Le centre de santé El Hadji-Ibrahima-Niass de Taïba-Niassène, inauguré dimanche dans ce village de Nioro du Rip (centre), n’est pas une simple infrastructure, il représente surtout un espace d’espérance et de vie, a affirmé l’adjoint au gouverneur de la région de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara.
“Le centre de santé que nous recevons aujourd’hui n’est une simple infrastructure. Il s’agit d’un espace d’espérance et de vie conçu pour répondre aux besoins sanitaires urgents de la commune de Taïba Niassène”, a-t-il notamment dit lors de sa cérémonie d’inauguration.
Ce centre de santé offre une “réponse adaptée, intégrée et durable” aux défis de santé publique, selon M. Kamara. La première phase des travaux de cette infrastructure concerne la maternité, la pédiatrie et l’urologie.
Cette infrastructure de dernière génération mise à la disposition de l’Etat du Sénégal pour la prise en charge médicale des populations, a été réalisée par le président de l’ONG Alfityanu humanitarian international (AHI), Cheikh Mouhamadoul Mahi Alioune Cissé, porte-parole de la Faydatou Tidjania.
Plusieurs autres personnalités dont le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Serigne Mbaye, ont pris part à la cérémonie. Il y avait aussi des autorités administratives, territoriales, médicales, religieuses et coutumières.
“Votre organisation, présente sur trois continents et dans neuf pays, illustre parfaitement la force d’un engagement ancré dans les valeurs de solidarités et de justice sociale”, a déclaré l’autorité administrative en s’adressant à Cheikh Mouhamadoul Mahi Alioune Cissé.
“Avec plus de 200 bénévoles mobilisés, vous démontrez que l’action collective, lorsqu’elle est guidée par la foi et la volonté de servir, peut transformer durablement le quotidien des populations”, a-t-il ajouté.
Saluant la vision et l’engagement de Cheikh Mouhamadoul Mahi Alioune Cissé, Mamadou Habib Kamara a rappelé que l’islam, tel que vécu au Sénégal, est “une école de solidarité, de justice sociale et de responsabilité collective”.
“L’une des particularités de ce projet réside dans son mode de financement participatif”, avec “des contributions volontaires des fidèles, des membres de la communauté et des partenaires, il illustre de façon exemplaire la puissance de la coopération fraternelle et de l’entraide”, a-t-il indiqué.
- Kamara considère que le développement durable est possible lorsqu’il nait de dynamiques locales et de valeurs spirituelles partagées. Selon lui, à travers son initiative, Cheikh Mouhamadoul Mahi Alioune Cissé perpétue une tradition “profondément ancrée au Sénégal”, où les guides religieux ont toujours été au cœur des dynamiques sociales, éducatives et sanitaires.
“Ce projet traduit l’engagement ferme à garantir un accès équitable à des soins de santé de qualité, en parfaite cohérence avec les Objectifs de développement durable (ODD) notamment l’ODD 3 relatif à la santé et au bien-être”, a souligné l’adjoint au gouverneur de la région de Kaolack chargé du développement.