attention aux piscines gonflables !

Noyades : la ministre des Sports lance un plan « Aisance aquatique »
Pour lutter contre les noyades accidentelles, la ministre des Sports Roxana Maracineanu lance un plan « Aisance aquatique » qui comporte notamment l’initiation à la natation dès la maternelle et la création de « classes piscine ».
Noyades : la ministre des Sports lance un plan « Aisance aquatique » (Crédits Photo : © Pixabay / leoleobobeo)

Un « changement de méthode » dans l’apprentissage de la nage en France. C’est ce que propose Roxana Maracineanu, ministre des Sports et ancienne championne du monde de natation. Dans un entretien accordé au Parisien le 14 avril 2019, elle annonce ainsi le lancement d’un plan « Aisance aquatique ». Le but : apprendre aux enfants à évoluer dans l’eau en toute sécurité et faire ainsi chuter le nombre de noyades accidentelles.
332 noyades accidentelles en 2018
La situation est en effet alarmante, selon la ministre, puisque l’année 2018 a été marquée par une hausse des noyades : 332 noyades accidentelles ont touché les enfants de moins de six ans, soit 85% de plus qu’en 2015.
Et les jeunes enfants ne sont pas les seuls concernés : « la moitié des collégiens, en fin de classe de sixième, ne savent pas bien nager. Ce n’est pas acceptable » s’inquiète-t-elle également dans les colonnes du Parisien.

Nage dès quatre ans et bassins d’apprentissage

En pratique, ce plan « Aisance aquatique » prévoit d’initier les enfants à la natation dès l’école maternelle. Un premier jour de test est lancé ce 15 avril dans deux écoles parisiennes, où les enfants vont être initiés à l’eau pendant toute une semaine, à raison de deux séances par jour, a révélé la ministre au Parisien. A plus large échelle, l’opération « J’apprends à nager » qui a concerné 300.000 enfants de six à 12 ans depuis 2015, sera désormais ouverte dès l’âge de quatre ans.

En parallèle, Roxana Maracineanu propose la création de « classes piscine », comme il existe déjà des classes de neige.
Et dès le 22 avril, le ministère mettra en ligne de vidéos à destination des parents pour les former à accompagner leurs enfants dans la découverte et la maîtrise du milieu aquatique. Enfin, un budget de 15 millions d’euros sera dédié au développement de piscines, et notamment de bassins d’apprentissage dans les territoires carencés.

« Traverser un bassin sans paniquer »

Toutes ces mesures devraient contribuer à « familiariser [les enfants] avec l’eau, pour prévenir les accidents et lutter contre l’aquaphobie ». L’idée n’est donc pas de former des champions juniors de crawl ou de papillon, mais d’apprendre aux plus jeunes à évoluer sans peur dans un milieu aquatique : « On veut leur apprendre à être autonome, dès la moyenne et la grande section, à mettre la tête sous l’eau, à reprendre leur respiration, à traverser un bassin sans paniquer » insiste la ministre. Au final, elle compte sur l’impact positif de ce plan sur les accidents estivaux : « Si cet été, ils tombent dans une piscine, ils auront intégré ces premiers gestes indispensables contre la noyade » conclut-elle.