Maroc 2025 : Le Sénégal en préparation en Tunisie ?

La Can 2025 au Maroc débutera le 21 décembre. Certaines sélections ont déjà une idée assez précise de leur programme de préparation. D’autres étudient plusieurs possibilités, à l’image du Sénégal qui cible la Tunisie pour y installer son camp de base.

Les sélectionneurs des vingt-quatre équipes qualifiées pour la Coupe d’Afrique des nations 2025 (21 décembre 2025 au 18 janvier 2026) sont actuellement très occupés. Quatre d’entre eux -Thierry Mouyouma (Gabon), Marc Brys (Cameroun), Eric Chelle (Nigeria) et Sébastien Desabre (Rd Congo)- planchent sur les barrages africains de la Coupe du monde 2026, prévus du 13 au 16 novembre à Rabat, au Maroc. Les autres pays travaillent sur les matchs amicaux de ce mois de novembre, tout en s’activant sur la (courte) préparation en vue de la phase finale de la Can. Cependant, beaucoup d’incertitudes demeurent à ce niveau.

Pour le cas du Sénégal qui joue le Brésil en amical le 15 novembre à Londres, pour le moment rien d’officiel sur le nom du pays choisi comme camp de base pour la préparation des hommes de Pape Thiaw pour la Can. Mais selon Afrik-foot, la Tunisie pourrait être choisie comme terre d’accueil. En attendant une confirmation ou infirmation de cette piste, le staff technique national fait focus sur les retrouvailles avec le Brésil et aussi sur une possibilité de jouer un «match d’au revoir» à Dakar avant le départ pour le Maroc, si bien sûr un «adversaire africain» est trouvé.

Par contre, certaines sélections savent, à quelques détails près, où elles se regrouperont. Le Maroc restera à Rabat, l’Egypte, le Gabon ou encore la Tunisie devraient, selon nos informations, le faire à domicile.

La Rd Congo et la Côte d’Ivoire choisissent l’Espagne

D’autres ont choisi l’exil. C’est le cas de la Rd Congo (dans le même groupe que le Sénégal) qui séjournera plusieurs jours près d’Alicante, en Espagne. Un pays où la Côte d’Ivoire a également prévu de se rendre. Les Léopards et les Eléphants sont à la recherche d’au moins un adversaire pour disputer un match amical.

L’Angola et le Mozambique effectueront un séjour au Portugal, plus précisément en Algarve. Les deux sélections lusophones pourraient profiter de leur proximité pour s’affronter. «On planche sur un match par exemple le 11 décembre, et un second, avec les joueurs qui n’ont pas eu de temps de jeu ou très peu lors de la première rencontre, le même jour ou le lendemain. Mais rien n’est décidé», explique Patrice Beaumelle, le sélectionneur français des Palancas Negras. Qui, faut-il le rappeler, ont casqué fort (soit 12 millions d’euros) pour accueillir l’Argentine ce 14 novembre, à l’occasion de la fête de l’Indépendance du pays.

L’Algérie devrait débuter sa préparation au Centre technique national de Sidi Moussa. L’hypothèse d’un court séjour à l’étranger, en Tunisie ou en Espagne par exemple, est également à l’étude. Elle aurait du sens dans la mesure où, en raison de la crise diplomatique avec le Maroc, les avions algériens ne peuvent pas emprunter l’espace aérien de leur voisin. Cela oblige donc la sélection nationale à passer par un pays tiers, via une autre compagnie aérienne.

Les Comores pourraient se rendre en Arabie Saoudite ou en Tunisie, un pays proche du Maroc avec un climat comparable. Le Burkina Faso y songe aussi, même si sa première option est de mettre le cap sur l’Espagne, plus précisément à Malaga, en Andalousie. Quant au Mali, il pourrait effectuer son stage au Maroc (El Jadida ?), et y affronter une sélection d’Afrique australe au jeu proche de celui de la Zambie, un de ses adversaires au premier tour, comme par exemple le Zimbabwe ou le Botswana.