«Où en est le Sénégal, Comment agir vite et bien-changer les choses ? » Penser le Sénégal pour le panser —

Un pays modèle de dérives -Les déterminants socio culturels -Croyances et religions africaines-
-la gangrène politique -Intégrer les connaissances traditionnelles ou populaires- de la modernité dans la tradition ou de la tradition dans la modernité la notion de switch sans complexe-
-Reconstruire la justice -Le citoyen politique instruit et conscient de la notion de patrie…

-L’intelligence artificielle au service de l’Afrique-Robot, drone, smartphone application agriculture, etc, diversité d’applications et enjeux économiques-la pauvreté-le chômage- les faux, la corruption, les mauvaises stratégies, l’indiscipline, l’insécurité, la violence, les tabous, les silences complices, le clientélisme, école à 3 vitesses ; les mauvais choix partenariaux, etc , et la liste est longue….
Une société de l’intelligence et de la rationalité.

L’intelligence artificielle pour lutter contre la pauvreté et l’enclavement, la sécurité, les questions climatiques et environnemental, etc.

Changer de monde

Passe par la construction ou la fabrication du nouveau citoyen capable d’intégrer sa singularité, son ethnicité, sa communauté pour la dépasser dans la nation ou l’universel. Utopie dans notre continent ou le clientélisme est fait loi et désordre. Les convictions sont mises en berne alors que notre héritage religieux ou spirituel nous assène à chaque fois l’idée de vertu et d’éthique dans nos conduites.

Il faut oser le changement (jean Pierre MARA).

Malgré toutes les potentialités de ce continent, il est toujours à la traine, à la périphérie, à la marge. Poutine, Trump et autres ne cessent de se moquer de ce continent dont ils reconnaissent les richesses.
La politique comme plaie. Tout doit être revu, corrigé ou démoli pour réinventer un nouveau continent où la politique ne sera pas un arbitraire, un accident conjoncturel qui est soumis aux humeurs brouillonnes des leaders et intellectuels. Il est de professionnaliser les dirigeants politiques. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Cet homme aura une mission, un plan et des objectifs pour la République, la nation et rien d’autre.
L’Afrique piétine et marque le pas, on peut voir des ombres d’évolutions, de la poudre aux yeux pour les étrangers et les malhonnêtes qui ne veulent pas voir la réalité concrète qui se traduit dans le quotidien des gens.

Les indicateurs ou les données statistiques les indices sont loin de la réalité, ce sont des marqueurs abstraits pour évaluer les choses mais la meilleure grille d’évaluation est le niveau de pauvreté, la santé, l’éducation avec ses abris provisoires, etc.

Ce continent est enclin à montrer les dérives et les mass media avec les hommes qui les dirigent contribuent à tromper les citoyens. Au lieu de réveiller les consciences et inciter les gens au travail on nous endort avec les coutumes la religion, etc.

Il faut en finir avec cette Afrique des pénombres de la fatalité et de la paresse ou de la facilité et se mettre au travail. Il faut lever les tabous, délier les langues et vivre au grand jour avec une conduite digne et irréprochable. Le bien public doit rester un bien public, les lois doivent profiter à tous sans appartenir à des singletons, des familles ou un d’amis.
Attention, je l’ai toujours dit, nous sommes capables de beaucoup. Mais c’est dans le goût de l’effort du travail que nous y arriverons et nous devrons par conséquent commencer par changer nos mentalités.

Dans tout, il faut savoir choisir et ne pas amalgamer. Trier et refuter voire ejecter pour retenir l’essentiel viable et vital.

Mais en Afrique tout est confus, il faut comme chez Descartes casser pour reconstruire ou comme chez Platon couper et cautériser.
Il est évident que l’Afrique est riche avec des hommes capables hautement qualifiés, il suffit de savoir les écouter pour comprendre.
Il suffit de porter le regard loin à travers le monde pour voir ses enfants entrain de contribuer au façonnement du monde.
Pourquoi avec tout ce potentiel l’Afrique n’y arrive pas, elle ne sait pas retenir ses enfants, elle ne sait pas profiter de leurs compétences.

Elle sait laisser ses enfants valeureux tenter au risque de leur vie le chemin des suicides en embarquant dans des pirogues aléatoires. Ré-écoutons le Président du Ghana Nana Akufo Addo NAkufoAddo, il a tout dit devant Macron.

« On ne peut pas continuer à faire des politiques pour nous, dans nos pays, dans nos régions, sur notre continent sur la base du soutien que le monde occidental, la France ou l’UE voudrait bien nous donner. Ça ne va pas marcher, ça n’a pas marché hier et ça ne marchera pas demain, a-t-il amorcé, insistant sur la responsabilité de l’Afrique de tracer sa propre voie.
Nous voulons que les jeunes Africains restent en Afrique. Et cela veut dire que nous devons nous débarrasser de cette mentalité de dépendance, cette mentalité qui nous emmène à nous demander ce que la France peut faire pour nous. La France fera ce qu’elle a à faire pour son propre bien et si cela coïncide avec nos intérêts.

…) Ce continent, avec tout ce qui arrive est toujours le réservoir d’au moins 30 % des plus importants minéraux du monde. C’est le continent des vastes terres fertiles. Ce continent a la plus jeune population de tous les continents au monde. Donc il y a une énergie nécessaire, il y a le dynamisme, on l’a déjà constaté, a-t-il expliqué, prenant en exemple des nations asiatiques qui ont su gagner leur autonomie.
La Corée, Singapour, la Malaisie, ces pays ont eu leur indépendance dans la même période que nous, on nous dit même que au temps de l’indépendance, le revenu par habitant du Ghanéen était supérieur à celui de la Corée. Aujourd’hui, la Corée fait partie du monde développé. C’est pareil pour la Malaisie et Singapour (…) Qu’est ce qui s’est passé ? Pourquoi ont-ils fait cette transition ? Et 60 ans après notre indépendance, nous sommes toujours à ce point-là. Voilà les questions essentielles qui devraient être notre préoccupation, en tant qu’Africains, en tant que Ghanéens, a poursuivi le dirigeant».. Lisez avec la raison son discours et vous comprendrez que le continent peut se développer sans tendre la main de l’indigence et de la pauvreté.

Cette situation qui replonge le continent et le monde dans le passé esclavagiste. Paradoxalement nous sommes la cause de nos maux alors que nous pouvons corriger en prenant le droit chemin et introduire de la rationalité et de la rigueur dans notre existence. Nous devons refuser la fatalité et la suspension du temps.

Le solaire, l’agriculture, l’intelligence, les drones, les nouvelles technologies, les transferts de compétences, la main d’œuvre, sont là pourquoi ne pas en profiter ? On met tout sous le compte de la politique et des querelles sans intérêts. Il faut des objectifs intelligents, une prospective qui tienne compte des faits concrets du réel.

L’intelligence artificielle peut apporter beaucoup dans la voie du développement. Santé, éducation, agriculture sélective, la sécurité, désenclavement, politique, l’écologie et l’environnement, communication, etc.
Tous les grands pays s’organisent pour créer des ensembles alors que l’Afrique se divise, quand il y a un souci on demande de l’aide alors que nous pouvons gérer ensemble nos difficultés.
L’Afrique veut singer alors qu’elle peut choisir son destin, sa voie. Organisée, elle peut aller loin. Les utopistes disent que c’est l’avenir du monde, mais c’est faux, comment avec une telle désorganisation peut-on envisager un avenir radieux. On pense que l’Afrique est le continent du bio, c’est faux, c’est le continent de la falsification, des faux médicaments, des faux produits chimiques interdits, de la contrefaçon, etc.
Une nouvelle génération d’intellectuels croit sortir le continent de sa dépendance en inventant des utopies, non soyons rigoureux et passons par l’instruction, l’éducation pour démontrer les absurdités.
L’originalité d’une argumentation ne fait pas le beau temps ni la vérité.
S’oublier pour penser l’universel, le bien collectif.

Le Sénégal vient de passer le cap des élections avec la réélection de MACKY SALL.

Les élections ont révélé des faits et des comportements indignes d’une démocratie. Mais le peuple sénégalais a fait preuve de maturité. Il s’est battu et a été battu.

Président Macky Sall a nommé un gouvernement de 32 ministres et 3 secrétaires d’État. OU EST L’EFFICIENCE DU CANDUIDAT MACKY DISAIT 23 OU 25 MINISTRES?

Le nouvel attelage comprend 50% de nouvelles têtes et 25% de femmes. Pourquoi faire ?

Dans une émission du journaliste engagé Pape Alé, il a démonté le revirement de Macky Sall qui disait des choses en sa qualité de candidat et quand il est élu il a changé.
Les faits, les dires rien que les dires, mais on nous dira que la situation a exigé de tenir compte du contexte.

Projet partagé pour le Sénégal et une stratégie intelligente, peut-on y arriver ?

Ces temps–ci la pollution fait des ravages au Sénégal, 2 ème pays le plus pollué au monde avec un taux de prévalence asthme élevé. Toutes les voitures poubelles entrent dans ce pays, les contrôles sont soumis au pot de vin et la conséquence c’est un taux de prévalence maladie qui affecte le budget des citoyens déjà appauvris.
Des mesures devaient être prises mais elles tardent à se faire.

La géographie politique est l’étude de la relation entre l’espace et le pouvoir, notamment les processus de fabrication des espaces par le pouvoir. Nous ne devons pas laisser pourrir les choses, il faut étudier en profondeur le message des élections et de la campagne.

Photographie globale de la situation du pays. LES IMAGES SONT UN LANGAGE

La pauvreté, l’indiscipline, le chômage, la situation des enfants, la santé, les abris provisoires, « le bradage » des ressources, le xessal, la corruption, la justice à deux vitesses, l’arbitraire, le clientélisme, les conflits fonciers, les violences, agressions, les accidents, la pollution, l’écologie, le tourisme et la pêche, etc. Notre pays accumule les faux pas et malgré tout il se gargarise de satisfecit avec des chiffres qui ne traduisent que la mégalomanie de ces auteurs.

Mais comment dévoiler ce qui est déjà visible à l’œil nu.

On aimerait étudier le niveau de satisfaction des habitants pour mesurer ce que l’Etat fait en réalité au-delà des chiffres pompeux qui ne profitent qu’aux autres pays qui nous sucent et aux leaders aux pouvoirs.
L’identification des composantes et des instruments de mesure du progrès social est une des préoccupations très actuelle dans les cinq continents. En 1893 le sociologue Emile Durkheim définissait la cohésion sociale comme « l’état de bon fonctionnement de la société où s’exprime la solidarité entre individus et la conscience collective ». Suivant le contexte, le vocable de «cohésion sociale» recouvre plusieurs concepts. Ouvrage : De la division du travail social, 1893.

L’OCDE a dans un rapport récent mis en lumière le niveau de violence avec le niveau de pauvreté et de frustration.

Quand les citoyens n’y arrivent pas ils se rebiffent et se frottent à tout comme les gilets jaunes en France.

La fracture sociale, le déséquilibre social, est manifeste. Les gens souffrent mais sont responsables par leurs adhésions à un système qui vend du vent, qui ne les aide pas à s’en sortir par le travail et la liberté. Il faut émigrer de ce système et prendre des risques calculés.

Choix stratégique et intelligent des partenaires pour une rationalisation des gains et un redéploiement des biens dans le pays.
On ne peut pas vendre ce pays et laisser les citoyens dans la pauvreté.

Les contrats doivent être de l’ordre du gagnant-gagnant et la priorité doit être nationale.

Il faut former les jeunes pour occuper les postes à 75 % tous les pays le font il n’y a qu’en Afrique que ça fonctionne autrement. Regardez comment fonctionnent les chinois ; ils viennent avec leurs mains d’œuvre créent des villages, tout vient de leur pays et que gagne l’Afrique ; rien rien.

Il faut lire T Ndiaye « Le jaune et le noir» pour comprendre la stratégie chinoise (La stratégie millénaire et récente de la Chinafrique, sa traite intercontinentale et son racisme olympique, cette Chinafrique à qui le passif colonial occidental sert de cheval de Troie, avec ses gigantesques dévastations aux pillages subtilement organisés : voici l’enquête historique de l’anthropologue franco-sénégalais Tidiane N’Diaye qui fait éclater, preuves en main, un nouveau scandale planétaire, comme à la lecture de ses trois livres précédents publiés dans Continents Noirs. .
oui pour une coopération Sud-Sud mais dans les affaires chacun doit privilégier son pays » T NDIAYE

L’avenir est dans l’agriculture celle-ci est mal conçue malgré des faits reluisants ; l’école de Bambey le lycée pro de Bignona, les transformations de certains produits, le phyto sanitaire, l’élevage, etc etc.
Mais il reste beaucoup, il y a du potentiel, avec les fruits séchés, confitures, et autres.

Les produits agricoles méritent d’autres stratégies plus efficaces pour résorber le chômage et améliorer le quotidien.
Ki –ZERBO nous alerte sur la nécessité d’éduquer ou périr. Nos Etats font exprès de banaliser l’éducation pour plonger consciemment ou pas les citoyens dans l’ignorance et cela est anti productif.
Formons nos élèves à la science la technique mais aussi à tout ce qui peut favoriser la curiosité créatrice et soutenue par une mentalité gagnante.

Quand vous voulez réussir dans le foot ou le tennis vous devez investir chez les jeunes les former les préparer pour demain ?

Semer pour mieux récolter.

Rien n’est gratuit.

Arrêtons avec la fatalité et autres recours superstitieux qui ne font que nous engluer dans la pénombre et nous placer derrière.

Nous pouvons réussir à inverser les tendances rien n’est facile tout se mérite.

30 ministres pour un besoin de représentativité de chaque région, ie 14 ministres qui représentent les 14 régions, mais qui a dit qu’un ministre doit représenter une région.
Un ministre est un fils du pays, de la nation, il n’appartient pas dans l’absolu à aucune région il doit être qualifié pour exercer une fonction , coacher et mettre en action un projet de société.
il est évident que si nous ne pensons pas à corriger notre mentalité nous aurons du mal.

On nous parle de nouvelles stratégies pour être efficace et notre ami Amadou Demba DIALLO nous en a parlé et je salue l’idée : Fast-track, l’accélérateur en gestion de projet.
C’est une bonne idée qui Souvent utilisé dans la gestion de projet IT ou même dans les process projet de l’univers de la santé, le fast-track est une approche de planification, qui permettra de compresser le calendrier projet.

L’objectif du fast-track est d’accélérer le planning projet, en démarrant certaines tâches avant d’autres ; même si celles-ci se chevauchent et devraient normalement se concevoir en séquence.
On a vu avec de la publicité appuyée les actions de l’OFOR pour l’accès à l’eau potable « OFOR une vision de bonté et de générosité, c’est en rire» dirigée par Lansana gagny SAKHO, certes il fait du bon travail, mais il faut avouer qu’il n’y a rien d’extraordinaire, cela devait se faire depuis longtemps.

Par exemple Macky pourrait solliciter les menuisier et maçons du pays pour remédier aux abris provisoires dans les écoles, le projet zéro enfants dans la rue est aussi vite réalisable.
En deux mois on peut former des jeunes dans des domaines qui nécessitent de la main d’œuvre et c’est ainsi que le chômage sera réduit.
La police peut vite mettre un terme aux incivilités sur les routes et les accidents baisseraient vite. Il faudra alors retirer les poches des tenues de service et remettre aux agents des outils numériques pour que les transmissions rapides des infractions.

Les faux médicaments, les produits toxiques interdits gangrène le pays. Les école et institutions ouvrent leurs portent chaque jour, alors que la qualité n’y est pas. On peut y mettre un terme et réorganiser le secteur. Un monde simulacre et de faux, quelle honte.

Soi on veut se donner les moyens on pourra gérer ce pays vite fait.

Pour qu’un pays se développe il faut éduquer former et donner du travail. L’assistanat n’a jamais produit des effets bénéfiques à long terme.

Le gouvernement actuel avec ses conseillers devrait relire les idées de candidats malheureux qui ont réfléchis et écrits des ouvrages programmatiques conséquents. Il n’y a pas de honte à aller piocher de bonnes idées et je pense à l’ouvrage de mon ami et frère «Un souffle nouveau pour le Sénégal » Pape Ibrahima Thiam qui nous dit ceci «Récemment vingt-cinq chercheurs, venus de tous horizons académiques et politiques, ont passé au crible le fameux « Plan Sénégal émergent », et leur constat est loin d’être positif. Pour leur rapport, intitulé « La course à la nouvelle frontière des revenus », ils ont systématiquement comparé les données sénégalaises avec celles des champions africains que sont notamment le Kenya, qui a massivement investi dans l’énergie et l’agroalimentaire, l’île Maurice, dont on ne compte plus les innovations dans divers domaines, le Nigeria, le Cap-Vert, mais aussi l’Angola, qui a révolutionné le commerce de proximité, l’Éthiopie, le Ghana, le Mozambique, le Rwanda ou encore les Seychelles. Et les chercheurs de mettre le doigt sur les faiblesses de la politique industrielle, agricole. Ils indiquent aussi que le climat des affaires n’est pas propice à une diversification de l’économie dans les domaines du tourisme, de la pêche et de l’horticulture.

Plus grave, selon eux si le Sénégal continue à emprunter au rythme actuel, son taux d’endettement, qui atteint 59,3 % de son produit intérieur brut (PIB), dépassera les 107 % en 2020, c’est-à-dire dans deux ans.
Résultat, les chercheurs en arrivent à préconiser des mesures qui ressemblent beaucoup aux recommandations du FMI et de la Banque mondiale, ce qui est pour le moins inquiétant ». Il a expliqué dans les moindres détails les failles du système éducatif, pourquoi ne pas suivre ses préconisations même s’il faut les revisiter pour les adapter.
L’architecte ATEPA dans une démarche pragmatique et audacieuse nous dit ceci dans son ouvrage Oser, 12 propositions,

« Pour « corriger nos tares et nos insuffisances », une vision généreuse, constructive, d’un Sénégal nouveau, « où tout s’obtient par combat sur soi et face aux autres ». Simplement parce que nous portons encore les œillères du colonisé, incapable de penser par et pour lui-même, beaucoup, parmi ces idées éminemment audacieuses, semblent difficiles à réaliser, comme le rétablissement des valeurs de » patriotisme, de l’ordre, la discipline et le civisme » par le recours au service militaire obligatoire, l’e-agriculture qui fera du Sénégal un « grand pays agropastoral » ou notre reconversion à l’énergie solaire pour « accéder de plain-pied dans le mode industriel de notre économie ».

Et Sonko l’atypique qui dit ceci :

« Ousmane Sonko – « Un homme des marges» en profite pour se tailler une place de choix dans le camp de l’opposition. Il déploie ses éléments de programme : sortir du franc CFA, réduire la dette et le train de vie de l’Etat, privilégier les entreprises et les emplois nationaux. On le compare à un Trump africain, la jeunesse en plus. Un atout dans un pays où plus de 50 % de la population a moins de 20 ans.
Son discours fait mouche dans une classe moyenne diplômée et chômeuse en augmentation, qui voit les ponts d’or faits aux entreprises étrangères et l’industrie locale en déshérence. « Un électorat qui rejette le monde occidental et ses valeurs, de la défense des droits de l’homme à la protection des minorités sexuelles, et que Sonko arrive à capter », explique un diplomate européen. Son discours résonne aussi parmi la diaspora : il arrive ainsi en tête des législatives chez les Sénégalais du Canada.

Regardons ce qui s’est passé ailleurs pour prendre école et faire avec nos ressources et nos cerveaux, on peut adapter un développement.

Les trois secrets de la réussite économique du Japon

• Développement intensif de l’investissement
• Expansion accélérée du secteur non agricole
• Importations massives de techniques étrangères
Les causes et les conséquences de l’expansion rapide qu’a connue le Japon au cours des années récentes peuvent être envisagées en premier lieu en se plaçant du point de vue de l’économiste. On remarque dans ce cas dès l’abord que trois facteurs-clés ont joué un rôle dans l’expansion de l’après-guerre : le haut niveau des investissements nouveaux, le taux élevé de l’accroissement du nombre des emplois dans le secteur non agricole et le progrès technologique rendu possible par l’introduction en masse de techniques nouvelles venues de l’étranger. Ce sont peut-être là les principaux traits distinctifs de l’économie japonaise contemporaine par rapport à celle d’avant-guerre et à celles d’autres pays.
PAR RYUTARO KOMIYA

Le « miracle » sud-coréen : un succès de la planification centrale ?

45950-Seoul By: xiquinhosilva – CC BY 2.0

La Corée du Sud est-elle un exemple à suivre, une anomalie ou une exception qui confirme la règle
Par le Minarchiste.

Entre les années 1960 et 2000, la Corée du Sud est passée d’une économie agraire sous-développée à une économie industrialisée et concurrentielle sur les marchés mondiaux. La Corée du Sud est souvent utilisée en exemple de succès par ceux qui pensent que le développement économique doit être planifié par le gouvernement plutôt que fondé sur la libéralisation des marchés. Elle fut notamment mentionnée par Eric Reinert dans son livre faisant l’apologie des stratégies de développement économique planifié.

Alors, la Corée du Sud est-elle un exemple à suivre, une anomalie ou une exception qui confirme la règle ?

Tout d’abord, il importe de mentionner que malgré le succès de l’industrialisation de la Corée du Sud, cette économie demeure beaucoup moins développée que la plupart des pays riches, tels que les États-Unis, la Suisse, les pays nordiques, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Mais, plus important, la Corée du Sud a un PIB per capita encore moins élevé que le Japon, Taiwan, Hong Kong et Singapour (les autres Tigres asiatiques).
Autrement dit, la Corée du Sud est loin d’être première de classe avec son PIB par habitant se chiffrant à moins de la moitié de celui de Singapour.
LE CONTEXTE

La Corée du Sud a amorcé son industrialisation au début des années 1960, sous le contrôle de la junte militaire menée par Park Chung Hee, qui prit le pouvoir suite à un coup d’État en 1961. Il faut comprendre qu’à l’époque, le pays se trouvait à la frontière de la guerre froide, une situation peu orthodoxe. Les infrastructures du pays avaient été fortement endommagées lors de la guerre civile avec le Nord (1950-53).
Fait intéressant, lors de la partition des deux Corées en 1945, c’est le Nord qui a hérité de la plupart des usines, des mines et de 80 % de la capacité de production électrique. Le Sud se retrouvait avec une économie surtout pastorale.

Conséquemment, l’aide des États-Unis fut cruciale dans le « miracle coréen ». Non seulement les Américains ont fourni une assistance technique et financière à la Corée, mais en plus ont absorbé la majorité de ses exportations, lui permettant de développer une base industrielle. Les entreprises sud-coréennes se virent notamment octroyer de lucratifs contrats par les États-Unis dans le contexte de la guerre du Vietnam.
La Corée du Sud a aussi grandement bénéficié de sa proximité du Japon à une époque où le pays du soleil levant cherchait à délocaliser une partie de sa production vers des pays où le coût de la main d’œuvre était moins élevé. La Corée était au bon endroit, au bon moment.

LE PLAN

Dans les années 1950, le gouvernement a tenté une stratégie de substitution des importations, qui n’a pas fonctionné (comme c’est toujours le cas). Le nouveau gouvernement de Park Chung Hee s’est alors tourné vers une stratégie de stimulation des exportations. Lorsque le gouvernement décidait de cibler un produit en particulier pour l’exportation, il fournissait des incitatifs financiers pour favoriser le développement de cette industrie. Le plus important incitatif était des rabais sur les taux d’intérêt.
Ce sont vraiment les exportations qui ont propulsé l’économie coréenne, ayant crû au rythme de 30 % par année entre 1962 et 1982.

Pape B CISSOKO