Comme le disait récemment la belle-mère de Jonathan Daval « lorsqu’on ne s’entend plus on peut divorcer ». Les claques, les coups de poing et de pieds, les étranglements, etc., souvent sous le regard effrayé des enfants, (quant ils n’en sont pas eux-mêmes victimes) sont abjects dans une société qui se prétend civilisée.
Et malheureusement les deux périodes de confinement ont aggravé la situation au point de constater une augmentation de 30% de ces violences familiales à huit-clos. Le désœuvrement, l’alcoolisme expliquent en grande partie cette hausse dramatique.
Femmes, enfants battus, et plus rarement des hommes comment expliquer ces pulsions que les individus n’arrivent pas à canaliser ? Un héritage familial, où on reproduit des actes vus dans son enfance, un côté « macho » exacerbé, un peu tout cela sans doute.
Mais clairement ceux ou celles qui se comportent, comme les primates eux-mêmes ne le font pas, sont la honte de l’espèce humaine. Ils sont indignes et doivent être mis au ban de la société en même temps qu’ils doivent être condamnés avec la plus extrême sévérité. Je rappelle le no de téléphone « Halte aux violences » Tel. 39.19. Que celles et ceux qui subissent des coups au domicile n’hésitent pas et appelle sans délai afin de mettre fin aux agissements de leur tourmenteur.
Je rappelle aussi que dans le cas de violences conjugales les femmes hésitent trop souvent à porter plainte lorsqu’elles sont dépendantes financièrement de leur compagnon ou du logement familiales. Cela peut se comprendre. Et qu’il est scandaleux que ce soit elles qui sont obligées de quitter le domicile afin de trouver refuge ailleurs alors que c’est l’individu violent qui devrait être expulsé du logement familial.
En cette fin d’année je forme un vœu, que cette horrible situation de maltraitance familiale cesse au plus vite, de gré ou de force.
Jean-Yves Duval, Directeur d’Ichrono