Georges était un homme cultivé savant excentrique et fortement humain. Il mesurait 1,95m et s’habillait en cuir avec des couleurs vives. Il est mort le 4 mars dernier à l’âge de 83 ans à Besançon.
Ecrivain, conteur, érudit, historien local, homme de radio, auteur de pièces de théâtre, etc, Georges était un ami un bon ami avec qui, mes amis et moi avons contribué à animer Besançon culturelle, ancien de LIP ( bien connus des syndicalistes sénégalais). Il a tiré sa révérence et je lui souhaite de mieux vivre à Hadès, toutes mes condoléances lui qui n’avait presque plus de famille proche. Il vivait seul dans sa grande villa au front duquel il y avait des notes de musique du fait de son père compositeur émérite.
« J’ai connu Georges en 1992 venu de mon Sénégal pour mes études de philo à Besançon et amoureux des livres et du savoir je ne pouvais pas ne pas rencontrer celui qui est devenu l’homonyme de mon fils Mady Georges Bidalot.
Georges ne connaissait pas le monde il a vécu en bourgeois et quand il a perdu ses parents et son travail, il a radicalement changé.
C’est par la tête d’abord le style iroquois, puis le piercing ; nez-oreilles et l’abandon du costume à 3 épingles par le cuir Mais il pouvait aimer le monde quand l’occasion se présente. Un homme bon, un homme généreux mais à la fin il s’était coupé du monde ou on l’a coupé de ses amis et c’est ce qui me peine aujourd’hui.
C’est moi qui l’ai fait sortir de sa tanière pour organiser sa 1 ère conférence sur les Séquanes au CLA de Besançon etc.
Il était avec moi lors de la mise en place du 1 er café philo de Besançon au Marulaz et m’accompagnait en voiture à Belfort et dans d’autres lieux pour philosopher.
Quand j’ai eu mon fils en 2000 je venais de quitter mes amis et Besançon et Georges se demandait quelle serait sa nouvelle vie sans Pape Cissoko. Je lui ai répondu qu’il avait à présent assez d’amis pour ne plus vivre en retrait du monde. La preuve ses ouvrages, les dédicaces, etc, lui ont fait voyager et rencontrer encore du monde.
Et souvent on s’appelait pour avoir des nouvelles
Pour consolider à l’africaine notre amitié, j’ai donné comme deuxième prénom à mon fils « Georges»-Mady Georges CISSOKO. Georges en était très ému il ne connaissait pas cette pratique culturelle. Chaque fois qu’il écrivait un livre son homonyme et moi avions nos ouvrages dédicassés.
Je voulais que la France connaisse et reconnaisse un talent un savant, un érudit atypique comme Salvador Dali, etc. Mes amis l’avaient adopté et remarqué qu’au-delà du look atypique il y avait un homme droit sincère et généreux.
Je suis allé avec Georges dans ma famille à Chatillon le Duc/Famille de feu Benoit CHAILLET, des gens ouverts et accueillants et il s’y plaisait bien, lui qui craignait ou se méfiait des gens. Avec Benoît les discussions étaient de haut vol sur l’histoire.
Georges a participé à une grande émission «C’est mon Choix» sur la France 2 et le sujet était les « personnes les plus excentriques de France ».
Par ma personne j’ai fait rencontrer Georges à l’Afrique et nous avions d’ailleurs un ami en commun qui dirigeait une association BAHAI et qui est reparti chez lui au Nigeria.
Quand il tombait malade il m’appelait à Paris pour m’informer et depuis deux ans je ne pouvais plus avoir des nouvelles de Georges Bref toutes mes condoléances J’ai informé l’association des espérantos de Besançon, Jeanne Marie SAUGE, Renée CORRE qui est à présent dans une maison de retraite-
1996 | Conférence au C.L.A. de Besançon organisée par Pape Bakary Cissoko de l’association LAIC sur le thème « Les Francs-Comtois descendent-ils des Gaulois ? » |
Sur sa page voici ce que Georges écrit à mon sujet
« Pape Bakary CISSOKO
Philosophe, conférencier, formateur, créateur des cafés de philosophie à Besançon. Français originaire du Sénégal, il vécut à Besançon, avant de faire carrière dans la région parisienne.
Dès la première rencontre, assis à mes côtés parmi les invités non adhérents d’un groupe de bahaïs, il est devenu en trois-quarts d’heure un grand ami pour toujours. Son fils ainé, Mady Georges, porte mon prénom. Président de l’association LAIC, il me fit faire mes débuts de conférencier.
http://www.grioo.com/info147.html
« L’historien à la combinaison de cuir
Personnage loufoque à la tête bien faite et bien pleine, Georges Bidalot est un historien passionné de Franche-Comté. A Besançon, tout le monde l’a vu au moins une fois dans les rues et s’est retourné sur son passage. Octogénaire au look de rocker, entièrement vêtu de cuir, piercings au nez et dégaine à la « one again », ce mec a une longue histoire, un parcours atypique qui pose les fondations d’un personnage haut en couleurs.
Ancien comptable reconverti en raconteur local au micro de France Bleu pendant 16 ans, il est également l’auteur de deux pièces de théâtre inédites en vers et de plusieurs livres dédiés à la région de son cœur. Il rédige également des articles pour des revues et pour l’Almanach comtois.
Mais avant tout, Georges Bidalot, marginal dans l’âme, est mordu de cuir. Il dessine ses propres vêtements, conciliant originalité et utilisation pratique. Pour les fabriquer ? Deux adresses phares : Interpeau à Besançon et Serge Duval, bottier à Dijon. Le résultat est détonnant… Excentrique, oui et carrément en marge. »
Je ne pouvais dire mieux pape CISSOKO
https://mamienature2blog.wordpress.com/2018/03/13/georges-bidalot/
Mes Ami(e)s
Avoir des amis, c’est être riche (Plaute, Truculentus, 2 s. av. J.-C.) : à rapprocher de : On n’est riche que de ses amis (Calogero, C’est dit, 2009).
Dis-moi qui tu fréquentes, et je te dirai qui tu es (Cervantès, Don Quichotte, II, x, 1615).
Ce que nous aimons chez nos amis, c’est le cas qu’ils font de nous (Tristan Bernard, Deux amateurs de femmes, 1908).
http://georgesbidalot.free.fr/georges/georges/accueil.htm
www.besancon.tv/video.php?i…
Mes Ami(e)s
Avoir des amis, c’est être riche (Plaute, Truculentus, 2 s. av. J.-C.) : à rapprocher de : On n’est riche que de ses amis (Calogero, C’est dit, 2009).
Dis-moi qui tu fréquentes, et je te dirai qui tu es (Cervantès, Don Quichotte, II, x, 1615).
Ce que nous aimons chez nos amis, c’est le cas qu’ils font de nous (Tristan Bernard, Deux amateurs de femmes, 1908).