Stupeur au Sénégal ! Le vrai rapport de la Cour des comptes n’a pas été publié.
Le rapport présenté le mois dernier aux Sénégalais et aux bailleurs est en réalité un faux rapport. Il a fait l’objet de falsifications sur instruction personnelle de Ousmane Sonko.
L’arroseur arrosé serait-on tenté de dire. Celui qui dénonçait le faux est finalement le faussaire. Ousmane Sonko a organisé une conférence de presse en septembre 2024 pour formuler des accusations de falsification de chiffres et de détournements de deniers publics. Tout le monde attendait le rapport pour en avoir le cœur net. Or, celui-ci attendu depuis septembre 2024 a accusé un retard intriguant et inhabituel. Finalement le document a été publié sur le site internet de l’institution en février 2025, donc six mois après la date légale. Comme un crime n’est jamais parfait, le château de cartes vient de s’effondrer. Car les Sénégalais, de même que les partenaires bilatéraux et multilatéraux ont été dupés. Il y a le rapport signé et transmis aux autorités en décembre. Sonko et ses hommes ont pris deux mois pour le réécrire et falsifier ses données avant de le mettre à la disposition du grand public.
Depuis les langues se délient, de la part de fonctionnaires républicains et patriotes, qui sont choqués par l’instrumentalisation de cette affaire de la part Ousmane Sonko. En effet, ils ont fourni à des lanceurs d’alerte le vrai rapport paraphé et signé par les auteurs, contrairement à celui présenté au public qui n’a ni signature ni cachet officiel.
Il ressort tout simplement que ce rapport a été réécrit par le régime en place pour falsifier ses données et peindre en noir la gestion de Macky Sall. Non content des conclusions de la Cour, qui n’allaient pas dans le sens des graves accusations de Sonko, ce dernier a demandé qu’on réécrive le rapport pour enlever des parties favorables à l’ancien régime et inventer des griefs pour justifier son acharnement sur le régime de Macky Sall.
Dans le vrai rapport donné au gouvernement, le déficit s’élève à 7227,63 milliards FCFA. Or dans la version distribuée aux partenaires techniques et financiers, aux médias et au grand public ce chiffre est de 8878,41 milliards. Soit un gonflement de 1650 milliards inventé pour uniquement mieux salir le régime de Macky Sall justifier l’inaction et l’absence de vision du duo au pouvoir.
Tout est faux dans le document présenté au public. Le volume de la dette a été surévalué avec l’importation de la dette du secteur parapublic dans la dette principale. Les chiffres du déficit ont été exagérés pour inciter les Sénégalais à croire à un carnage financier. D’ailleurs, après la sortie du rapport, le Pastef a appelé à une marche nationale pour dénoncer des crimes économiques du régime de Macky Sall. Il n’en a été rien. Car les Sénégalais avaient compris la nature téléguidée du rapport. Aujourd’hui, avec les révélations de réécriture du rapport demandée par Sonko, c’est l’ultime clou d’une manipulation grossière qui a échoué.
L’Assemblée nationale contrôlée par Ousmane Sonko aurait pu demander l’ouverture d’une commission d’enquête pour investiguer sur ce scandale d’État. La société civile devrait demander la publication du rapport signé par le Président de Chambre Babacar BAKHOUM et le Greffier Me Malick Mangor NDONG pour que les Sénégalais connaissent l’ampleur de la manipulation.
Dans sa volonté de salir la gestion de Macky Sall et de saboter le mandat de Bassirou Diomaye Faye pour espérer être le messie en 2029, Ousmane Sonko n’a décidément aucune limite. La note souveraine du Sénégal a été baissée à trois reprises en un an, les partenaires techniques rechignent à coopérer avec le pays, les investisseurs préfèrent aller en Côte d’Ivoire ou au Ghana mais Ousmane Sonko n’en a cure. Il n’est mû que par une ambition personnelle, quitte à ruiner le Sénégal.
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