LES AMAZONES DE SANGOMAR, Khady Fall Diagne  (un texte sur les domestiques-mbindanes)–l’harmattan

« Le maître et l’esclave ou la liberté reconquise ou la servitude continue-Un pan de cet ouvrage me fait penser à HEGEL ».P B C

« La ville de la Pointe de Sangomar, située dans le pays imaginaire de Sangomar est depuis quelques semaines le théâtre d’une tragédie sociale. L’histoire commence avec un fait divers devenu tristement banal : la mort d’une domestique.

Humiliées, harassées par tant de violences à leur égard, les « mbindanes » décident de lancer un défi à la société : que se passerait-il si elles se retiraient ?

Ce roman entre satire sociale et utopie, mêle réflexions philosophiques et radioscopie sans concession d’une société gangrénée par les inégalités et régie par un système phallocratique ».

Khady Fall Diagne    KHADY FALL DIAGNE <khady-fall.diagne@ac-lille.fr

« Je n’ai pas encore lu cet ouvrage mais je saisis déjà sa teneur et sa portée philosophico sociale.

Les mbindanes/domestiques, sont souvent des gens venus d’ailleurs, cousines lointaines, pauvres, etc.

Des jeunes filles qui travaillent à la force du corps souvent frêles et dépassant les 8 h quotidiennes. Ces jeunes filles de tous les âges sont belles ou quelconques ce sont des personnes. Elles sont souvent les pivots de la maison.

Avec la modernité certaines femmes ne font plus rien à la maison. Il peut y avoir 2 ou 3 domestiques dans une propriété. Elles sont souvent mal payées et exploitées, Marx avec son capital publié ce jour 14/09

C’est la domestique qui s’occupe de tout ménage repas repassage etc.

Une amie me disait que la domestique lavait les dessous du couple, la lingerie et les draps. Disons qu’elle voit tout et sait tout.

Elle est aussi une oreille. On lui demandera d’être discrète. Si elle est jolie, ce n’est pas parce que on est domestique qu’on n’est pas désirable, cette proximité construite, cette dépendance voulue se transforme en pouvoir et bien souvent les hommes se rattrapent sur elles en abusant d’elle quand l’épouse est absente ou ne satisfait plus son, homme. Abus de pouvoir.

Viol violences, grossesse, sont des lots quotidiens. Une autre amie me dit que certaines maîtresses les préfèrent « moches » pour ne pas rivaliser ou attirer les fantasmes du mari.

Enda Tm avait commencé dans les année 80 à former et professionnaliser ces femmes.

Mes amis Français P M et C M au Sénégal ont un rapport idéal avec leur domestique « compte bancaire, congé, santé, etc, je suis témoin.

La situation des employeurs de maison est un problème des droits de l’homme et à présent c’est un commerce qui ne dit pas son nom en Arabie, au Liban, en France, etc.

Dans une de mes vidéos j’ai montré comment ces femmes de l’ombre sont mal traitées battues et réduite en servitude –passeport documents confisqués.  Etc.

Je reviendrai dans un second temps après réception de l’ouvrage. Pape B CISSOKO