Il est bon d’accorder une clémence un pardon, une erreur, une faute. Sanctionner pour que ça serve oui sanctionner pour étouffer non. Un homme d’Etat peut et doit pardonner quand on fait du tort à sa personne mais aux institutions il faut le respect des règles. En cela l’homme tolère, pardonne, supporte et avec le temps les choses iront mieux
Ou apprendre à vivre avec ses désaccords
Il est vrai que grâce à la communication, on résout de nombreux conflits. Toutefois, certains désaccords perdurent en dépit de toutes vos tentatives d’en venir à bout. Apprenez à composer avec ces différends pour ne pas les laisser miner votre vie de couple. Il n’est pas nécessaire que vous soyez d’accord sur tout.
Pardonner à quelqu’un qui vous a fait du mal ou qui vous a trahi est l’une des choses les plus difficiles à faire. Cependant, il est nécessaire d’apprendre à pardonner pour reconstruire sa relation avec une autre personne ou simplement pour oublier le passé et passer à autre chose. Gérez vos émotions négatives, confrontez la personne qui vous a blessé et commencez à aller de l’avant dans votre vie.
On apprend à désamorcer une situation tendue ou conflictuelle.
Le Sénégal traverse une crise ou des crises successives et des murs sociaux nous voilent les yeux. Mais il est des moments où cette cécité, ce masque cette poudre aux yeux ne passe plus, la faim la misère la pauvreté ; la violence sont les indices qui nous interpellent et nous incitent à poser la valise pour évaluer la situation afin de trouver des solutions. On ne peut pas vivre dans une tension perpétuelle au risque de créer une révolution.
Nous avons la chance dans notre beau pays le Sénégal d’user du maasla, que des personnes ressources puissent faire de la médiation.
A quoi assiste t’on depuis un certain temps au Sénégal ? La prison comme rempart, on brandit les appareils répressifs d’Etat pour freiner les propensions des citoyens acculés et fatigués des situations injustes : famine, insécurité, biens mal acquis, litiges fonciers, viol, arnaques, faux médicaments, le voile en question, la foi en question, l’école à la dérive, corruption, enrichissement illicite, etc. Marius SAGNA, Adama GAYE et bien évidement Khalifa SALL ont croupi dans les geôles de Reubeuss. Les citoyens ont demandé la clémence de Macky SALL mais il parait qu’il est rugueux et refuse d’entendre raison, il a refusé la demande de la vieille maman celui-ci. On se demande quoi faire quand on a épuisé tous les circuits de médiation.
A la vérité un des avocats de Khalifa a forcé les choses et voici «Me Khassimou Touré prend ses responsabilités
Ses « responsabilités », Me Khassimou Touré les a prises à travers une lettre en date du 19 juillet 2019 adressée au président de la République. « Sur initiative personnelle », comme il le précise à l’entame du courrier adressé à Macky Sall, il sollicite la grâce pour Khalifa Sall, son frère Mbaye Touré mais aussi Yaya Bodian avec des arguments très profonds. En dehors du chef de l’État, destinataire de la lettre et de son auteur, seul Me Malick Sall, le ministre de la Justice, était au courant. Serigne Mountakha Mbacké, qui s’était déplacé jusqu’en prison pour rendre visite à son disciple Mbaye Touré, était aussi informé de la démarche. Mieux, ce dimanche, quelques heures avant l’ébruitement de la nouvelle, Me Khassimou Touré, le premier à être mis au courant, s’est rendu à Rebeuss où il est resté de 18 heures jusqu’à 20 heures. Fait assez cocasse, un des avocats de Khalifa Sall, qui semble s’écarter de son initiative dans la presse, l’a appelé pour le féliciter avant d’arriver à la prison dans la soirée. » https://seneweb.com/news/
Attention comme je lis ici et là il ne faut pas que cette libération cache ou étouffe les maux de la société.
On peut apprécier cette libération très attendue mais le peuple doit continuer à exiger l’exercice du Droit de la justice avec équité et impartialité.
Les questions des contrats, sur le gaz et autres hydrocarbures dont ont assez bien parlé notre ami Adama GAYE et Coulibaly des USA je crois, ne doivent pas être occultées. Nous ne devons pas accepter que notre pays croupisse dans la misère quand nous pouvons traiter d’égal à égal avec les partenaires. Je rappelle que l’Afrique et le Sénégal ne sont pas pauvres, ils sont appauvris par une certaine incompétence à négocier dans l’intérêt du peuple. On a des ressources et on les brade et à présent que le peuple conscient et conséquent demande des comptes on l’étouffe, on sort des chiffres et des contrats qui ne favorisent que les autres ce qui amplifie le chômage et la pauvreté dans le pays.
Il faut rester vigilant dans l’intérêt du Sénégal et nous devons le faire sans violence comme d’habitude. Mais attention il ne faut pas jouer avec un peuple qui sait encaisser dans le silence.
Nous dirons ceci «
Robespierre, jean massin, éd. alinéa, 1988, p. 31 – discours contre la loi martiale, 21 octobre 1789 – Maximilien de Robespierre
Invitée des Matins de France Culture à l’occasion de la publication de son livre Nous habitons la Terre le 23 février 2017 – Christiane Taubira
Le Bilan de l’intelligence (1935), Paul Valéry, éd. Allia, 2011 (ISBN 978-2-84485-375-2), p. 26 – Paul Valéry
Le Bréviaire – Jacques Amiot
Ces citations sont des invitations à la réflexion rien de plus.
Pape B CISSOKO