Le Regroupement des taxis urbains du Sénégal, soutenu par une quarantaine de Groupements d’Intérêt Économique (GIE), poursuit sa bataille judiciaire contre les applications de transport telles que Yango, Yassir et Heetch, qu’il accuse d’exercer une activité de transport irrégulière et de concurrence déloyale.
Le litige remonte à une plainte déposée par le Regroupement devant le tribunal correctionnel, dénonçant les pratiques illégales de ces services de Voitures de Transport avec Chauffeur (VTC) qui, selon eux, opèrent en toute violation de la législation en vigueur au Sénégal.
« Depuis la première audience tenue le 24 juillet 2024, l’affaire n’a cessé d’être reportée. D’abord renvoyée au 9 octobre 2024 à la demande des avocats des accusés pour dépôt de consignation et préparation de la plaidoirie, elle a ensuite été reportée au 23 octobre 2024. Ce jour-là, le juge a une nouvelle fois ajourné l’affaire, fixant une nouvelle date au 8 janvier 2025. »
Cependant, en janvier, les discussions n’ont toujours pas abouti et le procès a de nouveau été repoussé au 12 mars 2025. Une série de renvois qui suscite l’exaspération des taxis urbains, lesquels dénoncent des manœuvres dilatoires de la part des VTC pour retarder la procédure.
Le Regroupement des taxis urbains en appelle à tous les acteurs du secteur du transport animés par un esprit de justice à se mobiliser massivement le 12 mars 2025 au tribunal de Dakar pour assister à l’audience. »Nous rappelons à l’État son rôle essentiel de régulation et de protection du secteur du transport. Son silence complice face aux agissements des VTC nous inquiète profondément en tant qu’acteurs de ce secteur stratégique, « souligne un porte-parole du Regroupement.