Le Rendez-vous des savoirs partagés et croisés le dimanche 11 août 2024-De 14 h à 19h PARIS 

Dialogue des savoirs croisés- L’Afrique des Jo2024 à Paris en mode Rencontres et dialogues des cultures et des littératures africaines.

Gratuit  et  respect les horaires

«J’ai entendu parler d’une recolonisation de l’Afrique. Il faut préparer les générations à faire face à cette folle tentative ». le Pr Djibril SAMB, mon ami et mon maître.

Il s’évertue tout le temps à fonder un savoir savant sur lequel la jeunesse pourra s’élever, créer ou innover.

Dans le même sillage nous avons une pensée pour le Pr Lilian Kesteloot qui a beaucoup fait pour les littératures africaines et  elle dit –

Lilian kesteloot

Dans toutes les régions du vaste monde, la littérature est un art, mais c’est aussi une grande famille. Pour exister pleinement, elle a besoin de trois groupes interdépendants : les créateurs, les passeurs et les lecteurs. C’est elle qui a pu propulser les idées de la Revue Noire et des initiateurs de la négritude- Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire et Léon-Gontran Damas,

Le couple Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir font leur « siège social » au café Flore et là ils causaient    avec des amis autour de la littérature, l’écriture, et les arts.

Les concepteurs de la Négritude ont fait briller Paris de la Haute Culture dans les années 1930.

Depuis, un petit vide, un creux, Pape Cissoko et Founé Diarra ce sont dits, pourquoi pas réunir les auteurs confirmés ou pas, ceux qui écrivent mais hésitent à publier ou doutent, ceux qui lisent des poèmes partout, les entrepreneurs culturels qui font la promotion décomplexée des œuvres d’arts ou produits exotiques / les poupées noires, le bogolan, les écritures adirera (la philosophie adinkra), etc, pour nous dire, nous raconter, bref il est temps que l’Afrique parle à l’Afrique et personne d’autre, mieux que l’Africain peut  parler d’elle.. Il ne faut jamais laisser le terrain vierge aux autres qui risquent d’écrire tout et n’importe quoi sur nos civilisations taxées de Non histoire (cf Discours da Sarkozy/Dakar et de Hegel)

Le Pr Ki Zerbo ne disait-il pas « Eduquer ou Périr ».Cheikh Anta DIOP « Armez-vous jusqu’aux dents…

« L’éducation est une fonction de reproduction et de dépassement social indispensable au progrès de tout pays. L’école africaine peut-elle offrir des diplômés adaptés au marché de l’emploi quand ce dernier est quasi-inexistant ? L’éducation est un droit, mais surtout un devoir pour tous. Cependant, elle ne sera à la hauteur des enjeux de demain qu’en établissant une stratégie de démocratisation et d’africanisation ouverte aux apports positifs du monde ».

Nous avons décidé de proposer cette 1 ère rencontre autour de ces africains ou afro-antillais.

Ce mode de pensée et d’action centré sur les valeurs, les perspectives et les intérêts des africains.

Oui afrocentricité et éthique.

Nous voulons être des passeurs de témoins, des africains qui offrent ou mettent à disposition, faire connaître et redonner ou fortifier notre estime de nous-mêmes.

Nos enfants, nos petits enfants et nos amis veulent savoir et rencontrer des africains qui écrivent, créent, pensent, nous nous proposons de leurs offrir cette première occasion dans le 18 -ème à Paris, dans un lieu approprié le «Glam Fashion Beauty» de Founé qui commence à être le lieu des expressions culturelles, de la transmission, du partage et de la solidarité, dans une générosité naturelle et gratuite.

On peut penser aussi aux associations, Haleye et Sos Casamance qui sont dans la même dynamique.

La culture est diverse l’art culinaire en fait partie intégrante –Sénégal : le thiéboudiène inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco !

« Le Sénégal à l’honneur ! Le pays peut être fier en cette fin d’année 2021, après des années de persévérance, il a réussi à convaincre l’Unesco d’inscrire au patrimoine culturel immatériel de l’humanité son plat typique national : le ceebu jën, un mot qui veut dire littéralement « du riz avec du poisson » en wolof, et plus connu sous le nom de « thiéboudiène ». Si l’Unesco a fait ce choix, c’est surtout que le thiéboudiène a dépassé les frontières du Sénégal pour gagner toute l’Afrique. Le point.fr

Des cercles pour penser l’Afrique et le panser existent à travers le monde , je pense au Gingembre littéraire de Gorgui Wade NDOYE Genève, Felwine SARR les ateliers de la pensée ( Felwine Sarr).

Les Ateliers de la Pensée : une rencontre entre penseurs, écrivains et universitaires africains

A Mabanckou et ses lieux choisis pour dire et lire, Elimane Kane et sa maison d’édition, le Dr Ndongo Mbaye qui sillonne le monde pour accompagner les jeunes poètes et autres,  Massamba GUEYE grand orateur et conteur, Abou Fall ethno musicologue, ,le forum des écrivains de Mimo Leydimen et Adama Thiam,  les activités de Salif Niokhor DIOP sur les arts la littérature, et sans oublier le grand styliste et designer sénégalo français Mike Sylla,  les éditions MAKANDA Sabas,  etc.

On a aussi une autre façon de promouvoir ou de présenter l’Afrique à travers l’entreprenariat Mamah Doucara , Mme Rokhaya Ndiaye de gdustyl, et Founé Diarra, Aniami Mchangama.

Pour favoriser les rencontres et croiser les pensées nous avons de grands passeurs je pense au Doyen Djiby Sy auteur et Mme Paulette CORREA qui a l’habitude de monter le salon des auteurs lors des semaines africaines à l’UNESCO

Notre cercle innove et prend la plume, élève voix ou exprime à travers les divers arts qui disent notre patrimoine culturel décomplexé et aujourd’hui revisité comme pour Picasso, Derain et Vlaminck dans les années 1905.

Féline Sarr une voix pour l’Afrique, parle de «Transmettre un usage du monde » Felwine Sarr, et il ajoute dans les colonnes du monde-

C’est le moment me semble t-il de sortir de cette dialectique de l’euphorie ou du désespoir pour entreprendre un effort de réflexion sur soi, sur notre situation dans le monde : se penser, se représenter, mener une réflexion critique sur ses propres réalités. Il est de la responsabilité des intellectuels, penseurs, artistes africains de mener à bien cette entreprise afin de dégager des horizons et contribuer à la transformation radicale des sociétés africaines.

Alain Mabanckou Votre cours a pour titre « Lettres noires  : des ténèbres à la lumière  ». Selon vous, quand la France a-t-elle commencé à s’intéresser à la culture des Noirs  ?

Un grand intérêt pour les cultures noires apparaît en France, dans les milieux artistiques, au cours des années 1920-1930.

Pensons par exemple aux peintres comme Picasso ou ­Braque, qui découvrent l’«art nègre » qui redonné du souffle à leur créativité bloquée.

Faisant une fiche de lecture d’une pensée du PR SAMB, l’élève Babacar DIOP écrit ceci-

. La leçon de dignité de Djibril SAMB à la jeunesse africaine

Il n’y a pas de dessein transcendant à l’histoire, il n’y a que les desseins des humains qui font l’histoire maintenant.
La lutte actuelle de la jeunesse sénégalaise pour une gestion transparente des richesses nationales est une lutte pour la dignité. La spoliation des ressources naturelles participe au processus d’aliénation des peuples opprimés qui subissent « un assassinat des masses » et « un suicide collectif » (Dussel, 2002 : 241). Cette noble lutte est un moment de prise de conscience d’un peuple qui se découvre lui-même, comme exploité et opprimé et qui s’engage dans un nouveau « projet de libération » pour retrouver sa dignité et sa liberté. Ce mouvement populaire, rempli de jeunesse et d’indignation, a besoin d’un fondement philosophique et idéologique.
Au début des indépendances, la jeunesse africaine lisait passionnément Les damnés de la terre (1961) de Franz Fanon, Nations nègres et culture (1954) de Cheikh. A. Diop, Discours sur le colonialisme (1950) d’Aimé Césaire, Les âmes du peuple noir (1903) de William E. B. Du Bois, Le manifeste du Parti communiste (1848) de Karl Marx et Le Petit Livre rouge (1964) de Mao Tsé-toung.Ces auteurs constituaient une source morale et philosophique pour toute une génération de jeunes africains. La lutte politique nécessite au préalable un fondement idéologique. En ces nouveaux temps obscurs, L’heur de philosopher de Djibril Samb doit faire partie des nouveaux livres de chevet de la jeunesse africaine.
Djibril Samb revitalise en effet la politique dans les cœurs des jeunes déçus…

Venez tous comme vous êtes et ensemble autour d’une philosophie héritée de Nelson MANDELA UBUNTU «  je suis parce que tu es »

Ubuntu : une philosophie africaine

L’Ubuntu est une philosophie d’Afrique australe basée sur la croyance selon laquelle un individu n’existe qu’à travers sa relation avec les autres, avec la communauté. Elle dérive de ce qu’on appelle le communalisme africain et qui a donné lieu à des traditions similaires comme le Consciencisme de Kwame Nkrumah ou la Maât des Egyptiens anciens.

« Un des adages dans notre pays est Ubuntu- l’essence d’être humain. L’Ubuntu traite particulièrement du fait que l’on ne peut pas exister en tant qu’être humain en isolation. Il traite de notre interconnexion. Tu ne peux pas être humain par toi seul et quand tu as cette qualité-Ubuntu- tu es réputé pour ta générosité. Nous nous voyons trop souvent comme de seuls individus, séparés les uns des autres alors que l’on est connectés et que ce que l’on fait affecte le monde entier. Lorsque l’on fait du bien, cela se répand; c’est pour l’ensemble de l’humanité. »

Desmond Tutu-Littéralement, ubuntu, en zoulou signifie ‘le fait d’être humain’. Mais comme on l’a vu, cette humanité se différencie de celle dominante en Occident, illustrée par la citation de Descartes  je pense donc je suis».

Dans son ouvrage No Future without Forgiveness, Tutu expliquait: «L’harmonie, l’amabilité, la communauté sont de grands biens ».

L’harmonie sociale est pour nous le plus grand bien. Tout ce qui subvertit ou fait diminuer ce qui est considéré comme bon est évité comme la peste. La colère, le ressentiment, l’envie de vengeance, même le succès à travers une compétitivité agressive sont nocifs pour ce qui est considéré comme bon. » Il faut changer nos mentalités PBC

Mimo Leydimlen DIA

Adam Thiam

Cella NDIOR

MAWATE  Makisosila

OSSOMA Richard

Jordan Sia  Alger DUFEAL

Elisabeth BOUTSILI

Felicien Jerent

Myriam Didi KOUKO

Laure Ines KAMTO

L’Ubuntu, un vestige du communalisme africain

https://www.nofi.media/

¨Pape B CISSOKO