Le feu sacré de La Liberté-Mon combat pour la jeunesse africaine- Babacar Diop (homme politique et philosophe -Préface du Pr Djibril Samb
« J’ai appris à connaître ce garçon quand l’Etat du Sénégal a commencé à arrêter des acteurs politiques, des lanceurs d’alerte. Un universitaire qui réveille les consciences et qu’on arrête pour étouffer sa parole, j’ai dit non et depuis Paris, j’ai contribué à faire parler de sa situation, son arrestation arbitraire dans un pays dit démocratique. J’ai été sensible aux divers mouvements debout pour réclamer sa libération ; ses collègues, ses étudiants, ses partisans et les citoyens de tous les bords mais épris de Liberté et de Droit. Une chose , c’est le Pr Djibril SAMB qui m’avait parlé de lui et me demande de le suivre pour mieux le connaître.
Hier 8 mai 2020 Babacar m’appelle et nous échangeons pendant 25 mn.
Nous avons parlé de lui, de son arrestation ,de philosophie RAWLS John, de Descartes, du Pr Djibril SAMB, du Pr Babacar Mbaye DIOP, et de Senghor mais aussi de Sémou Pathé Gueye et Kane. Nous avons appris à nous connaître et à Paris nous le recevrons avec les lecteurs Zélés et Sos Casamance, comme nous le faisons à chaque fois qu’un intellectuel, artiste, acteur de la cité pour parler de ses travaux et son engagement politique. Pape Bakary CISSOKO »
« Ce livre n’est pas tout à fait un bilan, même s’il en a quelques contours, ni un programme ; il est plutôt conçu, comme un « livre de témoignage ». Son auteur n’est pas non plus un aîné, mais un jeune homme que l’on peut encore croiser dans l’un des mille et un couloirs et autres allées de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
C’est pourquoi, à mes yeux, ce livre présente un triple intérêt en raison d’abord de son auteur, puis de son objet et, enfin, de son projet. L’objet même du livre ou, peut-être plus exactement, le thème qui le parcourt, le mouvement étudiant, n’est presque jamais un sujet de réflexion pour ses acteurs…
Chose tout à fait inédite donc, Babacar Diop se fait le scribe de son expérience sous la forme d’un « témoignage » – que l’on ne peut confondre avec l’histoire en un sens académique, mais qui en est un matériau de première ligne.
Le récit de Babacar Diop est une mine de renseignements sur l’organisation du mouvement étudiant, les conflits qui le traversent, ses « political connection », son art de la stratégie et de la tactique, ses enjeux de pouvoir, ses violences et ses cruautés, bref son « art politique ».
De ce point de vue, le livre de Babacar Diop devrait être lu non seulement par les dirigeants politiques, mais aussi – peut-être même d’abord – par la haute hiérarchie de l’administration universitaire.
Celle-ci est avertie : la gestion du mouvement étudiant – mouvement redoutable en raison de sa complexité et de ses enjeux cachés de pouvoir – relève, en dernière instance, non pas de la science académique, mais de l’art politique – qui ne souffre guère, depuis un certain Machiavel, l’assujettissement de l’action politique aux remontrances de l’éthique… »
Pr Djibril Samb Médaille d’argent de l’Académie française
Né en 1982 à Baïty Bacar (Région Thiés), Babacar Diop a été président du Foyer socioéducatif du lycée El Hadj Malick Sy de Thiès et président de l’Amicale des étudiants de la faculté des lettres et sciences humaines de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Ancien représentant des étudiants à l’Assemblée de l’université, il prépare actuellement une thèse de doctorat en philosophie à l’école doctorale ETHOS de l’UCAD. Il est aussi le leadeur de la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (JDS), un mouvement politique affilié au Parti socialiste du Sénégal. ISBN : 978-2-296-10286-6 24,50 €
Au Professeur Babacar Diop et à la “flamme” qu’il incarne !
“La voix du Sénégal est écoutée dans le monde. Nous le devons à des hommes qui méritent notre hommage (…).
Le Sénégal à une vocation universelle. Le monde se construira autour des valeurs de DÉMOCRATIE ET DE LIBERTÉ, DE PAIX ET DE SOLIDARITÉ.
Le Sénégal est UN PROJET TOUJOURS ACTUEL, MIEUX C’EST UN IDÉAL, UNE VOLONTÉ COMMUNE DE VIVRE EN COMMUN : UN PEUPLE, UN BUT, UNE FOI !
La nation s’est nourrie de cette haute idée que nous avons héritée des premiers Sénégalais. CHAQUE GÉNÉRATION ESSAYE D’APPORTER SA CONTRIBUTION afin que la FLAMME DEMEURE TOUJOURS PLUS BRILLANTE ET TOUJOURS PLUS HAUTE (…).
Nous parlerons non seulement à l’Afrique, mais à TOUTE L’HUMANITÉ. Nous nous adresserons AUX CINQ CONTINENTS, à TOUTES LES RACES, À TOUS LES PEUPLES ET À TOUTES LES RELIGIONS (…).
La patrie, à son appel nous répondrons tous présents, nous ses enfants, pour la servir (…).
Les mots et les idées que je développe, je ne les proclame pas simplement, je les vis intensément depuis mon adolescence. Ils sont en moi, dans mon esprit, dans mon cœur, dans mon être”.
BABACAR Diop, Le feu sacré de la liberté. Mon combat pour la jeunesse africaine, Paris, l’Harmattan, 2010, pp. 214-215.