«Protéger nos filles et éduquer nos fils»
Il m’appelle et me dit Grand j’ai pensé à toi pour animer cet évènement si tu n’es pas encore engagé
Comme vous le savez pour SOS CASAMANCE, je dégage du temps toujours pour ce garçon qui me suit depuis plus de 17 ans. Il m’avait entendu lors d’une émission avec Laye Cissé
(Aujourd’hui TFM) et il avait décidé de venir voir ce personnage.
Ce personnage qui savait parler des traditions, du kankourang, du dianbadong, du kumpu et qui parle de son pays et de sa région de façon éloquente.
Voici le cadre à préciser.
Je dis oui et je rencontre mon auditoire a 95 % féminin (Afghanistan, Nigéria, Côte d’Ivoire, Mauritanie, Sénégal, Pakistan, Guinée et Conakry, France, Maroc, et Marie qui ne sait pas d’où elle vient, etc.)
Sylla Amadou introduit et précise que le cours de linguistique sera changé et que la structure profite de l’occasion pour parler des Violences faites aux femmes en ce jour du 25/11/2021.
Les yeux s’écarquillent, oui, les stagiaires faut–il le dire ne maitrisent pas la langue française, mais nous avons de l’expertise et de l’expérience, pour adapter notre propos, au public.
Avec Marie MONTELIEU du MRAP et moi-même Pape Cissoko, nous commençons à parler de la violence, avec des mots et des images adaptés.
Je commence par parler d’une allégorie des dents et de la langue «les dents et la langue cohabitent et malgré tout il arrive que les dents mordent la langue. Et les têtes se haussent et les sourires se déploient sur les visages.
Accroche est bonne et elle tient.
Je continent par dire que la violence a toujours existé dans les différentes relations, mais qu’il est souhaitable de chercher la paix et la concorde : conf charte du Mandé.
On ne parle pas de Violence, mais des violences, violence physique, violence psychologique, violence verbale, discrimination, racisme, clichés, etc.
J’ai abordé la question des mariages arrangés ou l’avis de la femme n’est pas demandée en général, de l’excision de petite filles qui meurent de trouille à la vue de la lame coupante, de la sexualité obligatoire y compris en temps d’indisponibilité, des conséquences non dites de la polygamie, des insultes rabaissantes et humiliantes, etc.
Il n’est pas question de monter les uns contre les autres, mais de prévenir, d’alerter que rien ne doit être banalisé que les liens qui unissent les gens ne doivent pas donner l’occasion de querelle de conflits et de violence qui dérivent quelquefois vers la mort.
Le silence tue, ne rien dire est une complicité et c’est grave. Il y a des lieux des personnes à qui on peut s’adresser, la police, des amis sincères, la police, les travailleurs sociaux, etc, qui pourront être de bons conseils, pour stopper la violence subie avant qu’il ne soit trop tard.
Marie parle du contexte Occidental, en disant que, même chez des riches des bourgeois, des cadres, etc, la violence existe et qu’il faut dénoncer.
Ces femmes sont entretenues et gardent la maison. Belles, elles ont tout pour plaire et se taire et subir.
Grace à l’éducation, l’instruction, les séminaires les informations, chacun doit pour comprendre pour ne pas se laisser faire comme un tam-tam.
Une femme n’est pas un tam-tam Un homme non plus
Du respect du dialogue pour dépasser le conflit sinon trouver une solution.
Le monde a changer il y a des mutation et le divorce est envisageable que ça ne va pas.
Le divorce est une façon de sauver aussi les enfants.
Un enfant qui vit dans une telle ambiance de violence deviendra un homme violent ou une femme violente.
Evitons cela à nos enfants.
Marie insiste sur la prévention et la nécessité de demander de l’aide dans la discrétion. Elle nous parle de cet homme avec son épouse à l’hôpital, ses clefs tombent et il demande à son épouse de les ramasser, elle se lève et dit Non.
Mr, C’est vous qui avait fait tomber les clefs, s’il vous plait ramassez-les, vous ne voyez pas l’état de cette dame, il répond c’est mon épouse, et Marie de dire et alors.
Précisons que Marie a l’habitude, elle sait comment faire et d’ailleurs, le Mr le remercie pour lui avoir ouvert les yeux. Avec tact et diplomatie, elle a contribué à recadrer les relations pour un mieux vivre dans le respect réciproque.
Puis Sylla enchaine en disant qu’il ne fait pas oublier les hommes battus. J’ajoute aussi sur le que faire
Apprenons à nous retenir, à partir du sport, à lâcher prise, consulter pour se faire aider, conclusion de couple, sophrologie, méditation, etc. Les expériences dans les cours d’écoles ou les garçons s’appropriaient 85 % de l’espace réduisant comme dans la société, le genre féminin dans un coin.
Ders écoles ont enlevé les camps de foot et redynamisé l’espace pour tous et toutes. Chacun pourra dorénavant s’épanouir sans limite dans la cour. Evidemment, les enseignants parlent du pourquoi, comme ils désignent un garçon et une fille, pour être médiateurs contre le harcèlement et la violence.
En bon pédagogue et dans la continuité du cours, Sylla propose à chacun, d’inscrire ce qu’il ou elle aura retenu de la séance.
C’est l’occasion de se confronter à l’écriture, à sa façon, de choisir, comme acte de liberté ce qu’elles veulent, écrire, ainsi on aura vu sur les ardoises La journée du 25 novembre 2021 Non aux violences Stop violences Sos Casamans; etc.
Toujours dans l’innovation SOS Casamance lutte contre les fractures et ainsi elle propose des produits pédagogiques et autres, aux enfants et parents, à des prix loin du marché. Le but n’est pas de faire des bénéfices, mais doter les familles d’outils comme les casques pour les cours à distance, des produits d’hygiène, matériels scolaires, globes, etc.
Je félicite les jeunes, toutes jeunes motivées et déterminées aux côtés de Sylla. Ah ainsi on comprend que la jeunesse n’est pas un défaut. Sylla sait les guider, accompagner, dans l’exercice de leur mission.
A titre personnel, je demande aux jeunes étudiants ou actifs disponibles de passer dans chez SOS Casamance pour offrir 1 h ou du temps, il y aura toujours un service qui pourra être rendu. Le bénévolat est une bonne chose, aider les autres est un acte de générosité et de civisme
Merci et bonne continuation