Et ce ne sont pas des généraux qui le disent, c’est n’importe quel français d’entre nous, moi le premier. Va-t-on continuer longtemps à accepter que l’on fasse tomber nos policiers comme dans un jeu de quilles ? Après l’assassinat il y a quelques jours d’une policière a Rambouillet, c’est au tour hier, à Avignon, d’un policier de tomber sous les balles d’un meurtrier. Ça suffit !
Ça suffit les belles paroles et les promesses, on les a trop entendues ces trente dernières années. Ça suffit ces cérémonies d’hommage ministériel, avec remise de la légion d’honneur. Les familles des victimes auraient préféré que leur époux ou épouse, leur père ou mère, leur frère ou sœur, soient toujours vivants. Et nous aussi.
Un jour viendra, plus vite qu’on ne le pense, ou ce pays sera à feu et à sang, victime du terrorisme islamique et de la grande et petite criminalité. Les gangs de malfrats ont plus d’argent et un meilleur armement que nos policiers. Ceux-ci ne luttent pas à armes égales avec les malfaiteurs, empêtrés par la paperasserie administrative et le code de procédure pénale et souvent le laxisme des magistrats.
N’est-ce pas une ancienne garde des sceaux, Christine Taubira qui disait « la prison n’est pas la solution » ? Et pourquoi pas la sanction, pendant qu’on y est ? Tout est bon pour les délinquants, de l’excuse de minorité, à l’excuse sociale en passant par l’excuse d’avoir consommé des drogues. Stop ! Assez d’arguments du genre : la République ou la société corrompt tout !
Assez également des peines jamais appliquées, des réductions et remises de peine, de ces psy-experts qui excusent, ou justifient toutes infractions, même les plus graves.
La France manque de policiers après le licenciement de dix mille d’entre-eux par Sarkozy, de magistrats, (deux fois moins qu’en Grande-Bretagne où en Allemagne), de prisons. Il faut donc impérativement, et très vite, embaucher et construire. La France manque de moyens ? À elle de se les donner, car il en va de la vie de nos concitoyens et de nos représentants de l’ordre.
Ce n’est pas à la rue d’imposer sa loi, mais à l’Etat !
Il faut rétablir les peines plancher, s’assurer de l’exécution de celles-ci, et ne pas libérer par anticipation des délinquants sous prétexte de Covid, il faut aussi simplifier la procédure pénale et le carcan administratif dès policiers qui passent plus de temps dans les bureaux que sur le terrain.
Il faut aussi soutenir ces forces de l’ordre, caillaissées, dont on incendie les véhicules et leurs occupants. Il est aussi inadmissible que des médias comme « M Le Monde », ou Mediapart leurs cassent sans arrêt du sucre sur le dos. Même la télé du service public « casse du flic », où vit-on ?
Quant une démocratie n’est plus capable de maintenir l’ordre civil et républicain, alors ne nous étonnons pas qu’une dictature le fasse. Est-ce ce dont nous voulons ? Non, assurément, alors il est urgent de changer de braquet avant de devoir regretter d’avoir aboli la peine de mort qui du moins représentait une sanction exemplaire. Les meurtres d’enfants ou de vieillards, antisémites, les feminicides doivent être châtiés en effet avec la plus grande sévérité.
Arrêtons aussi de larmoyer, arrêtons tout le bla-bla, et agissons enfin, avant qu’il ne soit trop tard. Re-Investissons tous les territoires de la République et chassons-en les délinquants et criminels comme on éliminerait les rats des égouts. Ce président et ce gouvernement seront, comme les autres, juges sur leurs actes et non leurs discours.
On ne veut plus de nouveaux Rambouillet, et de nouvel Avignon !
Jean-Yves Duval, directeur d’Ichrono et Ichrono FM, rédacteur en chef de l’édition française de la radio Diasporavision .