La Russie a peur de l’OTAN et attaque l’Ukraine. L’Europe a peur de la Russie et dépenses des milliards pour préparer la guerre. Israël a peur de la Palestine et tente de la faire disparaitre de la carte du Monde. … Honte à vous, humains belliqueux.
Selon les dernières découvertes scientifiques, Homo sapiens (ou ses ancêtres) aurait pas mal voyagé avant de s’établir.
1 – Il y a 5 ou 600.000 ans, les ancêtres d’Homo sapiens parcouraient la quasi-totalité de l’Afrique mais, quelques-uns seulement commencèrent très tôt à utiliser le feu, sans pour autant le maitriser totalement (on est capable de transporter une substance enflammée mais on n’est pas encore capable d’allumer ou de rallumer une substance sèche ou un feu éteint). La consommation d’aliments cuits qui permet l’évolution des capacités cognitives, fut donc très lente, d’autant plus que, sans maitrise du feu, il est fort difficile de pérenniser la protection contre les gros prédateurs que le feu éloigne.
2 – La bipédie et la faiblesse du futur humain ont manqué de peu de faire disparaitre notre espèce naissante. Les sens du futur humain (ouï, odorat, vision, etc.) comme sa vitesse de déplacement, étaient bien inférieurs à ceux de ses prédateurs. Par ailleurs, en réduisant leur bassin, la bipédie des futurs humains fut une autre cause potentielle de disparition. En effet, un bassin de plus en plus rétréci du fait de la progression de la bipédie, finit par interdire aux femelles de mettre au monde des enfants normaux. Ce fut une véritable hécatombe de femelles mortes avec un enfant dans le ventre. Seules survécurent les mères de petits prématurés, les seuls susceptibles d’utiliser un passage si étroit.
3 – Première étape qui permit de sauver les ancêtres de la future espèce humaine :
L’inadaptation et la faiblesse de nos ancêtre fut, semble-t-il, assez rapidement compensée par un développement de ses capacités cognitives. Un passage de nombreux préhumains par la Rift vallée et ses nombreux volcans, permit probablement une plus grande proximité entre l’animal et le feu, bien avant sa maitrise totale. Cette utilisation de plus en plus fréquente du feu eut deux conséquences salvatrices : éloigner les prédateurs et augmenter les capacités cognitives de l’animal grâce à la cuisson des aliments, pour l’amener à l’humanisation et à la capacité intellectuelle suffisante, lui permettant de survivre (1).
Qu’il se soit servi ensuite de ces capacités nouvelles pour faire autre chose, est un autre problème mais permet peut-être de mieux comprendre certains égarements (2).
Homme de peu de foi, apprend enfin à découvrir l’amour de la vie et tu seras peut-être sauvé.
François-Michel MAUGIS
- Note : Migrations humaines récentes d’Homo sapiens :
Homo sapiens ? (Israël) 400.000 ans
Homme de Djebel Irhoud (Maroc) 300.000
Homme de Florisbad (Afrique du Sud) 260.000
Homme d’Eliye Springs (Kenya) 250.000 ?
Homme de Kibish (Ethiopie) 233.000
Apidima 1 (Grèce) ? 210.000
Homme de Ngaloba (Tanzanie) 200.000
Homme de Misliya (Israël) 185.000
Homme de Herto (Ethiopie) 157.000
Homme de Sinja (Soudan) 133.000
Homme de Skhul (Israël) 115.000
Homme de Zhiren (Chine) 110.000
Homo sapiens (Fuyan – Chine) 80.000
Homo sapiens (Tibet) 35.000
Itinéraire possible :
Méditerranée (400.000 ans) – Afrique du Sud (260.000 ans) – Afrique de l’Est (250.000 ans) – Chine (110.000 ans). Il y a 40.000 ans, Homo sapiens avait fait le tour de la Terre.
- La guerre est rare parmi les peuples nomades de type chasseurs-cueilleurs, et serait surtout présente chez les peuples sédentarisés pratiquant l’agriculture. SOURCE