Boubacar Boris DIOP un écrivain robuste : apprenons à le connaître… le français ou le woloff……..

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/03/17/boubacar-boris-diop-au-senegal-le-francais-a-perdu-de-son-pouvoir-de-seduction_5437460_3212.html

Propos recueillis par Fatoumata Seck Publié le 17 mars 2019 à 19h00 –

Un intellectuel que je ne connais pas assez. J’ai souvent croisé son nom dans mes lectures mais je n’ai jamais eu la curiosité d’aller le lire à moins que je me trompe.

Il y a 2 mois lors de la préparation de ma conférence pour les MOUSTARCHIDATES Paris, j’ai lu un article sur son écriture en wolof. Et aujourd’hui notre ami Bosse NDOYE nous soumet un article de lui qui est fort dense et je découvre qu’il est philosophe aussi. Oui je suis un peu sectaire dans mes choix subjectifs de lecture. La dimension « philosophie ou essayiste ». J’ai tellement lu de livres mais il me semble avoir lu le «temps de tamango», et au sujet du Rwanda, bref c’est un auteur singulier à connaître. Notre patrimoine est riche et à ichrono.info nous essayons de combler les vides en proposant des lectures et auteurs de qualité.

« Né en 1946 à Dakar, Boubacar Boris Diop a été successivement professeur de littérature et de philosophie dans différents lycées, conseiller technique au ministère de la Culture du Sénégal. Il passe ensuite au journalisme et collabore à différents journaux sénégalais ainsi qu’au quotidien suisse Neue Zürcher Zeitung et au mensuel africain d’analyses Afrique, perspectives et réalités (Paris).
Il est l’auteur d’une oeuvre importante composée de nouvelles, de pièces de théâtre, de scenarii de films, mais surtout de romans qu’il écrit en wolof ou en français.
Un séjour au Rwanda, après le génocide, marque un tournant important dans son œuvre et son parcours personnel. Dans le cadre de l’opération « Rwanda : écrire par devoir de mémoire », lancée en 1998 avec plusieurs autres écrivains, il écrit Murambi, le livre des ossements. Depuis, il sillonne le monde, de congrès en séminaires, « disant » la tragédie du génocide pour qu’elle ne se reproduise plus.
C’est à ce moment-là qu’il prend également conscience de l’importance de se réapproprier sa langue et sa culture (le wolof). Il a inauguré un enseignement de littérature à l’Université Gaston-Berger à Saint-Louis au Sénégal dont le cursus est entièrement assuré en wolof. En 2016, il participe à un projet de collection, « Céytu », en collaboration avec les éditions Zulma (France) et Mémoire d’encrier (Québec) qui a pour objectif de publier les incontournables de la littérature francophone en wolof. En tant que directeur de cette collection, il supervise toutes les traductions. Il y traduit également des textes, à commencer par Une Saison au Congo, d’Aimé Césaire ». http://www.lesfrancophonies.fr/DIOP-Boubacar-Boris

In le monde

Lire, écrire, produire dans les langues africaines. Le débat est récurrent depuis les indépendances. Comment penser et représenter le monde en écrivant dans des langues héritées de la colonisation telles que le français, l’anglais ou le portugais ?
Il y a vingt ans, le professeur de philosophie et écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop a décidé d’écrire en wolof, sans abandonner pour autant le français.

L’auteur de Doomi Golo (2003, traduit en français sous le titre Les Petits de la guenon en 2009) et Bàmmeelu Kocc Barma (2017) tente de valoriser les langues nationales de son pays. Il dirige le label Céytu, au sein duquel sont traduits en wolof ou en sérère des auteurs classiques comme J. M. G. Le Clézio ou Aimé Césaire.

Dans cet entretien réalisé par Fatoumata Seck, professeure de littérature au Collège of Staten Island (New York), pour la revue Etudes littéraires africaines, Boubacar Boris Diop revient sur les enjeux culturels, économiques et politiques de l’usage des langues africaines dans l’enseignement et dans la littérature.

Avant vous, l’écrivain kényan Ngugi wa Thiong’o, auteur de Décoloniser l’esprit (1986), a exhorté les écrivains africains à lutter contre l’aliénation à l’aide de leurs langues nationales. Quelles sont les ressemblances et les différences entre vos combats ?

Boubacar Boris Diop Le combat est le même, mais nos générations et nos contextes linguistiques diffèrent. Personne ne demande à Ngugi wa Thiong’o de se battre pour le rayonnement de la langue anglaise. Nous sommes, nous francophones, des auteurs sous influence. Je ne pense pas non plus qu’il faille délégitimer la littérature africaine écrite en langues étrangères, qualifiée par Ngugi d’« afro-européenne ». Je préfère l’approche moins radicale de David Diop et de Cheikh Anta Diop, qui y voient une littérature de transition correspondant à un moment donné de notre évolution historique. Peut-être que Ngugi wa Thiong’o a un sentiment d’isolement plus grand que le mien, car au Sénégal la littérature en langues nationales, essentiellement en wolof et en pulaar, est en plein essor

Au Sénégal, le français est-il en compétition avec le wolof ?

Le français a perdu de son pouvoir de séduction au Sénégal. Par exemple, à la télévision, des débats télévisés qui commencent en français finissent souvent en wolof. Une personne qui parle mal le français s’exprimera dans sa langue sans complexe, au lieu de se mettre à baragouiner, comme cela aurait été le cas il y a quelques années. Le système de scolarisation universelle légué par la colonisation n’a fonctionné qu’en théorie ; il a produit une élite minoritaire de plus en plus larguée, alors qu’il était supposé tirer la société vers le haut.

Que répondez-vous à ceux qui craignent que la promotion des langues nationales crée ou ravive des tensions ethniques ?

« Au Sénégal, le wolof est une langue transethnique, que tout le monde parle plus ou moins. C’est une chance. »

Si on s’y prend mal, le risque est réel. Au Sénégal, le wolof est une langue transethnique, que tout le monde parle et comprend plus ou moins. C’est une chance, mais cela ne veut pas dire qu’il faut foncer tête baissée. On est très loin d’un accord général sur ce sujet, même si un consensus se dessine depuis quelque temps. L’idée serait d’enseigner le wolof partout, mais en l’accompagnant d’une langue régionale. Faute de quoi nous allons être condamnés à laisser le français arbitrer pour l’éternité.

On entend aussi qu’il est impossible d’enseigner les sciences dans les langues nationales, faute de vocabulaire scientifique adéquat…
C’est l’objection la plus fréquente, mais rappelons que Cheikh Anta Diop a traduit en 1954, dans Nations nègres et Culture, des concepts scientifiques et une synthèse par Paul Painlevé de la théorie de la relativité généralisée d’Einstein. C’est du reste une dimension de l’apport intellectuel de Cheikh Anta Diop qu’on a tendance à perdre de vue : il s’est d’abord positionné en traducteur pour répondre à la critique selon laquelle les langues africaines sont inaptes à l’abstraction et à une création littéraire digne de ce nom.

C’est un stéréotype raciste que reprennent certains intellectuels africains prompts à se rouler dans la fange. Ce sont les humains qui forgent les mots, et tous les termes scientifiques, dans quelque langue que ce soit, ont été fabriqués ; au bout d’un temps plus ou moins long, on a l’impression qu’ils ont toujours été là ou qu’ils ont été sécrétés par la langue comme s’ils en étaient la sève, ce qui est proprement insensé.

Le mathématicien sénégalais Sakhir Thiam a pris le relais de Cheikh Anta Diop en enseignant les maths en wolof à l’université. L’Unesco a par ailleurs financé des classes tests dans les six principales langues du Sénégal. Les résultats de ces apprenants ont été meilleurs que ceux de leurs camarades formés en français, surtout dans les matières scientifiques.

Qui va lire des textes dans des langues plutôt parlées qu’écrites ?

En fait, les gens inversent la démarche. Ce que montre l’histoire de la littérature, c’est que ce sont les textes qui créent le public, et non l’inverse. On ne me fera jamais croire que les livres de Stendhal et de Shakespeare ont été des best-sellers du vivant des auteurs. Beaucoup d’écrivains aujourd’hui universellement célébrés sont morts dans la misère. J’admets qu’en écrivant en diola ou en kikuyu, on doit se contenter d’un lectorat immédiat très limité. Mais l’idée qu’il faut sauter par-dessus ses lecteurs naturels afin d’atteindre des étrangers est bien curieuse.

« Les auteurs sont tentés d’écrire pour les journalistes, les jurys de prix littéraires ou les profs d’université. »

La vraie question ne doit pas être « Pour qui j’écris ? » ou « Combien de copies vais-je vendre ? », mais « Avec quels mots puis-je le mieux exprimer ce que je ressens au plus profond de moi-même ? ». En somme, toute cette histoire se ramène à : « Qui lit par-dessus mon épaule quand j’écris ? ». Résultat : les auteurs, pas seulement africains, sont tentés d’écrire pour les journalistes, les jurys de prix littéraires ou les profs d’université. Cela donne un certain type de texte à l’espérance de vie limitée, même si à leur parution ils peuvent faire illusion.

Votre production littéraire sera-t-elle dorénavant entièrement en wolof ?

Cela n’a aucun sens de se couper la langue, au propre comme au figuré. En termes plus clairs, on se sert de ses deux jambes, mais il en est forcément une avec laquelle on est plus naturellement à l’aise : on peut être gaucher ou droitier. Il s’agit finalement moins de sonner la charge contre une langue donnée que de mettre la sienne à la première place. Je ne m’interdis cependant rien. Après Doomi Golo en 2003, j’ai publié Kaveena en français en 2006.

Chaque dimanche, le rendez-vous des idées du « Monde Afrique »

Le Monde Afrique vous propose un nouveau rendez-vous, tous les dimanches, consacré au débat d’idées sur le continent et dans ses diasporas. Un regard singulier qui prendra la forme d’un entretien, d’un portrait, d’une tribune ou d’une analyse : c’est « le rendez-vous des idées ».

Ce débat autour de l’usage du français ne concerne pas que les Africains. Des écrivains européens tels que Samuel Beckett ont aussi fait le choix d’écrire en français, une langue qui n’était pas la leur…

Etre écrivain, c’est être fondamentalement libre. Mais si un jour je décide d’écrire en chinois, cela n’aura rien d’embarrassant, car il n’y a aucun contentieux historique entre la Chine et le Sénégal. De la même manière, lorsque Beckett, Kundera ou Ionesco choisissent le français, ils restent en territoire connu, celui des langues européennes. C’est exactement comme si je me mettais à écrire en bamanan ou en lingala. Il se trouve que la plupart de ceux qu’on cite à l’appui de cet argument sont des auteurs dont les langues ne sont nullement menacées et qui n’ont pas le sentiment de n’avoir, justement, pas le choix.
Cet entretien est extrait du dossier « Qui a peur de la littérature wolof ? », publié dans le numéro 46 de la revue Etudes littéraires africaines et coordonné par Rémi Tchokothe.

Fatoumata Seck

Mettez du wolof dans vos bibliothèques !
TRIBUNE

Abdourahman Waberi
chroniqueur Le Monde Afrique

Créé par les Editions Zulma et Mémoire d’encrier, le label Céytu a pour objectif de publier des incontournables de la littérature francophone en wolof.

Publié le 14 mars 2016 à 18h38 – Mis à jour le 15 mars 2016 à 10h55 Temps de Lecture 3 min.
L’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop, le 15 mars 2006 à Paris. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Le mois de mars annonce le printemps, synonyme de renouveau. Un écrivain sénégalais nous apporte une excellente nouvelle qui vient secouer les cocotiers du paysage culturel africain. Jugez-en plutôt. Une nouvelle structure éditoriale qui voit le jour, c’est déjà un petit événement. Ajoutons que ladite structure sera présente sur trois continents, ce qui est remarquable. Signalons enfin que cette dernière est dédiée entièrement à une langue africaine – le wolof – et vous saisissez la nature exceptionnelle du projet.

L’homme qui a longtemps porté sur ses épaules ce rêve avant de le voir se concrétiser n’est autre que l’écrivain, traducteur et éditeur sénégalais Boubacar Boris Diop. Ses complices sont la maison d’édition française Zulma et Mémoire d’encrier, une maison fondée par un poète haïtien passionnément solidaire, Rodney Saint-Eloi, et installée à Montréal. Si l’on doit cette aventure à Boubacar Boris Diop, son inspirateur en est Cheikh Anta Diop, le grand intellectuel et homme politique sénégalais qui a donné à l’université de Dakar son nom. Voilà pourquoi la nouvelle collection porte le beau nom de Céytu qui renvoie au village natal de l’auteur de Nations nègres et culture.

Mariama Bâ, J. M. G. Le Clézio et Aimé Césaire

Les premiers fruits de Céytu sont déjà là. Ils sont au nombre de trois et si beaux à dévorer des yeux qu’il me prend l’envie d’apprendre le wolof rien que pour les lire dans cette langue en quête de cette dignité littéraire que seule la traduction octroie dans la durée. Saluons déjà le choix éditorial judicieux : Bataaxal bu gudde nii (Une si longue lettre de Mariama Bâ) traduit en wolof par Mame Younousse Dieng et Arame Fal ; Baay sama, doomu Afrig (L’Africain du lauréat du prix Nobel de littérature Jean-Marie Gustave Le Clézio) traduit par Daouda Ndiaye et Nawetu deret (Une saison au Congo d’Aimé Césaire) traduit par Boubacar Boris Diop lui-même.

D’emblée, le pari de faire des livres de qualité est atteint. La diffusion qui reste l’écueil majeur rencontré par les professionnels du livre sur le continent est contournée par la coédition avec les maisons parisienne et canadienne. Ce choix ne fait pas seulement le bonheur des 11 millions de lecteurs potentiels qui se trouvent au Sénégal, dans les pays limitrophes (Mauritanie, Gambie) et dans la diaspora. Il s’inscrit dans un mouvement de fond qui voit dans le retour aux langues nationales l’une des conditions du développement réussi.
Si les figures intellectuelles hier prêchaient dans le désert lorsqu’elles mettaient en avant les langues africaines, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Au mitan des années 1980, le prolifique auteur kenyan Ngugi wa Thiong’o fait son adieu à l’écriture romanesque en langue anglaise. Désormais, il écrit dans sa langue maternelle : le kikuyu, pour toucher directement ses compatriotes et jeter les premières pierres d’une littérature en langue kikuyu. Ensuite, il prend le temps de traduire ses romans en anglais. La primeur et la saveur littéraires, il les destine à sa langue maternelle.

Dialogue entre les langues

Pour Ngugi Wa Thiong’o comme Boubacar Boris Diop qui a publié son roman directement en wolof (Doomi Golo) en 2003, il ne s’agit pas de faire preuve de chauvinisme linguistique et encore moins de dresser une langue contre une autre. Au contraire, il faut s’engager bel et bien dans le dialogue entre les langues en passant avec bonheur de l’une à l’autre, en s’attardant sur les chemins de la traduction.

Même sous Senghor, le règne du français n’était pas sans partage au Sénégal. Les productions littéraires en langues africaines y sont plus anciennes que la production francophone. Sembène Ousmane tournait ses films en wolof et Cheikh Anta Diop préconisait l’usage des langues africaines à l’école et dans l’administration. Certes, il aura fallu attendre quelques décennies mais les faits sont là aujourd’hui : à l’université Cheikh Anta Diop, une formation dans les différentes langues nationales est sur le point de démarrer pour les 7 000 étudiants, l’Institut supérieur de management propose depuis peu un enseignement en wolof et enfin, l’Assemblée nationale montre l’exemple en introduisant la traduction simultanée dans l’hémicycle.
A vrai dire, les peuples africains sont en avance sur leurs élites. Le temps de la création en langues nationales est presque arrivé, y compris dans les pays francophones. Il ne reste plus qu’à faire connaître et voyager ces œuvres. C’est la mission de Céytu. Nous lui souhaitons une longue vie !
Abdourahman A. Waberi est né en 1965 dans l’actuelle République de Djibouti, il vit entre Paris et les Etats-Unis. Il est aujourd’hui professeur à la George Washington University. Auteur entre autres de Aux Etats-Unis d’Afrique (éd. JC Lattès, 2006), il a publié La Divine Chanson (éd. Zulma) en 2015.
Abdourahman Waberi (chroniqueur Le Monde Afrique)

Créations de l’auteur
Textes
La Gloire des imposteurs : Lettres sur le Mali et l’Afrique (avec Aminata Dramane Traoré), essai poliique, Éditions Philippe Rey, Paris, 2014 (ISBN 978-2-84876-232-6)
Les Petits de la guenon, (traduction française de Doomi Golo) éditions Philippe Rey, 2009.
Kaveena, éditions Philippe Rey, 2006.
Négrophobie, essai, avec Odile Tobner et François-Xavier Verschave, Ed. Les Arènes, 2005.
L’Afrique au secours de l’Occident, essai, préface du livre d’Anne-Cécile Robert, Ed. de l’Atelier .
L’Impossible innoncence, roman, Philippe Rey, 2004.
Doomi Golo, roman écrit en langue wolof, éditions Papyrus, 2003.
Le Temps de Tamango, roman, suivi de Thiaroye, terre rouge, (théâtre) première édition l’Harmattan Paris 1981, prix du Bureau Sénégalais du Droit d’Auteurs 1984. Traduit en italien. Réédition Le Serpent à Plumes, 2002.
Murambi, Le livre des ossements, Stock, 2000.
L’Europe, vues d’Afrique, nouvelles, collectif, Le Figuier.
Le Cavalier et son ombre, roman, Stock Paris, 1997, prix Tropiques 1997.
Les Traces de la meute, roman, éditions l’Harmattan Paris 1993.
Le Temps des aveux, essai, Labor, Belgique 1993, ouvrage collectif autour du thème « Ecriture et démocratie »
Les Tambours de la mémoire, roman, Nathan Paris, 1987, réédition L’Harmattan, 1990, Grand Prix de la République du Sénégal pour les Lettres, 1990.
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Scénarios de films et de pièces de théâtre
Boubacar Boris Diop est également auteur de plusieurs scénarios de films et de pièces de théâtre dont :
Thiaroye terre rouge, L’Harmattan 1981 (avec Le Temps de Tamango).
Grandakar-Usine, une autre de ses pièces -écrite en collaboration avec le metteur en scène sénégalais Oumar Ndao- a été jouée sur plusieurs scènes d’Afrique Noire et du Maghreb.
Leena, il écrit un opéra en français et en wolof, 2011. Création à l’auditorium de l’Opéra National de Bordeaux, réalisée par Migrations Culturelles Aquitaine Afriques (musique El Hadj Ndiaye, mise en scène Guy Lenoir).
Autres informations
Boubacar Boris Diop et les Francophonies en Limousin
1993 : résidence à la Maison des auteurs, bourse du Centre national du Livre. Il participe à plusieurs lectures et rencontres à Limoges et dans la région (Guéret, La Souterraine), pour un public scolaire ou associatif.
1998 – 15e festival des Francophonies : lecture de Jour de marché à Danki (dans le cadre de Liberté sur paroles, textes d’auteurs francophones, lu par les élèves de l’Académie théâtrale de l’Union – C.D.N. du Limousin)
Liens

Entretien avec Boubacar Boris Diop publié par Seneplus (première partie)

http://www.seneplus.com/opinions/linvasion-des-barbares#.Wgh6shKG-QU.facebook
Jeune Afrique – entretien avec Boubacar Boris Diop, avril 2014.

À la veille du vingtième anniversaire de la tragédie rwandaise, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop évoque sa compréhension tardive d’un événement qui l’a profondément bouleversé.

Lettre à un ami sur le naufrage du Joola, (lire l’article) Le Monde Diplomatique, 2002
Mots pluriels – interview de Boris Boubacar Diop par Jean-Marie Violet
« Ah oui ! Les Tutsis » : article de Boris Boubacar Diop sur intura.net
Interview de Boris Boubacar Diop par Chantal Thompson (linguaromana.byu.edu)
Africultures (« La langue en question », extraits d’une rencontre avec Boubacar Boris Diop, animée par Alain Ricard qui a eu lieu le 9 novembre 2007 à la Bibliothèque Jean Degoul d’Eysines.