After decades of slow growth, Africa has a real chance to follow in the footsteps of Asia
Le très respecté hebdomadaire britannique the economist, consacre sa une à l’Afrique. Pour la deuxième fois en moins de deux ans, il célèbre les progrès du continent et ses perspectives alléchantes pour les investisseurs.
Lors d’une conférence à l’école polytechnique de Thies en 2017 « notre présence africaine dans le monde »
« Conférence De M. Souleymane Bachir Diagne Organisée Par Le Bureau Des Élèves De L’EPT
Le Bureau des élèves de l’Ecole Polytechnique de Thiès a organisé ce samedi 03 Juin 2017 à l’Auditorium, une conférence sur le thème “Notre présence africaine dans le monde”. Elle a été animée par le Professeur Souleymane Bachir Diagne ».
Il y a de l’espoir et l’évolution peut se faire avec des sauts. Ce que je refusais à une époque.
Dans cette conférence le >Pr Diagne part de deux titres de ce journal et nous dit. Il fait un détour par une enquête de l’IFAN sur les jeunes de 15/35 ans qui souhaiteraient quitter le pays dans les prochaines années à 75%. Pour le professeur, cela traduit un état d’esprit. Et il dit, être atteint dans son corps est grave mais être atteinte dans sa tête est encore plus grave. C’est-à-dire à quel point nos jeunes et nos populations sont atteintes dans leur capacité à réagir et à prendre des initiatives.
Le continent où tous les voyants sont éteints, c’est-à-dire ce continent ou toutes les théories rationnelles économiques n’ont pas pu fonctionner, et par conséquent il faut s’interroger sur ce qui ne fonctionne pas ce qui empêche le décollage.
Il se trouve que la réponse est en présence de nous et c’est l’Homme africain et sa culture.
Je vous laisse lever les yeux avec objectivité pour lister ce qui peut nous bloquer.
10 ans après « the economist » revoit sa copie et titre l’Afrique qui décolle. Le continent de l’espoir, l’Afrique en éveil.
Quand on regarde ce qui se passe en Afrique, avec sa jeunesse dynamique et les multiples innovations sur le continent, on peut envisager un avenir meilleur.
L’invasion du smartphone et tout ce qui tourne autour a permis à l’Afrique de tutoyer le monde et à manifester des germes de développement au point qu’on peut parler des bons ou sauts réalisés en 10 ans en développement.
Le PR va chercher Aimé Césaire qui en 1956 dans sa critique de la colonisation, accuse ces colons, de créer une véritable crise de l’initiative. A y regarder de près, mais de façon objective, il faut renouer avec le travail et les initiatives méthodiques et prendre notre destin entre nos mains. Il faudra couper et cautériser comme disait Platon, pour panser nos plaies, qui nous tirent vers le bas, alors que nous avons Tout, pour réussir. Tout est volonté en Afrique, un continent riche qui est pillé par ses propres fils. P B C